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Benbouzid, la grande énigme du pouvoir algérien


lucky2004

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Indéboulonnable, secret, formé en URSS et en place depuis vingt ans, le ministre de l’Education algérien intrigue, dérange. Si bien que certains se demandent s’il ne faudrait pas songer à imposer l’élection des ministres.

 

Kadhafi 43 ans au pouvoir, Ben Ali 23 ans, Moubarak 30 ans, Benbouzid 20 ans ou presque. Qui est Aboubakr Benbouzid?

 

C’est l’énigmatique ministre de l’Education algérien, en poste depuis deux décennies, battant des records malsains détenus jusque-là par des dictateurs, pas par leurs ministres et subalternes supposés. Le cas fascine les Algériens, qui ne s’expliquent pas comment un ministre peut être en place depuis plus longtemps qu’un président de la République.

 

Selon la légende, le président Bo^^^^^ika (ou ses prédécesseurs) tient son pouvoir de l’armée algérienne, qui tient son pouvoir d’elle-même, de son histoire, de sa force ou du souvenir de la guerre de libération. L’armée algérienne a libéré le pays, assuré la stabilité, mené la guerre contre les is^^^^^^^s et est considérée comme l’armée la mieux équipée d’Afrique, depuis peu.

 

D’où sa mainmise sur la vie politique de l’Algérie. Sauf que dans les stades algériens lors des grands matchs, les Algériens n’insultent pas Bo^^^^^ika. Il ne s’appelle pas Moubarak, ni Bachar et n’a encore tué personne, sauf le temps et l’espoir. Dans l’ensemble, les gens, en Algérie, n’en veulent pas au bonhomme.

 

Une perception algérienne veut que le Président ne soit pas totalement mal vu, qu’on en a même presque pitié. La cause? Il est supposé être aussi faible que le peuple face au «Système». Il est dit qu’il est un Dey pris en otage par des officiers ottomans, comme il y a deux siècles. À l’époque de la régence ottomane de l’Algérie, les Deys vivaient peu, étaient désignés dans le tas et mourraient violemment.

«Personne ne sait où se situe le pouvoir en Algérie»

 

Les présidents algériens provoquent donc depuis des décennies la pitié et même la compassion. Pour le bon peuple, les présidents algériens finissent mal, tués, chassés, écartés ou emprisonnés et ils ne possèdent pas le pouvoir, mais ses apparences. Pour un sociologue algérien, Bo^^^^^ika, «c’est juste la reine d’Angleterre avec moins de panache». Lors de son premier mandat, Bo^^^^^ika l’avait lui-même déclaré. Un peu trop sûr de lui-même, en 1999 à son élection:

 

«Je ne veux pas être les trois quarts d’un président.»

 

Les Algériens le perçoivent aujourd’hui comme le quart du système. Etre président, ce n’est pas une bonne vie. Et les Algériens aiment les gens qui tombent, qui finissent mal. Ils leur accordent presque de l’amour, sinon, de la charité.

 

La suite ici : http://www.algerie360.com/algerie/benbouzid-la-grande-enigme-du-pouvoir-algerien/

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