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Ferhat Mhenni et l’insulte aux Martyrs


Invité salimdz

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Pour lui, la guerre d’indépendance est un «malentendu»

 

Ferhat Mhenni et l’insulte aux Martyrs

 

le 19.01.12 | 01h00

 

Il est des moments dans la vie d’un homme qui marquent son heure de gloire ou de déclin. Ferhat Mhenni a eu droit à ce deuxième sort réservé à ceux de qui l’histoire se détourne et continue son chemin.

L’initiateur et promoteur du projet d’«autonomie-indépendance» de la Kabylie, Ferhat Mhenni, a franchi, dans sa quête de crédibilisation de ce projet, le seuil de l’indélicatesse et de l’affront. Le chef du MAK a tenu des propos insultants vis-à-vis de la Kabylie et de la Guerre de libération nationale et ce, dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale française, à l’invitation de son ami député et ex-ministre UMP, Eric Raoult. «De Sidi Ferruch en juillet 1830 à la bataille d’Icharridène le 24 juin 1857, de l’insurrection de 1871 à celle du 1er novembre 1954, de l’émigration kabyle en France tout au long du XXe siècle, dont notamment les douloureux évènements à Paris du 17 Octobre 1961, au flux massif des sans-papiers kabyles issus de la révolte populaire du Printemps noir en 2001, la France et la Kabylie ont été marquées par un malentendu qu’il est enfin temps de dépasser», a dit Ferhat Mhenni lors d’une rencontre organisée à l’Assemblée française à l’occasion de la célébration de Yennayer, le nouvel an berbère célébré pourtant par toute l’Algérie et tous les Amazighs. Ainsi, pour Ferhat Mhenni, la colonisation française et le combat pour l’indépendance nationale, qui a coûté la vie à plus d’un million d’Algériens, n’ont été qu’«un malentendu» qui «n’a jamais été traité pour des raisons géopolitiques».

 

L’Assemblée française, qui avait décrété les effets «positifs» de la colonisation, n’a pas été jusqu’à traiter la guerre d’Algérie de «malentendu», mais M. Mhenni, en cette veille de célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance, offre sur le plateau de la soumission et de la servilité le sacrifice d’un peuple. «La Kabylie n’ayant pas récupéré sa souveraineté à l’indépendance de l’Algérie, en 1962, par formalisme bureaucratique et protocolaire, son dossier a été transféré à l’Etat algérien qui en use et abuse pour éviter de refermer les plaies du passé qui compromettent la construction d’un avenir de solidarité entre nos deux peuples», a-t-il encore dit sur le ton de la provocation envers cette région qui s’est pourtant vaillamment battue contre la colonisation française et a chèrement payé le prix de sa lutte pour la libération de l’Algérie. Cet aventurier de la politique ira jusqu’à dire que «la Kabylie n’a jamais combattu un peuple ou un pays».

 

Il est pourtant loin d’ignorer que c’est un pays, qui est la France, qui a colonisé son pays, l’Algérie, qui s’en est sorti qu’au prix d’un million et demi de martyrs. Ces derniers ne se sont jamais sentis français ni n’ont voulu le devenir, au grand dam de ce séparatiste qui semble trouver en France soutien et promotion. Ferhat Mhenni, qui est à la politique ce que le feu est à la bouteille de gaz, empilera ses arguments dangereusement sécessionnistes pour cracher sur la fierté de la Kabylie révolutionnaire en disant : «Ce qui oppose aujourd’hui le pouvoir algérien à la Kabylie est bien plus lourd que le malentendu qui a pu exister hier entre la Kabylie et la France jusqu’en 1962.» Un raccourci qui tend à excuser 132 années de statut d’indigénat, de politique de la terre brûlée, de martyre et de souffrances subis par tout un peuple du fait de l’invasion française.

 

Ce «malentendu» dont parle M. Ferhat est pourtant symbolisé par tous ces monuments aux Martyrs que chaque village kabyle expose tel l’emblème d’un combat noble et glorieux, qu’il veut réduire et rendre invisibles au regard de ses hôtes qui n’oseront pas en faire autant.

 

Est-ce ainsi que M. Ferhat veut rendre justice à la Kabylie qui a souffert et continue de souffrir, au même titre que toute l’Algérie, du poids oppressant d’une dictature qui nourrit les divisions tout comme l’avait fait, avant elle, le colonialisme français ? Enlever la Kabylie du sein de l’Algérie pour l’arrimer à la France n’est sûrement pas rendre justice à ce bastion de la résistance qui ne cessera jamais de revendiquer son algérianité, malgré les tentatives de division instrumentalisées par le pouvoir ou par des nostalgiques de «l’Algérie française» d’ici ou d’ailleurs.

 

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Bien avant il été surtout un artiste engagé dans un certain combat, une certaine idéologie qu'il défendait farouchement au côté de beaucoup d'autres, mais ça cété vraiment bien avant, maintenant ce n'ai qu'un mercenaire à la solde de la France et certaines influences opaques qui désirent deviser notre payer pour bien se l'offrir, un opportuniste qui appelle les kabyles à la rébellion; son projet ? fédéraliser l'Algérie pour créer un Etat Kabyle, un Etat Chaoui, Un autre Arabe et ainsi de suite, bref, que des conneries à deux balles, quand je pense que lui et ses acolytes se là coulent douce à rue de la paix et que leurs combat ils le mènent à partir du parlement Français, cela me donne envie de gerber Hachakoum hacha k'derkoum, enfin bref, de toute manières le chien aboi et la caravane passe...ils ne fait que danser du ventre devant les aveugles.

 

@+

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Ferhat Imazighen Imula, est un homme politique et chanteur kabyle...

 

inutile de continuer à lire

 

ui l'on peux etre un artiste en tout genre,ou commercant ou encore scientifique,et etre aussi un homme politique,pourquoi c'est pas concevable,reagane et shwazi furent acteurs et respectivement president et gouverneur,leibniz etait mathematicien et diplomate,a part si c'est le fait qu'il soit kabyle qui derrange,mais bon il souhaite separer le pays,d'autres ont assassiné des heros comme mohamed boudiaf,krim belkacem,mohamed khider,profaner des tombes de chouhada,renvoyé un peuple 2000 ans en arriere....ect,cette semaine encore l'on viens de devaluer de plus la monnaie algerienne,un jour l'on acheterras des pantallons a 300000DA

 

Bien avant il été surtout un artiste engagé dans un certain combat, une certaine idéologie qu'il défendait farouchement au côté de beaucoup d'autres, mais ça cété vraiment bien avant, maintenant ce n'ai qu'un mercenaire à la solde de la France et certaines influences opaques qui désirent deviser notre payer pour bien se l'offrir, un opportuniste qui appelle les kabyles à la rébellion; son projet ? fédéraliser l'Algérie pour créer un Etat Kabyle, un Etat Chaoui, Un autre Arabe et ainsi de suite, bref, que des conneries à deux balles, quand je pense que lui et ses acolytes se là coulent douce à rue de la paix et que leurs combat ils le mènent à partir du parlement Français, cela me donne envie de gerber Hachakoum hacha k'derkoum, enfin bref, de toute manières le chien aboi et la caravane passe...ils ne fait que danser du ventre devant les aveugles.

 

@+

 

Ya pas d'influences opaques ou de puissances étrangères,des interets oui très probablement,j'en ai entendu de cela toute sorte de théorie du complot,une fois je me souviens de quelqu'un qui ma raconter comment François Mitterrand a donné l'ordre de crée le GIA !!!!,certe il peux subsister des traumas du colonialisme,mais un demi siecle plus tard le probleme est entre nous maintenant.

Modifié par zinelh
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un fils de chahid qui déclare que la mort de son pere n'est que le fruit d'un malentendu, et va declarer ca devant le senat francais histoire de leur ^^^^^^ la main (voir autre chose BTW)

mais merde, les francais ne font que dire "demerdez vous entre vous, foutez nous la paix" et eux ne font que les supplier et leur courir aprés (faut voir la droite qui tient le discours d'extreme droite pour aguicher plus d'electeurs)

le "diviser pour mieux reigner" et l'opportunisme a l'etat pur, et le pire, ce genre de guignols n'a mme pas de projets a presenter, de politique a annoncer, d'idées socio-economiques, on s detache de ce grand monstre arabo algerien puis on verra (qui sait, ptetre qu'on passera en mode sangsue de l'onu pour survivre et subvenir a nos besoins) .................... yekhi yekhi

saha ya mssiou, tu veux l'autonomie de "ton peuple", mais ne crois tu pas que pour commencer, il a son mot a dire?? puis se permettre de sortir pareilles aneries alors qu'on vit penard dans son pavillon

j vais citer pour l'exemple Nelson Mandela, il aurait pu se mettre au chaud et dire ce qu'il veut pour soutenir la cause des noirs en Afrique du Sud, mais il est resté chez lui, puis emprisonné pour ses convictions et ses choix

regardez aussi le sinn féin en Irlande (pas l'IRA biensur, on parle de politique), ses derigeants restent dans leur pays, malgré tt, ils preparent leur peuple a une potentielle indepandance, qu'elle soit politique, economique ou sociale

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  • 2 weeks later...

Ferhat Mehenni écrit à El Watan

 

le 01.02.12 | 01h00trans.gif trans.gif

 

Dans son édition du 19 janvier 2012, le quotidien El Watan a publié un article intitulé «Ferhat Mehenni et l’insulte aux martyrs». Aussi, si le droit de réponse est encore en vigueur, je souhaiterais que ma réponse soit publiée.

 

Expurgé des insultes et des noms d’oiseaux dont il m’affuble, le papier se résume à une vanité nationaliste (…) à confronter à la masse des Algériens qui cherchent à fuir leur pays, au fait que même des ministres cherchent à obtenir la nationalité française. L’article a commencé par affirmer que «le chef du MAK a tenu des propos insultants vis-à-vis de la Kabylie et de la guerre de Libération nationale … ». Il a du mal à nommer le président du gouvernement provisoire kabyle, auteur de ce discours lui offrant l’opportunité de crier avec les loups. Il préfère le censurer en le qualifiant de chef du MAK. Or, depuis mai 2010, la présidence du MAK a échu à d’autres personnes et c’est M. Bouaziz Aït Chebib qui en est l’actuel dépositaire. Mon intervention est résumée par ce raccourci : «Ainsi, pour Ferhat Mehenni, la colonisation française et le combat pour l’indépendance nationale, qui a coûté la vie à plus d’un million d’Algériens, n’ont été qu’un malentendu.» Je tiens à rassurer tout un chacun, je ne suis pas un négationniste. Je parle des relations entre la Kabylie et la France et non entre celle-ci et l’Algérie.

 

L’incompréhension entre la France et la Kabylie était si criante qu’elle a été à la base de la guerre d’indépendance de l’Algérie menée pour l’essentiel par la Kabylie et les Kabyles de France. L’histoire finira par leur rendre justice. En continuant de me citer avec cette phrase, «La Kabylie n’ayant pas récupéré sa souveraineté à l’indépendance de l’Algérie, en1962, par formalisme bureaucratique et protocolaire, son dossier a été transféré à l’Etat algérien qui en use et abuse pour éviter de refermer les plaies du passé qui compromettent la construction d’un avenir de solidarité entre nos deux peuples», l’article commente : « a-t-il encore dit sur le ton de la provocation». Où est la « provocation » ? Ce n’est là qu’un fait d’histoire. Libre à d’autres de ne pas l’admettre.

 

Le lourd contentieux franco-kabyle, faute d’émergence d’une Kabylie politique à la fin de la guerre, a bel et bien été transféré à l’Etat algérien qui s’en sert à ce jour comme d’un fonds de commerce qui, au bout de 50 ans, il faut le reconnaître, a fait faillite. Il sera terne le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie et le bilan n’a pas de quoi inciter à parader. Les Kabyles qu’on nie dans leur existence, bafoue dans leurs droits en tant que peuple, réprime, torture et assassine depuis 50 ans, individuellement ou collectivement (1963, 2001) ne se reconnaissent plus dans un pays où pour être acceptés comme des nationaux ils doivent au préalable se renier. Il est ajouté : «Cet aventurier de la politique ira jusqu’à dire que «la Kabylie n’a jamais combattu un peuple ou un pays».

 

Oui ! Les criminels au pouvoir ne sont pas pour vous des aventuriers, car ils ne cherchent pas la liberté des peuples d’Algérie mais leur asservissement. Les artisans du 1er Novembre 1954 étaient, eux aussi, en leur temps, traités d’aventuriers. Ne le saviez-vous pas ? Oui ! La Kabylie n’a combattu que des injustices, des ordres et des systèmes liberticides et iniques. La Kabylie n’a pas livré la guerre contre le peuple français mais à l’ordre colonial. Cependant, la phrase qu’on semble manipuler pour lui faire dire ce qu’elle ne dit pas est la suivante : «Ce qui oppose aujourd’hui le pouvoir algérien à la Kabylie est bien plus lourd que le malentendu qui a pu exister hier entre la Kabylie et la France jusqu’en1962.» L’acteur politique défendant les intérêts de la Kabylie et du peuple kabyle, le président de l’Anavad est dans son rôle en avançant cette formulation. Résumons-nous mieux : Qualifier la parenthèse coloniale de «malentendu» est le propre des responsables résolument tournés vers la construction de l’avenir et non de ceux qui aiment se vautrer dans la douleur du passé. L’histoire ne s’efface pas, elle se dépasse. Ceux qui ont été les héros d’un combat restent pour ce dernier sa fierté éternelle. Mais chaque époque et chaque combat ont leurs héros. Et pour nous, ceux du Printemps noir de Kabylie sont ceux qui méritent aujourd’hui toute notre reconnaissance.

 

De ceux qui sont tombés au champ d’honneur de 1830 à 1962 pour la liberté de notre peuple, nous puisons nos racines les plus puissantes. Les anciens moudjahidine ont toujours notre respect et c’est au régime algérien que s’adressent leurs récriminations de leur inconfort moral et matériel dans une Algérie où des voyous ont confisqué le fruit du combat libérateur.

 

La formule «malentendu» qui exprime cette incompréhension dont a toujours été victime la Kabylie de la part de la France, est un terme diplomatique pour inviter à l’écriture d’une nouvelle page d’amitié et de solidarité dans l’intérêt bien compris de nos deux peuples kabyle et français.

 

Le lieu s’y prêtait à merveille : l’enceinte de l’Assemblée nationale française. Cela fait 50 ans que la guerre d’Algérie est terminée par la victoire des Algériens. Il n’y a plus de raison valable d’entretenir la haine entre nos peuples. La haine est la sous-culture des dictatures et l’ennemie des démocraties. Dès lors que l’Etat indépendant qui s’est substitué à la colonisation a toujours, à l’encontre de la Kabylie, la culture, la morgue et les réflexes du colonisateur d’hier, quoi de plus naturel pour le président du gouvernement provisoire kabyle que de rechercher des alliances pouvant bâtir un avenir de liberté et de respect mutuel ? N’a-t-on pas souvent vu les ennemis d’un jour devenir des amis du lendemain ? Un demi-siècle après la guerre d’Algérie, l’ennemi n’est plus la France mais ceux qui assassinent aujourd’hui nos enfants : le pouvoir algérien et le terrorisme isla.miste.

 

- Paris le 20 janvier 2012.

M. Ferhat Mehenni, président du gouvernement provisoire kabyle

 

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