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Soulèvement populaire en Egypte (Suivi de la situation)


Houhou05

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on deverait ouvrir un Topic "Émeute en Egypte : Suivis de la situation et Discussions" comme ça on garde on se mélange pas les pinceaux . merci Modos

 

pardon je me suis trompé j'aurai du proposer d'ouvrir un Topic "Émeutes DANS LE MONDE : Suivis de la situation et Discussions"

 

Evo Morales confronté à une forte contestation sociale

 

 

 

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Evo Morales au côté de son vice-président, Alvaro Garcia Linera (à gauche), samedi à La Paz, au palais présidentiel. Crédits photo : Juan Karita/AP Le chef de l'État bolivien a rétabli provisoirement les subventions sur les carburants, puis annoncé «un dialogue avec le peuple».

 

coeur-.gif La confusion régnait dimanche soir à La Paz. Alors qu'Evo Morales a annoncé le retrait du «décret 748» qui supprimait les subventions aux carburants, provoquant une hausse de 50 à 80% des prix à la pompe, son vice-président, Alvaro Garcia, a reparlé d'une prochaine hausse des carburants dans le cadre «d'un dialogue avec le peuple». Le chef de l'État bolivien avait pourtant expliqué samedi qu'il avait écouté les syndicats et décidé «d'obéir à ce que dit le peuple en abrogeant le décret augmentant l'essence et tout ce qui accompagnait cette mesure».

Mercredi, le président avait tenté de calmer la contestation sociale en promettant des hausses de salaires de 20% pour les personnels de l'armée, de la police, de la santé et de l'éducation pour tenter de couper court à la mobilisation. Mais cela n'a pas suffi. Pire, c'est dans les bastions traditionnels du MAS (Movimiento Al Socialismo), son parti, que la contestation a été la plus forte en fin de semaine.

 

« Va-t'en au Venezuela»

 

La ville-dortoir d'el Alto, qui surplombe La Paz, a été totalement paralysée jeudi. Des péages routiers ont été détruits. Et des appels à la démission d'Evo Morales ont été lancés, rappelant les jours sombres d'octobre 2003 quand la population d'el Alto avait obtenu le départ du président Gonzalo Sanchez de Lozada. «Evo incapable, va-t'en au Venezuela, criait la foule. Nous sommes tous contre le coup bas de ce maudit gouvernement affameur.»

Les manifestations ont également été importantes à Cochabamba. Les leaders indiens Aymaras de Achacachi ont commencé une marche vers La Paz, la capitale. Les producteurs de feuille de coca du Chapare, l'un des fiefs les plus importants de Morales, se sont, eux aussi, mobilisés contre la suppression des subventions aux carburants.

C'est la première fois qu'Evo Morales est confronté à un tel déferlement de mécontentements. Proche d'Hugo Chavez, il appartient à la gauche radicale sud-américaine. Ce syndicaliste - il dirige toujours le syndicat des cocaleros, les cultivateurs de feuille de coca - a construit sa carrière politique grâce au soutien des organisations indigènes et des syndicats.

Facilement réélu en 2009 à la tête de l'État bolivien, Evo Morales avait, lors de son premier mandat, profondément réformé le pays, en nationalisant les hydrocarbures et en développant une politique de promotion des populations d'origine indienne. Mais les résultats concrets de cette politique se font attendre, dans un pays où 60% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Des contestations locales se sont multipliées ces derniers mois. Cette fois, l'augmentation du prix des carburants a cristallisé les mécontentements et déclenché le premier mouvement national contre Morales.

 

Difficultés budgétaires

 

La décision de supprimer les subventions aux carburants était une réponse aux difficultés budgétaires que connaît actuellement l'État bolivien. Le coût des subventions à l'essence est évalué à 750 millions de dollars. «Cette libération du prix des carburants n'est pas destinée à créer un excédent fiscal, mais à contenir une saignée économique» , avait justifié Evo Morales. Son vice-président, Alvaro Garcia, avait expliqué que cette mesure permettrait de «consolider et garantir le modèle de développement productif». Les prix des carburants étaient gelés depuis six ans.

Les problèmes énergétiques sont considérés comme le révélateur de l'un des principaux échecs de la politique de Morales. Depuis la nationalisation de la production d'hydrocarbures, les investissements se font rares. La Bolivie produit 4500 barils de pétrole par jour pour une consommation de 35.000. Elle achète donc son pétrole au Venezuela et à l'Argentine pour le revendre à la population à un prix subventionné. «Avec le prix actuel (27 dollars le baril sur le marché interne), aucun investisseur nouveau ne peut intervenir pour extraire plus de pétrole. C'est le problème de fond, a expliqué Evo Morales. L'unique façon de favoriser les investissements, c'est de payer le prix international.»

Dans la presse d'opposition, certains éditorialistes se sont gaussés de ce qui ressemble à une conversion soudaine au libéralisme d'un des leaders de la gauche radicale sud-américaine.

 

 

source

[video=youtube;DnQOH-NlHC4]http://www.youtube.com/watch?v=DnQOH-NlHC4&feature=player_embedded

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