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Normalisation dans les TIC : Vers la création d’un centre régional en algérie


Invité salimdz

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Normalisation dans les TIC : Vers la création d’un centre régional en algérie

 

Lundi 26 septembre à 22:26

 

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«Les entreprises activant dans le secteur des technologies de l’information et de la communication gagneront plus si elles se mettent à développer de nouvelles démarches qui s’adaptent aux normes internationales».

 

C’est ce qu’a indiqué, hier à Alger, le ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, à l’ouverture de l’atelier régional de l’Union internationale des télécommunications (UIT) portant normalisation.

 

En présence de la présidente du Conseil de l’ARPT, Zohra Derdouri, du Directeur du bureau de la normalisation des télécommunications au niveau de l’UIT, Malcoln Johnson, la SG de l’Organisation arabe des TIC, Khadidja Hamouda Ghariani et autres personnalités arabes et africaines, M. Benhamadi a indiqué que «l’expérience des pays avancés dans le domaine des TIC prouve que fournir aux citoyens un contenu de TIC utile est aujourd’hui aussi important que la fourniture de l’accès lui-même aux TIC». Au fil de son discours, le ministre a relevé que les efforts de normalisation des TIC en Algérie sont portés sur la mise en place de mode d’interopérabilité entre systèmes et équipements «pour une meilleure adaptation» avec l’environnement technologique actuel. «Cette interopérabilité est pour nous, d’autant plus nécessaire, qu’elle est une des clés de la réussite du processus d’accélération de l’usage des TIC dans l’administration publique qui constitue un des objectifs majeurs du programme national e-Algérie», a-t-il souligné. Il s’agit d’assurer de manière sécurisée et interopérable la gestion des procédures électroniques entre les différentes administrations de l’Etat et les différents niveaux du gouvernement dont le prérequis nécessaire est la mise en place d’un réseau interadministratif, a-t-il expliqué.

 

Revenant au thème de l’atelier, M. Benhamadi a exprimé son souhait de voir cet espace de réflexion «aider l’Algérie à promouvoir davantage ses systèmes d’anticipation des innovations en matière de TIC».Pour sa part, la présidente de l’ARPT a parlé de la fracture numérique entre les pays du Nord et ceux du Sud de la planète, notamment dans les pays arabes. «Avec la standardisation des outils TIC, les habitants des pays en voie de développement passeront du statut de simple consommateur à celui d’acteur», a-t-elle précisé. Afin de «connecter le monde, réduire la fracture numérique, développer les communications d’urgence et autre», Mme Derdouri propose de créer un centre régional de la normalisation en Algérie, une idée appuyée par le ministre du secteur. «L’Algérie se réjouirait d’accueillir un tel organisme et de mettre son expérience à son service», a-t-elle souligné avant de préciser que ce centre est au stade de projet. Pour ce qui est de l’atelier régional sur la normalisation, il vise, selon Mme Derdouri, à «dispenser des conseils concrets et de bonnes pratiques sur la participation des pays en développement à l’élaboration de normes mondiales».

 

De son côté, Malcoln Johnson a indiqué qu’«on devrait s’efforcer de normaliser les produits de télécommunication afin de permettre aux clients d’utiliser les produits et services proposés par n’importe quel fabricant et n’importe quel fournisseur de services». S’engageant à œuvrer à la réussite de ce programme, M. Johnson a fait savoir aux participants qu’une série de recommandations concernant la mise en place de laboratoires visant à tester la conformité et l’interopérabilité des équipements et des systèmes dans les pays en développement était en cours de formulation. Les tests de conformité et d’interopérabilité évaluent la capacité des produits de télécommunication à répondre aux exigences techniques. Et le degré de conformité attribué au produit permet aux fournisseurs et aux utilisateurs de se faire une idée des performances de l’équipement lorsqu’il se trouve connecté à un réseau intégrant d’autres équipements et services. «L’UIT œuvre à fixer les normes internationales qui doivent être appliquées, non seulement au niveau national ou régional mais aussi à l’échelle mondiale», a déclaré M. Johnson.

 

L’intervenant a appelé à ce que les normes soient non discriminatoires pour assurer que tout fabricant ou fournisseur dispose des droits de fabriquer ce genre d’équipements ou d’offrir des services conformes aux normes.

 

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    • @popmpopm tu as fais comment pour accéder au mode superadmin? j'ai pas bien compris le truc avec le numéro fixe.. de base c'était telecomadmin/admintelecom pour le huawei mais maintenant ca marche plus..
    • Enfin le superadmin ... Enfin tous les option  Je pense que le nom d'utilisateur et mot de passe de la connexion est le numéro de téléphone du fix avancé par 3 lettres et la même chose pour mp c'est ce que j'ai trouvé.. Je bidouille mais sans internet il mon installé le modem sans signal los mais le fix marche bizarre le technicien ma dit d'attendre 1 heure mais après 5 heure y'a rien j'ai appelé le 12 il mon dit que si elle ne serait pas activé par votre agence alors demain en va l'activé mais moi j'ai un doute lui même a appelé le 12 il ont dit que le signale ne pas stable alors m'a dit que peut être il ya du la poussière il a sifflet un peut dans le trou de la boîte 🤣🤣 moi ma conclusion c'est du bricolage tous ca je vais le contacté dimanche avant que ligne soit rétabli sinon je vais resté avec une connection de batata ellah yej3al el khir  
    • @youcef17fr c'est où ? Donc de nouveaux conteneurs arrivent de Chine contenant les équipements fibre optique (PBO , ONT , ...ect) après la crise maritime en mer Rouge.
    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
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