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Cherif Kheddam : 1 an déjà, La Kabylie Rend Hommage à son Grand Chanteur-Compositeur


Hicham

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Le dépôt d’une gerbe de fleurs sur sa tombe est prévu aujourd’hui à Boumessaoud

 

Cherif Kheddam, une année déjà

 

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Il sera procédé, aujourd’hui, au dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe du chanteur, auteur et compositeur, Cherif Kheddam, à Boumessaoud, dans la commune d’Imsouhal, à l’occasion de la commémoration du premier anniversaire de sa mort.

 

Une année déjà s’est écoulée, depuis la tragique disparition de Cherif Kheddam, décédé le 23 janvier 2012 dans un hôpital à Paris. Son corps avait été rapatrié en Algérie, trois jours plus tard, soit le 26 du même mois, avant d’être inhumé, le lendemain dans son village natal, Boumessaoud, où une forte émotion a caractérisé les funérailles. Son enterrement avait été marqué par la présence d’une foule nombreuse qui avait tenu à lui rendre un ultime hommage. Un hommage qui sera renouvelé, aujourd’hui, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de sa disparition. Une disparition qui a constitué l’un des faits marquants de l’année 2012.

 

Ils seront certainement nombreux, aujourd’hui également, à faire le déplacement à Boumessaoud pour se recueillir sur sa tombe. Son village s’est mis à l’heure de l’événement, depuis quelques jours, en se préparant pour le circonstance. Tout a été pris en compte pour réussir cette célébration. Il faut dire que Boumessaoud s’est illustré d’une fort belle manière, l’année dernière, en matière d’organisation, à l’occasion de l’enterrement de celui qu’on considère comme un monument incommensurable de la culture Kabyle et Algérienne. On se rappelle que lors l’enterrement, le village a pu contenir la grande foule qui l’a pris d’assaut malgré l’exigüité des lieux. La mobilisation des villageois a fini par payer. Ces derniers tenteront de rééditer cet exploit, aujourd’hui, eux qui savent pertinemment que le dépôt de la gerbe de fleurs drainera également une foule des grands jours. Cherif Kheddam demeure, en effet, toujours présent dans les esprits. L’amour qu’on lui porte ne s’en est pas allé avec sa mort. L’artiste a légué une œuvre exceptionnelle qui fera, encore et toujours, parler de lui. Pour rappel, Cherif Khedam est née en 1927. À l’âge de 9 ans, il suivit une formation coranique à la Zaouïa de Boudjellil, dans la région de Tazmalt à Béjaïa. Le début de sa carrière artistique est marqué par la sortie de ses premières chansons, notamment Yellis n’tumert. En 1956, il signe un contrat avec Pathé. En 1963, il rentre en Algérie où il anime une émission pour les jeunes talents intitulée Ighennayen Uzekka, la plus importante de Kabylie. Parmi ses chansons les plus connues, Djurdjura (1958), Nadia (1958) Vgayet telha (1960), Svah lkhir (1960), Alemri (1963), Sligh iyemma (1978) et Tilawin (1980). Cherif Kheddam fut le maître de plusieurs artistes Algériens pour lesquels il est tout simplement eternel. Une pensée partagée, d’ailleurs, par l’ensemble des artistes et la grande famille du monde culturel d’une manière générale.


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