Aller au contenu
Règlement du forum ×
IPTV et arnaques ×

Affaire du bébé Manil - Montant de la dette de la CNAS en France


Invité salimdz

Messages recommandés

Affaire du bébé Manil

 

Montant de la dette de la CNAS en France : des chiffres exagérés

 

Manil.jpg

 

Depuis début janvier, le cas du petit Manil, 8 mois, atteint d’une maladie génétique rare nécessitant une greffe de moelle osseuse (lire), a mis en lumière un différend de taille entre les assurances maladie algérienne et française. La CNAS (Caisse nationale d’assurances sociales) présente en effet d’importants impayés concernant des patients algériens auprès de la sécurité sociale française.

 

Début janvier, la radio française RTL faisait état d’une dette d’un montant de 600 000 euros. Ce matin, sa concurrente Europe 1 parle quant à elle d’une somme de 600 millions d’euros, soit 10 % du déficit annuel de l’assurance maladie française. La radio privée évoque pour le calcul de ce chiffre « un pointage réalisé par les autorités françaises », sans plus de précisions.

 

Contacté par TSA, un haut responsable de la CNAS, qui souhaite rester anonyme, juge ce chiffre « fantaisiste, irréaliste. C’est de la folie ! (…) J’ai discuté ce matin avec un haut responsable de la sécurité sociale française, qui m’a affirmé que le chiffre de 600 millions n’émanait pas de son institution et qui promet de rectifier le tir ». Il évoque pour sa part une dette cumulée auprès des hôpitaux français de « 20 millions d’euros », 15 millions pour l’APHP (Assistance publique des hôpitaux de Paris) et le reste auprès des hôpitaux de Lyon et de Marseille.

 

L’Algérie va payer sa dette

 

Le responsable « défie les autorités françaises et les hôpitaux de confirmer ce chiffre avancé ce matin par la presse française ». Notre source affirme que « l’Algérie n’est pas à l’origine du déficit de la sécurité sociale. Pour lui, ce ne sont pas les 500 malades envoyés chaque année en France qui « peuvent coûter 600 millions d’euros ». « Il y a trois millions d’Algériens qui entrent en France chaque année, certains partent pour des soins à leurs frais. Est‑ce que la CNAS est responsable de leurs factures impayées, s’il en existe ? », interroge‑t‑il. Pour lui, ce débat n’est que « polémique » à l’aube de l’élection présidentielle française. Il assure que « l’Algérie va payer sa dette de 20 millions, mais sur la base de justificatif. Pas plus tard que cette semaine, l’hôpital de Strasbourg était incapable de nous fournir un justificatif du montant de la facture due par la CNAS ».

 

Manil bientôt pris en charge

 

Notre source affirme que le cas du bébé Manil est en voie d’être réglé : « Il recevra les soins nécessaires dans les plus brefs délais. C’est la CNAS qui va prendre en charge la totalité des frais. L’Algérie ne demande pas l’aumône ».

 

Du côté de l’Ambassade de France, selon une source autorisée contactée par TSA, on apprend que « la demande de visa pour le petit Manil est parvenue seulement ce jeudi matin à l'Ambassade ». La même source précise par ailleurs qu’il existe deux types de dettes auprès de l’Assurance maladie française.

 

La dette publique, qui a trait à la prise en charge, par la France et à la demande de la CNAS, d’un patient algérien : « La CNAS ne paie alors que le montant de l'évaluation initiale et pas les frais réels, souvent dix fois supérieurs. Il y a là une dette évaluée de l'ordre de dizaines de millions d'euros. Le cas du petit Manil, très médiatisé, s'inscrit dans cette procédure ».

 

La dette privée, quant à elle, concerne un Algérien sans couverture sérieuse qui se présente à l’hôpital : « On lui "découvre" une pathologie, il se fait soigner et personne ne paie. C’est cette dette qui est évaluée sans grande précision à des centaines de millions d'euros, mais pas forcément 600 millions », précise notre source.

 

source

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L’Algérie et la France parviennent à un accord pour son hospitalisation

 

Le bébé Manil sauvé

 

le 14.01.12 | 01h00

 

actu5-1_821167_465x348.jpg

Le bébé Manil. trans.gif trans.gif

 

Le transfert du bébé Manil s’est fait à titre exceptionnel, «pour des raisons médicales humanitaires», explique le ministère français de la Santé l Une réunion est prévue à la fin du mois en cours entre les deux parties afin de régler un contentieux qui oppose la CNAS à plusieurs hôpitaux français. Un montant de 34 millions d’impayés en 2011, alors que seulement 430 malades algériens ont été transférés pour soins.

Immense soulagement. La Caisse nationale d’assurance sociale (CNAS) a fini par conclure un arrangement avec le ministère français de la Santé pour l’hospitalisation urgente du bébé Manil, en attente d’une greffe de moelle osseuse depuis deux mois. Souffrant d’un déficit immunitaire combiné sévère, lié au chromosome X, maladie héréditaire rare qui ne peut être soignée en Algérie, le cas de ce bébé de 8 mois a fait couler beaucoup d’encre en Algérie et en France ces dernières semaines, dévoilant ainsi le contentieux épineux qui oppose la CNAS algérienne à plusieurs hôpitaux français.

 

En dépit de la convention bilatérale sur les soins de santé, entrée en vigueur en 1981, qui lie les deux pays, les hôpitaux français refusent depuis quelques semaines d’admettre les malades assurés algériens. La raison ? Les impayés de la CNAS qui ont atteint les 34 millions d’euros pour l’année 2011, annonce le ministère français de la Santé dans un communiqué de presse rendu public hier. Le contentieux sur la question des impayés de l’Algérie, opposant les hôpitaux français à la CNAS ne date pas d’hier, mais il n’ est jamais arrivé jusqu’à remettre en question les conventions bilatérales de 1981.

 

Et pour cause, les impayés algériens ont atteint des sommes faramineuses en 2010. Près de 40 millions d’euros de créances présentées en 2010 alors qu’elles n’étaient que d’un million en 2009, selon le Centre de liaison international et européen de la sécurité sociale (CLEIS) qui s’étale sur le cas Algérie dans son dernier rapport, dont El Watan a pu se procurer une copie.

 

Impayés ou surfacturation ?

 

L’Algérie explique ses impayés par plusieurs arguments. «Les hôpitaux français tenteraient de faire du chiffre sur le dos des Algériens», expliquent plusieurs sources au fait des transferts des malades algériens en France. Pour ce faire, ils prolongeraient les délais d’hospitalisation et initieraient des examens supplémentaires pour chaque patient admis en France, ce qui implique des factures très salées. Les Français, de leur côté, parlent de pratique rigoureuse de la médecine, qui ne peut être édictée à distance. Impayés ou surfacturation ? Le contentieux est loin d’être réglé, étant donné que le transfert du bébé Manil se fait à titre exceptionnel, «pour des raisons médicales humanitaires», explique le ministère français de la Santé.

 

«Mais la gestion de cette situation humanitaire ne doit pas pour autant occulter la nécessité de remédier au recouvrement des créances de la Caisse nationale d’assurance sociale algérienne auprès des établissements de santé français», est-il encore souligné. Une réunion est prévue à la fin du mois, entre les deux parties pour trouver une voie d’apaisement.

 

source

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Arrivée jeudi à Lyon du bébé Manil en vue d'une greffe de moelle osseuse

 

 

Manil, le bébé algérien souffrant d'une maladie immunitaire sévère obligeant à une greffe rapide de moelle osseuse, arrivera jeudi à Lyon pour y être opéré à l'Institut d'hématologie et d'oncologie pédiatrique, a‑t‑on appris mercredi auprès de l'avocat de la famille. L'enfant, âgé de 8 mois, fera le voyage depuis l'Algérie avec sa sœur aînée, qui sera son donneur, et tous deux seront hospitalisés dans les services du professeur Yves Bertrand, a précisé à l'AFP Me Alain Garay.

 

Cette opération de la dernière chance, impossible à réaliser en Algérie, était jusqu'à présent bloquée en France en raison d'un contentieux financier avec la sécurité sociale algérienne (Cnas). Plusieurs hôpitaux français, démarchés depuis novembre par son père, Mouloud Blidi, avaient en effet refusé de prendre en charge le petit Manil en raison d'impayés de la Caisse nationale d'assurance sociale algérienne (Cnas), dont la dette globale s'élève à 34 millions d'euros. Le ministère de la Santé a indiqué vendredi que la France était disposée à accueillir Manil « pour des raisons médicales et humanitaires évidentes », tout en soulignant que « les frais médicaux et d'hospitalisation de l'enfant en France » resteraient à la charge de la Cnas.

 

Selon M. Blidi, celle‑ci aurait versé récemment un « dépôt de garantie auprès de la Banque de France » pour débloquer le dossier. Les Hospices civils de Lyon, qui gèrent le service d'hématologie pédiatrique, se disent très réservés quant à l'engagement de la Cnas de payer l'hôpital. Selon eux, la durée d'hospitalisation, qui s'annonce très longue, dépendra des résultats de l'opération. Le petit Manil est atteint d'un « déficit immunitaire combiné sévère » lié au chromosome X (SCID‑X), causé par une anomalie sur un gène transmis par la mère aux enfants masculins, les privant de leurs capacités immunitaires.

 

source

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...
Ben quand on se fait soigner à l'étranger il faut payer !!! Sinon changer de pays. Mais qui va se soigner à l'étranger ???

 

l'histoire d'el watan et la cnas n'a riena voir avec l'histoire du bébé manil ... je t'invite a lire cet article

 

http://lequotidienalgerie.org/2012/01/22/medias-pourquoi-la-cnas-veut-etrangler-financierement-el-watan/

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

suis tombé sur cette video. ET je me pose des questions. Si la CNAS a finalment pris en charge le bébé Manil. A quoi sert l'argent qui a été versé sur le compte ouvert à cet effet ? Vraiment j'aimerai juste comprendre.

L'affaire de la CNAS est lié à cette affaire puisque la France a refusé de soigner ce bébé parceque justement elle estime que l algérie n'a pas payé ses dettes.

Merci pour vos éclairages

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • Messages

    • Aller pour rigoler sur le epaiement...! Etusa annonce...une révolution hahaah https://www.algerie360.com/etusa-lancement-du-service-de-paiement-electronique/?fbclid=IwAR1kToNrXbm9iIqtZVB417vl3-ApL6rwvv4qDZDQHop-BPYF23UpUeMQ_ew
    • Y a personne pour confirmer? Si ça coûte rien je vais y aller demain, si je dois payer, ça va attendre lol
    • Bonjour je suis à la recherche de xtream code illimité avec de bon serveur 
    • @laliche je viens d'essayer mais ca ne marche pas, le seul moyen d'accéder au mode superadmin c'est de décrypter le fichier de configuration xml.. je viens de trouver le tutoriel que tu as publié   
    • Plus de 15 applications VPN gratuites sur Google Play utilisaient un SDK malveillant, transformant les appareils Android en proxys résidentiels. Les chercheurs de Human Security ont découvert que toutes les applications en question utilisaient un kit de développement logiciel (SDK) de LumiApps, qui contenait « ProxyLib », une bibliothèque golang pour effectuer le proxy. En mai 2023, ils ont identifié la première application utilisant ProxyLib, un VPN Android gratuit appelé Oko VPN. Par la suite, les chercheurs ont trouvé la même bibliothèque utilisée par le service de monétisation des applications Android LumiApps, comme ils l'indiquent dans leur rapport : « À la fin du mois de mai 2023, l'équipe de Satori a remarqué une activité sur des forums de hackers et de nouvelles applications VPN faisant référence à un SDK de monétisation, lumiapps[.]io. » Après une enquête poussée, il apparaît que ce SDK possède exactement les mêmes fonctionnalités et utilise la même infrastructure de serveur que les applications malveillantes analysées lors de l'enquête sur la version précédente de ProxyLib. LumiApps est utilisé légalement à des fins d'études publicitaires. Ils ont pu ainsi répertorier un ensemble de 28 applications qui utilisaient la bibliothèque ProxyLib pour transformer les appareils Android en proxys :     Lite VPN     Anims Keyboard     Blaze Stride     Byte Blade VPN     Android 12 Launcher (by CaptainDroid)     Android 13 Launcher (by CaptainDroid)     Android 14 Launcher (by CaptainDroid)     CaptainDroid Feeds     Free Old Classic Movies (by CaptainDroid)     Phone Comparison (by CaptainDroid)     Fast Fly VPN     Fast Fox VPN     Fast Line VPN     Funny Char Ging Animation     Limo Edges     Oko VPN     Phone App Launcher     Quick Flow VPN     Sample VPN     Secure Thunder     Shine Secure     Speed Surf     Swift Shield VPN     Turbo Track VPN     Turbo Tunnel VPN     Yellow Flash VPN     VPN Ultra     Run VPN Toutefois, on ignore si les développeurs d'applications gratuites savaient que le SDK transformait les appareils de leurs utilisateurs en serveurs proxy susceptibles d'être utilisés pour des activités indésirables. Les chercheurs pensent quant à eux que les applications malveillantes sont liées au fournisseur russe de services proxy résidentiels Asocks, après avoir observé les connexions effectuées sur le site web du fournisseur de proxy. Le service Asocks est souvent promu par les cybercriminels sur les forums de piratage.
×
×
  • Créer...