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Discours d'Obama à l'ONU : les Palestiniens, entre écoeurement et désespoir


Arthur

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Discours d'Obama à l'ONU : les Palestiniens, entre écoeurement et désespoir

 

Le Point.fr - Publié le 22/09/2011 à 18:32

De Cisjordanie au Liban, les Palestiniens ont dénoncé le discours de Barack Obama à l'ONU, accusé d'avoir trahi leur cause.

Discours d'Obama à l'ONU : les Palestiniens, entre écoeurement et désespoir

 

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Dans son discours mercredi à la tribune de l'ONU, Barack Obama, a repoussé la demande d'adhésion pleine et entière d'un État de Palestine à l'ONU. © Adel Hana / Sipa

 

 

Les Palestiniens, sans être vraiment surpris, exprimaient jeudi leur déception et leur colère après le discours "pro-Israël" du président américain Barack Obama qui a opposé une fin de non-recevoir à un État de Palestine à l'ONU. Un millier de Palestiniens ont manifesté à Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie occupée, pour dénoncer Barack Obama, accusé d'avoir trahi leur cause à l'ONU. Rassemblés près de la Mouqata'a, le siège de la présidence de l'Autorité palestinienne, les manifestants ont arboré des banderoles sur lesquelles était écrit : "Honte à ceux qui se prétendent démocratiques" ou "L'Amérique est la tête du serpent". Une manifestation de protestation a également eu lieu à Naplouse (nord de la Cisjordanie) et, à Gaza, environ 300 femmes ont scandé des slogans anti-Obama devant le QG de l'ONU.

 

Dans son discours mercredi à la tribune de l'ONU, Barack Obama, déjà largement déconsidéré aux yeux des Palestiniens, a repoussé la demande d'adhésion pleine et entière d'un État de Palestine à l'ONU. "Quand Obama est entré à la Maison-Blanche, ses idées et ses aspirations nous ont donné de l'espoir. Mais il a montré hier au monde entier que l'Amérique sera toujours aux côtés d'Israël et qu'il n'est pas différent de ses prédécesseurs", a estimé Mohammed Zidane, directeur d'école à Ramallah. La centrale syndicale palestinienne a appelé à des manifestations de protestation vendredi partout dans le monde arabe devant les ambassades des États-Unis.

 

De "sinistres paroles" (quotidien palestinien)

 

Un responsable du ministère palestinien de l'Information Moutawakil Taha a accusé Obama de se conduire "comme un colon israélien". "Quarante-deux veto américains à l'ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l'apartheid dans la région. Le discours d'Obama a démasqué l'Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes", a-t-il commenté. Les trois principaux quotidiens palestiniens de Cisjordanie ont exprimé la même amertume et désillusion, notant que le président américain n'avait fait aucune référence à la colonisation ou aux frontières de juin 1967. "Ses paroles étaient sinistres, plus sombres que du goudron, pour le peuple palestinien, parce que sa priorité est de s'assurer du vote ^^^^ et du soutien de l'AIPAC", le principal lobby pro-Israël aux États-Unis, a estimé Adel Abdoul Rahmane, dans Al-Hayat Al-Jadida.

 

Au Liban, le débat à l'ONU ne suscite que peu d'espoir chez les réfugiés palestiniens, confinés dans des îlots de misère. "Un État palestinien, ça changera quoi pour nous ?" lance Mahmoud Nadwé, réfugié de 17 ans dans les camps de Sabra et Chatila à Beyrouth. "Une reconnaissance de l'État de Palestine, c'est très positif, mais, pour nous, le plus important, c'est le droit au retour", affirme Abou Maher, un des responsables de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) qui chapeaute le Fatah, mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas.

 

4,3 millions de réfugiés

 

Dossier le plus sensible du conflit israélo-palestinien, le droit au retour est revendiqué par les Palestiniens qui ont été poussés à l'exode après la création de l'État d'Israël en 1948. Il est garanti par la résolution 194 des Nations unies, et non par le Conseil de sécurité, sans aucune valeur coercitive pour l'État hébreu. Les réfugiés palestiniens seraient aujourd'hui au nombre de 4,3 millions, répartis entre la Jordanie, le Liban, la Syrie, la bande de Gaza et la Cisjordanie, selon l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

 

Dans les douze camps palestiniens du Liban, le quotidien des habitants se vit dans des dédales de ruelles poussiéreuses où s'élèvent des logements anarchiques collés les uns aux autres, du chômage, et un sentiment d'être réfugié à jamais. "Je sais au fond de moi-même que je ne vivrai jamais en Palestine", lance Mahmoud Hachem, 44 ans. Pourtant, dans chacun des camps, la mobilisation en faveur de l'initiative de Mahmoud Abbas reste de mise. Sur de grandes affiches apparaissent l'immeuble de l'ONU à New York, la photo du président Abbas et celui du leader historique des Palestiniens Yasser Arafat : "Septembre : un droit, une échéance" ou encore "l'État palestinien est un droit auquel nous ne renoncerons pas", lit-on.

 

Le rapporteur de l'ONU s'insurge

 

Jeudi, près de 200 Palestiniens ont manifesté devant le siège de la délégation européenne à Beyrouth pour appeler l'UE à soutenir le projet d'adhésion. "Je veux retourner en Palestine, même pour vivre sous une tente. 60 ans, ça suffit !" lance Hoda al-Asmar, mère de quatre enfants. À 17 ans, Mahmoud, né à Sabra et Chatila, n'a déjà plus d'illusions. Sauf peut-être une seule. "J'aimerais quand même avoir un passeport palestinien. On ne me taxera plus d'être un réfugié." À New York, le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens, Richard Falk, a appelé, jeudi, les États membres des Nations unies à reconnaître la Palestine et a exhorté Israël à "écouter la volonté du peuple palestinien".

 

"Le prochain débat sur l'initiative de la Palestine auprès des Nations unies fournit une occasion importante pour la communauté internationale de répondre à une profonde injustice", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Depuis plus de 44 ans, les Palestiniens de Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, et de la bande de Gaza souffrent de l'oppression d'Israël", a-t-il dit, avant de conclure : "Près de 20 ans de négociations directes ont effectivement donné le temps à Israël de saper la solution de deux États."

 

source: http://www.lepoint.fr/monde/discours-d-obama-a-l-onu-les-palestiniens-entre-ecoeurement-et-desespoir-22-09-2011-1376426_24.php

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Lettre d’Hugo Chavez à l’ONU pour la création d’un état palestinien

 

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Son Excellence

 

 

Monsieur Ban Ki-Moon

Secrétaire général

Organisation des Nations Unies

Monsieur le Secrétaire général ;

Honorables représentants des peuples du monde,

Je m’adresse à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, à cette grande tribune où sont représentés tous les peuples de la Terre, pour réaffirmer aujourd’hui et en ce lieu l’appui total du Venezuela à la reconnaissance de l’État de Palestine, au droit de la Palestine de se convertir en un État libre, souverain et indépendant. Il s’agit là d’un acte de justice historique envers un peuple qui porte en soi depuis toujours toute la douleur et toute la souffrance du monde,

Le grand philosophe français Gilles Deleuze a dit, empruntant l’accent de la vérité, dans son ouvrage mémorable La grandeur de Yasser Arafat : La cause palestinienne est avant tout l’ensemble des injustices que ce peuple a subies et continue de subir. Elle est aussi – oserai-je ajouter – une volonté de résistance permanente et irréductible qui est d’ores et déjà inscrite dans la mémoire héroïque de la condition humaine. Une volonté de résistance qui naît de l’amour pour la terre. Mahmoud Darwish, cette voix infinie de la Palestine possible, nous parle depuis le sentiment et la conscience de cet amour :

Qu’avons-nous besoin du souvenir

 

le Mont Carmel est en nous

et sur nos paupières pousse l’herbe de Galilée

Ne dis pas : Que ne courrions-nous pas comme un fleuve pour le rejoindre

Nous sommes dans la chair de notre pays

Il est en nous

Contre ceux qui soutiennent à tort que ce que le peuple palestinien a souffert n’est pas un génocide, Deleuze soutient avec une lucidité implacable : D’un bout à l’autre, il s’agira de faire comme si le peuple palestinien, non seulement ne devait plus être, mais n’avait jamais été. C’est là - comment dire ? – le degré zéro du génocide : décréter qu’un peuple n’existe pas ; lui nier le droit à l’existence.

À ce sujet, saluons la raison le grand écrivain espagnol Juan Goytisolo lorsqu’il affirme catégoriquement : La promesse biblique de la terre de Judée et de Samarie aux tribus d’Israël n’est pas un contrat de propriété entériné par-devant notaire qui autorise à expulser de leur terre ceux qui y sont nés et qui y vivent. Aussi la solution du conflit du Moyen-Orient passe-t-elle forcément par la justice à rendre au peuple palestinien : telle est la seule voie si l’on veut conquérir la paix.

Nous souffrons et nous indignons en constatant que ceux qui ont subi l’un des pires génocides de l’Histoire se sont convertis en bourreaux du peuple palestinien ; nous souffrons et nous indignons en constatant que le legs de l’Holocauste est la Nakba. Il est simplement indignant tout court de constater que le sionisme continue de recourir au chantage de l’antisémitisme contre ceux qui s’opposent à ses sévices et à ses crimes. Israël a instrumentalisé et instrumentalise d’une façon éhontée et vile la mémoire des victimes. Et il le fait pour pouvoir agir en toute impunité contre la Palestine. Il va sans dire, au passage, que l’antisémitisme est une plaie occidentale, européenne, dont les Arabes ne sont pas partie prenante. De plus, n’oublions pas en plus que c’est le peuple sémite palestinien qui souffre de l’épuration ethnique pratiquée par l’État colonialiste israélien.

Qu’on me comprenne bien : une chose est de refuser l’antisémitisme, autre chose, et une autre, très différente, est d’accepter passivement que la barbarie ^^^^^^^^ impose au peuple palestinien un régime d’apartheid. D’un point de vue éthique, quiconque refuse la première doit condamner la seconde.

Qu’il me soit permis une digression nécessaire : il est franchement abusif de confondre sionisme et judaïsme ; nombre d’intellectuels ^^^^s, tels Albert Einstein et Erich Fromm, se sont chargés de nous le rappeler au fil du temps. Et, aujourd’hui, de plus en plus de citoyens conscients au sein même d’Israël, s’opposent ouvertement au sionisme et à ses pratiques terroristes et criminelles.

Il faut le dire clairement : le sionisme, comme vision du monde, est foncièrement raciste. Ces affirmations de Golda Meir, d’un cynisme atterrant, en sont une preuve criante : Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ! Ce que l’on appelle les Palestiniens n’existe pas. Ce n’était pas comme s’il y avait eu un peuple en Palestine, qui se considérait comme le peuple palestinien, et que nous étions venus, les avions jetés dehors et leur avions enlevé leur pays. Ils n’existaient pas.

Rappelons-nous : c’est dès la fin du XIXe siècle que le sionisme a parlé du retour du peuple ^^^^ en Palestine et de la création d’un État national qui lui soit propre. Cette prise de position s’imbriquait parfaitement dans le colonialisme français et britannique, comme il ferait ensuite dans l’impérialisme yankee. L’Occident a, depuis toujours, appuyé et encouragé l’occupation ^^^^^^^^ de la Palestine par la voie militaire.

Lisez et relisez donc ce document qui est connu historiquement comme la Déclaration de Balfour de 1917 : le gouvernement britannique s’arrogeait la faculté de promettre aux ^^^^s un foyer national en Palestine, en dénigrant délibérément la présence et la volonté de ses habitants. Et rappelons que chrétiens et musulmans ont vécu en paix, des siècles durant, en Terre sainte jusqu’à ce que le sionisme ait entrepris de la revendiquer comme sa propriété entière et exclusive.

Rappelons encore que, dès la deuxième décennie du XXe siècle, le sionisme, profitant de l’occupation coloniale de la Palestine par la Grande-Bretagne, a commencé à développer son projet expansionniste. Et qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le peuple palestinien verrait sa tragédie empirer par son expulsion à la fois de son territoire et de l’Histoire. La résolution 181 des Nations Unies – ignominieuse et illégale – recommanda en 1947 la partition de la Palestine en un État ^^^^, en un État arabe et en une zone sous contrôle international (Jérusalem et Bethléem), concédant ainsi – quelle honte ! – 56% du territoire au sionisme pour qu’il y constitue son État. Cette Résolution violait de fait le droit international et bafouait d’une manière flagrante la volonté des grandes majorités arabes : le droit des peuples à l’autodétermination devenait lettre morte.

De 1948 à nos jours, l’État ^^^^^^^^ a poursuivi sa stratégie criminelle contre le peuple palestinien. Pour ce faire, il a toujours pu compter sur un allié inconditionnel : les États-Unis d’Amérique. Et cette inconditionnalité se traduit par un fait bien concret : c’est Israël qui oriente et fixe la politique internationale étasunienne au Moyen-Orient. Edward Saïd, cette grande conscience palestinienne et universelle, soutenait avec force raison que tout accord de paix qui se construirait sur l’alliance avec les USA, loin d’amenuiser le pouvoir du sionisme, le confortera.

To^^^^ois, contrairement à ce qu’Israël et les États-Unis prétendent faire croire au monde à travers les multinationales de la communication et de l’information, ce qui est arrivé et ce qu’il continue d’arriver en Palestine n’est pas – disons-le avec Saïd – un conflit religieux : c’est un conflit politique marqué du sceau du colonialisme et de l’impérialisme ; ce n’est pas un conflit millénaire : c’est un conflit contemporain ; ce n’est pas un conflit qui est né au Moyen-Orient : c’est un conflit qui est né en Europe.

Quel était et quel est encore le nœud du conflit ? Le fait qu’on privilégie dans les discussions et les analyses la sécurité d’Israël, jamais celle de la Palestine. L’histoire récente le corrobore : il suffit de rappeler la nouvelle équipée génocidaire déclenchée à Gaza par Israël à travers l’opération Plomb fondu.

La sécurité de la Palestine ne peut se réduire à la simple reconnaissance d’un auto-gouvernement et d’un auto-contrôle policier limités dans ses « enclaves » de la Rive Ouest du Jourdain et de la bande de Gaza, tout en ignorant non seulement la création de l’État palestinien dans les frontières antérieures à 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, les droits de ses nationaux et le droit de son peuple à l’autodétermination, mais encore le droit à la compensation et le droit au retour de la moitié de la population palestinienne dispersée dans le monde entier, aux termes de la Résolution 194.

Il n’est pas croyable qu’un pays, Israël, qui doit son existence à une résolution de l’Assemblée générale puisse mépriser à ce point les résolutions émanant des Nations Unies ! Voilà ce que dénonçait le père Miguel D’Escoto quand il réclamait la fin du massacre de la population de Gaza fin 2008 et début 2009.

Monsieur le Secrétaire général ;

Honorables représentants des peuples du monde,

On ne saurait ignorer la crise des Nations Unies. Nous avons soutenu en 2005, devant cette même Assemblée générale, que le modèle des Nations Unies était épuisé. Le fait que le débat sur la question de Palestine ait été ajourné et qu’on soit en train de le saboter ouvertement en est une nouvelle confirmation.

Washington ne cesse de répéter depuis plusieurs jours qu’il opposera son veto, au Conseil de sécurité, à ce qui sera une résolution majoritaire de l’Assemblée générale : à la reconnaissance de la Palestine comme membre de plein droit de l’ONU. Nous avons d’ores et déjà déploré, aux côtés des nations sœurs qui constituent l’Alliance bolivarienne des peuples de Notre Amérique (ALBA), dans laDéclaration de reconnaissance de l’État de Palestine, qu’une aspiration si juste soit bloquée par ce biais. L’Empire, nous le savons tous, prétend dans ce cas comme dans d’autres imposer un deux-poids-deux-mesures dans l’arène internationale : c’est là la double morale yankee qui, tout en violant le droit international en Libye, permet à Israël de faire ce qu’il lui chante, devenant ainsi le principal complice du génocide que la barbarie ^^^^^^^^ commet contre les Palestiniens. Je rappelle une phrase de Saïd qui met bien le doigt sur la plaie : compte tenu des intérêts d’Israël aux États-Unis, la politique de ce pays au Moyen-Orient est donc israélocentriste.

Je voudrais conclure en faisant entendre la voix de Mahmoud Darwish dans son mémorable poème Sur cette terre :

Il y a sur cette terre ce qui mérite de vivre

 

il y a sur cette terre,

le commencement des commencements,

la fin des fins.

 

On l’appelait Palestine et on l’appelle désormais Palestine.

Madame, je mérite, parce que vous êtes ma dame,

je mérite de vivre.

Elle continuera de s’appeler la Palestine. La Palestine vivra et vaincra ! Vive la Palestine libre, souveraine et indépendante !

Hugo Chávez Frías

 

Président de la République bolivarienne du Venezuela

 

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si les arabes avait des Hugo Chávez et des Mahmoud Ahmadinejad , on serait les maîtres du monde.[/size][/size]

 

les dirigent arabe actuel ne ce souci que de leur chaise, comme si ils allaient vivre l'éternité, pourquoi est ce qu'ils ne fassent pas un seuls grand geste quitte a laisser le pouvoir, ça ne leur sera que bénéfique

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