Hicham Posté(e) le 14 février 2012 Share Posté(e) le 14 février 2012 Le jour où le Net a failli mourir au Texas Dans une petite ville du Texas, l’avenir du Web s’est joué la semaine dernière. Tim Berners-Lee, son inventeur, a témoigné dans une affaire opposant huit géants du Net à une société spécialisée dans le dépôt de brevets. Dessin illustrant le brevet déposé en 2003 par Eolas Technologies La semaine dernière s’est tenu, au Texas, dans la petite ville de Tyler, un procès qui aurait pu changer la face du Net et donc du monde. Au départ, Eolas Technologies, une société spécialisée dans le dépôt de brevets et leur protection, attaque pas moins de vingt géants du Web pour viol d’un brevet concernant un « Web interactif ». Autrement dit, un brevet sur les contenus interactifs d'une page Web à laquelle on accède via un navigateur Web et des liens hypertextes. De sinistre mémoire Pour mémoire, Eolas Technologies a déjà fait parler d’elle au début des années 2000. Un brevet qu’elle détenait l’avait poussé à attaquer Microsoft en justice en 2003. Après un premier jugement, qui condamnait le géant de Redmond à débourser 521 millions de dollars de réparation, un second jugement en appel, défavorable au plaignant, avait abouti à un accord à l’amiable, en 2007, pour un montant d’environ 100 millions de dollars. Parmi les 20 sociétés attaquées en justice au départ, douze ont cherché à trouver un accord et huit, dont Google, Yahoo! ou encore Adobe, ont décidé d’aller jusqu’au bout de la procédure. Autant, on l’imagine, pour éviter d’avoir à payer des sommes colossales que pour défendre une vision « libre » du Web. Un père au chevet de sa création Mardi dernier, Tim Berners-Lee, un des pères du Web, défenseur d’un Internet libre et personnage très écouté dans le milieu technologique, était appelé à témoigner devant le jury texan. Grâce au magazine Wired, nous avons connaissance de quelques propos échangés pendant le procès. L’avocate de la défense, Jennifer Doan, lui a notamment demandé s’il avait déposé un brevet quand il a inventé le Web. Sa réponse fut concise : « Non ». Pourquoi non, demanda alors l’avocate. Et Tim Berners-Lee de répondre : « L’Internet était déjà plus ou moins présent. Je m’occupais de l’hypertextualité, et cela faisait un moment que c’était dans l’air. Je travaillais sur des trucs qu'on savait déjà faire… Tout ce que je faisais, c’était de mettre en place des morceaux épars qui existaient depuis des années et dont j’avais besoin. » Au-delà de la leçon de modestie qu’implique cette réponse, on sent clairement une démarche qui est à l’exact opposé du dépôt de brevets à tous crins. Le Web est à nous Et quand Jennifer Doan lui demande à qui appartient alors le Web. Tim Berners-Lee de lui répondre simplement : « Il est à nous. » Royalement servie, l’avocate continue sa démonstration : « Ce Web que nous possédons tous, est-il interactif ? » La réponse vient alors, sourire aux lèvres : « Oui, il est plutôt interactif… » Et comme cette assertion ne suffit pas devant la justice, Tim Berners-Lee a dressé un historique de la naissance d'Internet et du Web. C'est ainsi qu'il évoque le navigateur Viola, dont la première version a été lancée en avril 1992, fruit du travail de Pei-Yuan Wei, étudiant à l’université de Berkeley. « Un étudiant très inventif », selon les propres termes de Tim Berners-Lee, qui dans un esprit de partage proche de celui qui alimente le mouvement des logiciels libres actuellement, communiqua les résultats de son travail. Un travail qui allait inspirer le très « interactif » langage de programmation Java, notamment. Jennifer Doan a alors présenté à la Cour un échange de mails entre Tim Berners-Lee et Pei-Yan Wei, daté de décembre 1991, et qui explicite tout ce qu'Eolas Technologies brevetait un peu plus de deux ans plus tard, en 1993… Une justice immanente ? A l'issue des débats, les jurés se sont isolés pour délibérer. D’un côté, l’Internet tel que nous le connaissons aujourd’hui. Imparfait, mais tellement vivant. De l’autre, un brevet qui pourrait aboutir à ce que chaque personne qui met une vidéo ou même une photo en ligne soit obligée de payer une somme, même minime, à une société dont le seul génie est d’avoir breveté à tout-va des idées, géniales certes, mais que d'autres avaient eues avant. Les jurés ont tranché : le brevet d’Eolas Technologies est infondé et donc les plaintes pour viol de brevet également. Dans cette salle d’audience, qu’on imagine climatisée, Yahoo!, Google, six autres géants du Web et nous tous avons gagné, cette fois. Le Web reste ce qu’il est, imparfait, mais vivant, jusqu’au prochain assaut. Source Est-ce Internet Va Se Résumé à un Magasin D'achat Online où tout action effectué sera payante allant d'un envoi d'un simple courrier à un upload d'une photo ...... l'avenir nous le dira ! Maintenant vous savez pourquoi les Anonymous sont si déterminés à Détruire tous les détracteurs du Net pour créer un Monde libre où le Partage Ne Sera Jamais Payant ! Au Final La Conclusion C'est Que Internet n'est rien d'autre qu'une Entreprise Dirigé Par Tim Berners-Lee et qui peut décidé de la fermer quand il veut !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mouradski Posté(e) le 14 février 2012 Share Posté(e) le 14 février 2012 Une bataille perdue d'avance, pas de quoi s'affoler, vous n'allez pas croire que du jour au lendemain, un gars ou une société va s'approprier Internet 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GoodSpeeD Posté(e) le 14 février 2012 Share Posté(e) le 14 février 2012 Une bataille perdue d'avance, pas de quoi s'affoler, vous n'allez pas croire que du jour au lendemain, un gars ou une société va s'approprier Internet o ou pas . qui a pensé que le géant megaupload fermera ces portes un jour ? tout est possible dans ces jours la ... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arthur Posté(e) le 14 février 2012 Share Posté(e) le 14 février 2012 j'ai une question qui me tourmente si l'internet deviendrai payante, combien couterai une navigation dans forumdz Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hicham Posté(e) le 14 février 2012 Auteur Share Posté(e) le 14 février 2012 Une bataille perdue d'avance, pas de quoi s'affoler, vous n'allez pas croire que du jour au lendemain, un gars ou une société va s'approprier Internet le F.B.I aussi s'est demandé comment fermé les hébergeurs alors ils se sont dis suffit juste de fermer Megaupload et les autres vont suivre et c'est le cas , bein ils emploieront la même méthode que le F.B.I pour s'approprier internet Vite AT donne nous du 100 Mbps pour profiter au moins de ce qui nous reste Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mouradski Posté(e) le 14 février 2012 Share Posté(e) le 14 février 2012 On a mal interprété mes propos Je voulais dire que, si on fermait Internet, c'est 90% des sociétés qui feront faillite, et on crèvera tous de fin !! Soyons sérieux, Internet n'est pas MegaUpload, Internet, c'est le gagne pain de presque toutes les entreprises du monde. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hicham Posté(e) le 14 février 2012 Auteur Share Posté(e) le 14 février 2012 malheureusement ici internet est facultatif , si on a internet on doit remercié dieu et si on a pas bein tant pis ! 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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