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L’Algérie continue de brûler, 21.000 hectares brûlés en 2 Mois


Hicham

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L’Algérie continue de brûler

 

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Près de 21 000 hectares de terres et forêts ont brûlé depuis le 1er juin en Algérie où la canicule provoque encore des incendies contre lesquels les moyens font défaut, a déclaré lundi à l’AFP Ammar Boumezbeur, le sous‑directeur des Parcs, de la faune et de la flore. « Au 11 août, nous avons atteint 2 357 foyers d’incendie, soit quelque 15 245 hectares en forêt et 5 613 en maquis ce qui fait un total d'environ de 20 850 hectares brûlés.»

Ce total est heureusement encore très loin de la superficie moyenne de la période 1962/2007 (selon le recensement effectué par le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes) qui se situe dans une fourchette de 40 à 60 000 hectares. Il est aussi très largement en deçà des bilans des deux années noires de 1987 et 1994. En 1987, 221 367 hectares ont été détruits et sept ans plus tard, en 1994, les feux ont encore ravagé 271 598 hectares de forêts, de maquis et de cultures.

 

Conditions idéales et pyromanes

 

Les forêts algériennes couvrent une superficie de 4,5 millions d'hectares et sont composées particulièrement de chênes‑lièges et de pins, qui s'enflamment très rapidement. « Nos forêts se trouvent en hauteur, dans les montagnes. Donc, automatiquement, c'est un milieu très accidenté, difficile d'accès », souligne Ammar Boumezbeur. Les conditions météorologiques, notamment la canicule qui perdure, constituent le facteur principal qui favorise les feux de forêts depuis la fin du printemps.

 

Et lorsque le soleil, la sécheresse et le vent s’avèrent inefficaces pour enflammer des forêts entières, le feu peut compter sur le facteur humain pour y remédier. Les incendies qui ont fait début août deux morts, un sapeur‑pompier et un agent forestier, sont d’après Ammar Boumezbeur « causés à 99 % » par l’homme. Le 23 août, un pyromane a d’ailleurs été arrêté en flagrant délit dans une forêt proche de Bougous, dans la préfecture d'El Tarf. Dans une forêt de la région des Aftis, sur la côte ouest de la wilaya de Jijel, un habitant rapportait dimanche avoir été témoin d’un départ de feu volontaire. « Je les ai vus (des gardes communaux) de mes propres yeux mettre le feu dimanche après‑midi. Je l’ai éteint rapidement avec d’autres personnes puis nous avons appelé les gardes forestiers. »

 

Situation toujours inquiétante

 

Le bilan des incendies n’est que provisoire. Partout en Algérie, les massifs forestiers restent sous la menace de nouveaux départs de feu. La réserve forestière de Beni Salah, qui renferme des espèces végétales et animales rares, est toujours sous surveillance. Le village d’Ighil Guefri, situé entre les deux localités de Larbâa Nath Irathen et Tizi Rached, dans l’est de la wilaya de Tizi Ouzou, était encore vendredi dernier, menacé par un incendie qui, après avoir ravagé des dizaines d'hectares de forêts, se rapprochait dangereusement des habitations.


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