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Dix ans après son ouverture à la concurrence, le secteur des télécoms en panne de str


Hicham

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Dix ans après son ouverture à la concurrence, le secteur des télécoms en panne de stratégie

 

Dix ans après l’ouverture du secteur des télécommunications à la concurrence, les pouvoirs publics semblent en panne de stratégie pour le secteur. Le ministère des Télécoms a été attribué à des ministres de second plan, sans grande envergure, et à l’exception d’Amar Tou, inconnus du grand public. Le dernier, Moussa Benhamadi, qui a démissionné de son poste après son élection comme député de la nouvelle APN, a multiplié les fausses promesses, comme celle concernant la téléphonie de troisième génération (3G). Entre septembre 2001 et mai 2012, le ministre a annoncé plusieurs dates pour son lancement. Avant d’être démenti le 19 juillet par un cadre du ministère (lire).

Dix ans après l’arrivée de Djezzy en 2002, suivi par l’arrivée de Nedjma et la relance commerciale de Mobilis, en 2004, le marché de la téléphonie mobile peine à trouver une orientation précise. Algérie Télécom, qui continue d’exercer un monopole incompréhensible dans le fixe et l’internet haut débit, peine à sortir de la crise profonde dans laquelle elle est plongée depuis maintenant de nombreuses années. Malgré les milliards de dinars engloutis, souvent dans des investissements hasardeux, l’opérateur historique n’arrive pas à répondre à la demande aussi bien sur la quantité que sur la qualité des accès internet.

 

Et ce n’est pas l’absence d’un ministre de tutelle depuis trois mois, après la démission de Moussa Benhamadi, qui va arranger les choses. Bien au contraire. Restée longtemps discrète et à l’écart, l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) tente depuis 2011 d’exercer ses attributions. Péniblement et parfois maladroitement. Les principales décisions de cet organisme de régulation sont contestées au moins par une partie des acteurs du marché, comme en témoigne la double polémique qui a éclaté il y a quelques jours sur la téléphonie mobile et le WiMax. Il est vrai que les deux décisions précises par l’ARPT ne vont pas forcément dans le sens de la protection du consommateur.

 

La première concerne une forte réduction des offres promotionnelles dans la téléphonie mobile. Le nombre d’offres promotionnelles dans la téléphonie mobile est passé de 99 en 2008 à seulement 27 en 2011, soit une moyenne de neuf offres annuelles pour chaque opérateur. La présidente de l’ARPT, qui a annoncé cette nouvelle le 30 juillet, n’a pas convaincu quand elle a expliqué les raisons d’une telle décision (lire). Il est difficile de voir dans une telle décision une volonté de protéger le consommateur ou d’éduquer un marché qui a pris beaucoup de mauvaises habitudes.

 

La seconde polémique était plus inattendue. Début août, trois opérateurs WiMax ont accusé l’ARPT de bloquer le développement de l’internet en Algérie. Anwarnet, Icosnet et SLC, accusent l’Autorité de régulation d’avoir instauré une redevance de 10 % sur leur chiffre d’affaires et d’être derrière le retard dans le développement de l’internet. Ils l’incriminent aussi dans la disparition de fournisseurs d’accès à internet en Algérie. Ces accusations ont été rejetées par l’ARPT (lire).

 

Retard dans le lancement de la 3G alors que les réseaux 2G commencent à montrer des signes de saturation du fait de la hausse de l’utilisation des services internet mobiles, un opérateur historique incapable de répondre à la demande sur l’accès à l’internet haut débit, une offre dans la téléphonie mobile de plus en plus chère du fait de la réduction des offres promotionnelles et des opérateurs internet qui se plaignent de blocages et de nouvelles taxes : la situation devient inquiétante dans le secteur de la téléphonie, l’un des rares qui résistait ces dernières années au marasme qui touche l’économie nationale.


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