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Déjà 33 suicides en 2008


Invité salimdz

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Invité salimdz

Actualité (Samedi 03 Mai 2008)

Parmi eux des retraités et des élèves

Déjà 33 suicides en 2008

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Ce qui est déroutant dans le bilan rendu public par la Gendarmerie nationale est la comptabilisation de deux cas de retraités qui se sont donné la mort et que, pour la première fois, l’on évoque deux tentatives de suicide de deux élèves.

Dans son dernier bilan trimestriel d’activités, les services de la Gendarmerie nationale tirent la sonnette d’alarme quant à la montée du nombre de suicides et de tentatives de suicide durant le 1er trimestre écoulé.

En effet, les services compétents de la gendarmerie font état de 33 cas de suicide et un total de 48 tentatives de suicide au cours de la période allant du 1er janvier au 31 mars de l’année en cours. Ces chiffres macabres indiquent clairement mais malheureusement une ascension fulgurante du fléau du suicide en Algérie. Quelles en sont les causes ? Quelle catégorie d’âge est la plus touchée par cette aventure sinistre ?

 

La cellule de communication du commandement de la Gendarmerie nationale a situé les raisons qui sont à l’origine de cet acte suicidaire. En effet, on s’aperçoit à travers le document parvenu à la rédaction que le groupe d’âge de 18 à 30 ans tient la palme en matière de suicide ou de tentative de suicide, soit 17 cas pour le premier et 27 pour le second. Quant à ceux âgés entre 30 et 45 ans, on cite 10 suicides et 9 tentatives.

Cette catégorie d’âge reste, de l’avis des sociologues, la plus vulnérable à de tels actes, pour des raisons purement socioéconomiques. D’ailleurs, dans le bilan circonstancié en question, la gendarmerie avance 3 cas de suicide en raison de leur situation sociale dite précaire.

 

Ce qui est encore déroutant dans ce bilan rendu public, c’est la comptabilisation de deux cas de retraités qui se sont donné la mort. On s’interroge sur la cause de leur acte, du moment qu’il s’agit d’une catégorie de personnes dont l’âge dépasse largement la soixantaine d’années. Pourquoi ? Ainsi, pour la première fois, on évoque deux tentatives de suicide de deux élèves. Pourquoi ? Là aussi, les sociologues et autres experts ont du pain sur la planche pour apporter des réponses à ces tentatives.

 

Dans l’énumération des professions concernées par cet acte aussi bien la religion que la raison récusent, les services de la gendarmerie relèvent clairement que les couches des sans profession ont été touchées par un total de 24 suicides et de 42 tentatives, suivies de 5 fonctionnaires qui se sont donné la mort et 3 autres ont tenté de le faire. À la lecture du tableau en question, on met systématiquement en avant les raisons socioéconomiques qui restent les plus plausibles pour recourir un tel comportement. Parmi les causes avancées par la Gendarmerie nationale figure en premier lieu la raison de maladie mentale avec 12 suicides et 7 tentatives. S’ensuit la dépression nerveuse avec 3 cas et 5 tentatives.

Les problèmes familiaux occupent, quant à eux, la troisième place avec 2 cas et 27 tentatives. Ce bilan dénote tout simplement que le phénomène prend de l’ampleur d’année en année. La wilaya de Béjaïa demeure en tête de liste des bilans du suicide.

 

source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=93875

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    • @youcef17fr c'est où ? Donc de nouveaux conteneurs arrivent de Chine contenant les équipements fibre optique (PBO , ONT , ...ect) après la crise maritime en mer Rouge.
    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
    • Alors qu' il n'y a  pas de vdsl pour tous pour augmenter le débit à plus de 20 Méga, certains villages peu habités ont la fibre, situés au pied du Djurdjura sont fibrés depuis plus d'une année .
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