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Un transistor en oxyde de gallium


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NCIT (l’institut national japonais des technologies de l’information et la télécommunication) a annoncé ce mois-ci avoir développé et testé le premier transistor utilisant un oxyde de gallium (Ga2O3). Il est prometteur selon les chercheurs qui travaillent sur un modèle consommant peu d’énergie et coutant moins cher. Les travaux ont été publiés en ligne sur le site Applied Physics Letter.

[h=4]Un nouveau transistor en oxyde de gallium[/h] Le transistor en silicium n’est pas près d’être remplacé de si tôt. On trouve ce genre de matériau en abondance, il est très peu cher, et ses performances restent excellentes. Néanmoins, les scientifiques cherchent une solution à certains de ses problèmes, comme la consommation. De nombreux travaux dans ce domaine portent sur l’utilisation d’un carbure de silicium (cf. « Avancée majeure : IBM signe le premier die en graphène ») ou d’un nitrure de gallium (cf. « Un processeur au nitrure de gallium »).

Aujourd’hui, les chercheurs japonais proposent une alternative intéressante. Pour la première au monde, ils présentent un transistor disposant d’un canal de 300 nm dopé à l’oxyde de gallium et une grille en platine, titane et aluminium. La source et le drain sont en titane et aluminium.

[h=4]Des performances prometteuses[/h] Ce transistor dispose d’une bande interdite (ou gap) assez large. Très schématiquement, cela signifie qu’il y a une marge importante entre l’état on qui laisse passer le courant et l’état off, offrant ainsi de très bonnes performances. Concrètement, il dispose d'un courant de fuite de quelques µA/mm, ce qui est intéressant pour un prototype. Ce n’est pas encore du niveau des prochains transistors 3D d’Intel qui tournent autour de 70 nA/mm, mais c’est un bon début, surtout si le transistor est intégré dans des structures moins complexes qu'un processeur x86. Les premières expériences montrent qu’il s’agit aussi d’une structure déjà relativement fiable.

Reste la question de la fabrication en masse. Tout d’abord, il faut que les performances soient équivalentes ou meilleures que celles des transistors déjà sur le marché pour justifier l’investissement. De plus, si sa fabrication demande des outils connus qui sont présents dans les usines, les méthodes ne sont pas les mêmes. Néanmoins, l’idée n’est pas de remplacer le silicium immédiatement, mais de penser déjà à une sortie de secours, lorsqu’un jour, dans un futur relativement lointain, nous aurons atteint les limites des transistors en silicium et qu’il faudra trouver un matériau différent.

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    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
    • Alors qu' il n'y a  pas de vdsl pour tous pour augmenter le débit à plus de 20 Méga, certains villages peu habités ont la fibre, situés au pied du Djurdjura sont fibrés depuis plus d'une année .
    • Bonjour, C'est quand même un OS qui date de 2016.. il est temps de passer à autre chose
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