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Damien Saez


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Artiste a découvrir ou a redécouvrir.

 

Damien Saez , Poète-Auteur-compositeur-interprete-tout terrain

 

mes préférés

 

- Saez : J'accuse

 

http://www.youtube.com/watch?v=KMF9FIIRZlc&feature=related

 

Paroles:

 

Faut du gazoil dans la bagnole,

La carte bleue dans la chatte,

Faut de la dinde pour noel,

Faut bronzer pendant les vacances

Faut du forfait faut du forfait,

Pour oublier la solitude,

Faut des gonzesses à la télé,

Ouais faut des pilules pour bander,

Faut du gazon dans les tabacs,

Il faudrait arrêter dfumer,

La salle de sport sur des machines,

Faut s'essouffler faut s'entraîner,

Faut marcher dans les clous,

Faut pas boire au volant,

Faut dépenser les ptits sous,

Faut du réseau pour les enfants,

Faut ressembler à des guignols,

Faut que tu passes à la télé,

Pour rentrer dans les farandoles,

De ceux qui ont le blé...

Jme ballade dans les grandes surfaces,

J'ai pas assez mais faut payer,

Je cours au gré des accessoires

Et des conneries illimitées,

Les gens parlent mal les gens sont cons,

Au moins tout aussi cons que moi,

A se faire mettrer à sfaire ^^^^^^,

Sûr à sfaire enfanter,

Des bébés par des hologrammes,

Des mots d'amour par satellite,

Mais ces connards ils savent pas lire,

Ils savent même pas se nourrir,

Des OGM dans les bibrons,

Ouais c'est tant mieux ça fra moins con,

Quand ils crèvront en mutation,

Des grippes porcines sur des cochons,

 

Oh non l'homme descend pas du singe,

Il descend plutôt du mouton,

Oh non l'homme descend pas du singe,

Il descend plutôt du mouton...

 

Faut marcher dans les clous,

Faut pas boire au volant,

Faut dépenser ses ptits sous,

Faut du réseau pour tes enfants,

Faut ressembler à des guignols,

Faut passer à la télé,

Faut rentrer dans les farandoles

De ceux qui font le blé...

 

Il parait qu'il faut virer les profs,

Et puis les travailleurs sociaux,

Les fonctionnaires qui servent à rien,

Les infirmières à 1000 euros,

Faut qu'ça rapporte aux actionnaires,

La santé et les hopitaux,

Va tfaire soigner en Angleterre,

Va voir la gueule de leurs métros,

Faut qu'on se fasse une raison,

On a loupé nos transactions,

On s'est laissés prendre le cul,

Par nos besoins nos religions,

Il faut foutre le portables aux chiottes,

Et des coup d'pioche dans la télé,

Faut mettre les menottes

A chaque présentateur du JT...

 

J'accuse !

Au mégaphone dans l'assemblée !

J'accuse ! J'accuse ! J'accuse !

Au mégaphone dans l'assemblée !

 

Faut du gazoil dans la bagnole,

La carte bleue dans la chatte,

Faut de la dinde pour noel,

Faut bronzer pendant les vacances

Faut du forfait faut du forfait,

Faudrait de l'herbe dans les tabacs,

La salle de sport sur des machines,

Faut s'essouffler faut s'entraîner,

Jme ballade dans les grandes surfaces,

J'ai pas assez mais faut payer,

Je cours au gré des accessoires,

Et des conneries illimitées,

Jme ballade dans les grandes surfaces,

J'ai pas assez mais faut payer,

Je cours au gré des accessoires,

Et des conneries illimitées...

 

Eh eh eh...

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Saez: Jeune et Con

 

 

Paroles:

 

Encore un jour se lève sur la planète France

Je sors doucement de mes rêves

Je rentre dans la danse comme toujours

Il est huit heures du soir

J'ai dormi tout le jour

Je me suis encore couché trop tard

Je me suis rendu sourd

 

Encore, encore une soirée où la jeunesse France

Encore, elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens

Alors on va danser, faire semblant d'être heureux

Pour aller gentiment se coucher mais demain rien ira mieux

 

Refrain :

Puisque on est jeune et con

Puisque ils sont vieux et fous

Puisque des hommes crévent sous les ponts

Et ce monde s'en fout

Puisqu'on est que des pions

Contents d'être à genoux

Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous

Devenir fous, devenir fous...

 

Encore un jour se léve sur la planète France

Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves

Je connais trop la danse

Comme toujours, il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour

Je sais qu'on est quelques milliards ? chercher l'amour

 

Encore, encore une soirée où la jeunesse france

Encore, elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence

Alors elle va danser faire semblant d'exister

Qui sait ?

Si on ferme les yeux on vivra vieux

 

Refrain

Puisque on est jeune et con

Puisque ils sont vieux et fous

Puique les hommes crévent sous les ponts

Et ce monde s'enfout

Puisqu'on est que des pions

Contents d'être à genoux

Puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous

Devenir fous, devenir fous...

 

Encore un jour se léve sur la jeunesse france

J'ai perdu mes rêves, je connais trop la danse

Je sais qu'on est quelques milliards

 

Encore un jour se léve sur la planète France

Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves

Je connais trop la danse

Comme toujours, il est huit heures du soir

J'ai dormi tout le jour

Je sais qu'on est quelques milliards

A chercher l'amour

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Saez : Ma petite couturière

 

[video=youtube;K6VV91ea-s0]http://www.youtube.com/watch?v=K6VV91ea-s0

 

Paroles:

 

 

Ma petite couturière,

elle est pas haute couture,

mais faut voir quand elle cout

des ourlés à mon cœur.

Ma petite couturière,

elle connaît les mesures,

de mon cœur éperdu,

là dans la fourmilière.

 

Des trous dans les tricots,

et les bas qui s'effilent,

au fil du temps tu vois,

passer sur la machine.

 

Fini les travailleuses,

bonjour les plasticiennes,

l'heure est aux dépensières,

aux abeilles en guêpières.

 

Faut jeter les bobines,

oui le film est fini,

du temps des gabardines,

faut laisser ton boulot

pour d'autres ouvrières,

pour d'autres solidaires,

dans d'autres fourmilières,

à d'autres couturières.

 

Y a des œillets perdus,

pendants aux boutonnières,

quand les points de couture,

tournent au point de suture.

 

En ligne les brodeuses,

c'est le temps des chômeuses,

c'est l'heure de rendre la blouse,

de tremper les mouchoirs.

 

Habillez les jupons,

sûr en fichu des pailles,

puisque tous les patrons,

nous laissent sur la paille.

 

Ma petite couturière,

elle est pas haute couture,

elle est prête à porter,

le monde à bout de bras.

Ma petite couturière,

elle connaît les mesures,

de mon cœur éperdu,

là dans la fourmilière.

 

Fini le temps des cerises,

des écharpes pour deux,

dire que même à l'usine,

il faudra dire adieu.

 

Merci bien mon bon maitre,

merci bien mon monsieur,

de m'en donner toujours,

de quoi pisser par les yeux.

 

Ils ne parlent pas pour nous,

ils nous vendent l'âme et c'est tout,

ils sont bons qu'à promettre,

et nous bons qu'à nous faire mettre.

 

Ouais l'aiguille s'est plantée,

dans le cœur des copines,

jetez les dès à coudre,

l'avenir s'est cassé.

 

Les lacets à nos cœurs,

les chaînes à nos chevilles,

fini les fleurs en bouton,

planquées dans les bustiers.

 

Ma petite couturière,

elle est pas haute couture,

mais faut voir quand elle cout

des ourlés à mon cœur.

Ma petite couturière,

elle connaît les mesures,

de mon cœur éperdu,

là dans la fourmilière.

De mon cœur éperdu,

là dans la fourmilière.

Ma petite couturière

Ma petite couturière

Ma petite couturière

Ma petite couturière

Ma petite, ma petite,

Ma petite couturière !

 

Ouvriers l'ombre est le cœur de nos vies qu'on a laissées saigner dans le fond des gouttières,

Toujours sur les avenues, les révolutionnaires tendent la main à des gens qui n'en pensent pas moins.

Toujours sur le métal hurlant des machines,

A l'usine elle retourne au charbon

Elle retourne à la mine ma jolie figurine elle rassemble et ressert les boulons.

Elle est pas haute couture elle est prête à porter le monde à bout de bras.

Ma petite ouvrière là dans la fourmilière elle retourne à la lutte.

Puisque tout tourne ici :

oui, oui, à la folie !

Puisque tout tourne ici :

oui, oui, à la folie,

oui, oui, oui, à la folie, à la folie,

oui, oui, oui, à la folie, à la folie...

Dans le suppôt bourgeois,

si c'est plutôt Versailles,

qui fait la rebellion,

rock'n'roll de grand-mère,

ouais si c'est pas l'époque,

où rêvent des camarades,

Ô solidaire ami,

si c'est pas la tendance,

si l'époque est fashion,

tous les soirs au charbon,

quand ça sent la misère,

moi c'est vrai que j'préfère

toujours sur la machine,

ma petite couturière,

elle ressert les boulons.

Dire qu'on en vient à r'gretter,

le travail à la chaîne,

pour des pays plus chauds,

pour des pays moins chers,

pour des pays plus beaux

 

Ouvrière s'est perdue,

cherche reconversion,

le patron a fermé,

tous les champs de coton !

Le patron a fermé,

tous les champs de coton !

Le patron, le patron, le patron.

Ouais eh eh eh eh...

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Saez: Pilule

 

 

Je me lève et je prends des pilules pour dormir

Je prends le métro dans la meute je rêve de partir

Dans des pays où il fait chaud à lautre bout du monde

Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe

Je me lève et je prends des pilules pour dormir

Les jours se ressemblent et ^^^^^^ cest triste à mourir

Quand on a rien pour soi que le chèque de fin dmois

La télé, le canapé et le crédit à payer

 

Je vais les rues je vais les lieux où on ne mattend pas

Ceux que je croise au fond des yeux non ne me voient pas

Je parle à des gens comme moi qui nont lair de rien

Des esclaves en muselière qui nen pensent pas moins

Je fais le mort je fais le fier je fais celui qui existe

Mais dans lombre du miroir je ne vois que du triste

Parano dans les rues ^^^^^^ je parle seul

Toxico au pognon je vais droit au cercueil

En or sil vous plaît je voudrais quon minhume

Mais jai les moyens que de la fosse commune

Un jour cest vrai je vais finir par me trouver un flingue

Et je descendrai dans la rue si tu bouges je déglingue

Ils me mettront au fond du trou une balle dans la tête

Mais ^^^^^^ ça sera pas pire que mon ^^^^^^ de quotidien

 

Je me lève et je prends des pilules pour dormir

Je prends le métro dans la meute je rêve de partir

Dans des pays où il fait chaud à lautre bout du monde

Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe

 

Jai des amis jai des amours je connais pas leur nom

On surfe tous au gré des toiles sûr quon est pris dedans

Sûr quon est rien de rien que du vide que du vent

Sûr quon est rien rien que des morts que morts des vivants

Je rêve un jour de rencontrer les filles de Miami

Et les stations senchaînent moi je sors à Vitry

Dans les couloirs du métro je crache sur les murs

Mais la nation me guette mais la nation me guette

Je suis un homme mort coincé entre quatre murs

Je suis je suis je suis un homme moderne

Je me cogne la tête et jessaie de menfuir

Mais les miradors guettent mais les miradors guettent

 

Je sais quil me regardent en haut du haut des satellites

Dans mes rêves dAmérique moi je tente de fuir

Le lendemain qui mattend ? Le couteau

Le couteau dans le dos

Je sais bien au fond de moi-même quils veulent me faire la peau

Trois jour dans le métro moi je suis le troupeau

direction labattoir

A quatre pattes sur le dos

Ils me mettrons comme ils ont mis mes parents et les tiens

 

Pour quun ^^^^^^ dactionnaire nage avec les dauphins

 

Je me lève et je prends des pilules pour dormir

Je prends le métro dans la meute je rêve de partir

Dans des pays où il fait chaud à lautre bout du monde

Loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe

Je me lève et je prends des pilules pour dormir

Les jours se ressemblent et ^^^^^^ cest triste à mourir

Quand on a rien pour soi que le chèque e fin dmois

La télé, le canapé et le crédit à payer

 

Amphétamine sous lexomil extasie sous valium

Lhéroïne de mes nuits des acides dans les chewing-gums

Des cachets pour maman des antidépressiants

Du viagra pour les vieux et des calmants pour les enfants

Neuroleptiques toujours sûr quon cherche le jour

Où nous verrons lumière dans tant de contre-jours

Société cest perdu nos amours sous tranquilisant

Qui sommeillent dans les cœurs des métros de perdants

Dis quand viendra le jour où nous retrouverons flamme ?

Ici tout est fini paris nest plus Paris

Chez les gauchistes dans la droiture chez les anars de mon pays

Y a les télés qui sallument

Et les filles qui disent oui

 

Satellite extasie

Somnifère sur mon esprit

Est-ce que je verrai un jour les filles de Miami ?

Temps modernes à la mine je cherche qui je suis

Pour un coup de soleil faudra payer le prix

Les pornos et les joints non ne me font plus rien

Moi je crache mon venin à la face du destin

Les stations de métro sont mon unique route

Sous lacide des pluies passer entre les gouttes

Alors la nuit je traîne comme un loup dans la plaine

Qui pourra remplacer e poison dans la veine ?

 

Et je cherche aux étoiles

A qui donner mon corps

Dans les boites à cochons

Je vais sur les dancefloors

Dans les boites à cochons

Je vais sur les dancefloor

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