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4G : Le niveau de vie ne le permet pas | 3G : un choix financièrement judicieux


Hicham

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4G : Le niveau de vie ne le permet pas 3G, un choix financièrement judicieux

 

La réponse est dans la question. Aucun des opérateurs mobiles n’est à vendre, ça on le sait, mais le Groupe Orange est intéressé, peut-être, par une 4e licence. Une 4e licence changerait et boosterait le marché. Mais par quoi est intéressé justement Orange… 4G ou 3G ? Marché ? Créer la boucle quand on sait qu’Orange est sur l’Espagne, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et, comme le dit si bien J.-P. Temime, « Orange est dans 18 pays en Afrique ».

 

Si nous revenons dans le temps, l’Europe n’est pas tellement intéressée par la 4G. Ils y vont timidement et les Etats-Unis trouvent que la 4G est un élément de rupture et y vont tout en « forçant » le monde à y aller. Les Etats-Unis veulent rattraper leur gap dans le mobile… En effet, et comme on le sait, ils ont raté le virage mobile, et celui qui nous le montre, c’est Microsoft. C’est la norme GSM – format et norme européenne – qui a prévalu et gagné le monde.

 

Les Etats-Unis et les Chinois ont freiné de leurs quatre fers mais rien n’y fait, c’est le GSM qui est passé… Il a fallu attendre 2007 pour qu’Apple remette les Etats-Unis dans l’écosystème mobile du monde. Et il fallait aller plus loin. La 4G c’est l’IP et cela, les Américains savent y faire, ils ont les meilleurs techniciens, ingénieurs et start-up mais aussi les tables de nommage de l’Internet. Le système de noms de domaine est un système de recherche hiérarchique réparti. Il est essentiellement utilisé sur l’Internet pour convertir les noms de domaine en adresses IP (protocole Internet) et inversement. Pour comprendre la hiérarchie du système DNS, il est utile d’examiner la structure des noms logiques Internet. La dernière partie d’un nom logique, par exemple « .com » dans le cas de www.itmag-dz.com, constitue le domaine de premier niveau (« TLD », Top Level Domain) de ce nom logique. Il existe actuellement un ensemble de domaines de premier niveau génériques (« gTLD », Generic Top Level Domain) par exemple « .com », « .net » ou « .org » et un ensemble de domaines de premier niveau de type code de pays (« ccTLD », Country Code Top Level Domain), par exemple .dz pour l’Algérie, .tn pour la Tunisie ou .be pour la Belgique. D’autres domaines de premier niveau, notamment .int, .gov, .mil ou .edu, ne rentrent dans aucune de ces catégories et forment un ensemble de domaines de premier niveau « agréés » sous lesquels tout enregistrement nécessite une admission. Par exemple, seules les organisations intergouvernementales créées par traité sont actuellement autorisées à s’enregistrer sous le domaine de premier niveau .int. Il existe aujourd’hui 248 ccTLD (domaines de premier niveau représentant les pays) et 16 gTLD (domaines de premier niveau générique), dont 2 exclusivement dédiés aux Etats-Unis (.gov, .mil).Pour gérer tout cela, il faut des serveurs. Mais comment sont répartis les 13 serveurs DNS de la racine sur l’ensemble de la planète ? Dix se trouvent aux Etats-Unis, les trois autres étant situés au Japon, en Suède et au Royaume-Uni. Cela donne une suprématie aux Etats-Unis et c’est pour cela aussi que se sont « bagarrés » les Etats au Qatar lors de la dernière réunion de l’UIT – Union international des télécoms. Et rien que pour cela, stratégiquement, les Européens ne voulaient pas de la 4G qui leur échappait et se sont arcboutés autour de la 3G qui est d’ailleurs normée au sein de l’UIT, ce qui n’est pas le cas de la 4G. Ce n’est donc pas un problème commercial ou politique, c’est un problème de stratégie mondiale car celui qui détient les gTLD détient le monde. Et les enjeux ne sont pas pour 2015 ou 2020 mais pour 2040 et 2050. L’autre challenger qui est en train d’aller à pas de géant, c’est la Chine avec ses mastodontes ZTE et Huawei et leur immense laboratoire de recherche et développement qui s’accroche et crée de nouvelles innovations dans les réseaux télécoms. C’est un débat de fond et fortement stratégique.

 

Alors pour nous, doit-on aller vers la 3G ou la 4G ? Tous les experts nous disent que la case 3G n’est pas indispensable pour des pays comme les nôtres en… 2013. Elle était naturelle en 2005.

 

D’un autre côté, d’autres experts nous disent qu’aller vers la 4G, c’est s’exposer à l’obsolescence des normes. Mais le facteur de blocage, ce sera la cherté des terminaux mobiles. Equation à plusieurs inconnues. Pour avancer et aller plus loin, la solution serait d’aller vers la 3G et ensuite vers la 4G d’autant plus que pour les trois opérateurs mobiles, le upgrading se fera plus facilement et sera plus économique que d’aller vers la 4G. Il ya même des opérateurs mobiles qui ont déjà déployé leur réseau et donc ils ont investi. L’Internet mobile va permettre l’accès à Internet à l’ensemble de la population pour peu que les opérateurs jouent les jeux et déploient la 3G sur tout le territoire.

D’autres problèmes vont surgir qui sont liés à Algérie Télécom (AT) qui ne s’est pas rapprochée de ses clients. Avec l’Internet mobile, la demande sur les opérateurs mobile va être très forte car cela va « remplacer » les défaillances de l’ADSL d’AT. Mais cela aura un prix. Cependant, ce que le pays gagnera, c’est que chaque citoyen aura dans sa main de l’Internet, une ouverture vers le monde ou une bibliothèque mondiale. En bref, la mémoire mondiale et cela créera nécessairement des emplois et des entreprises qui voudront profiter de l’aubaine.


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Article très intéressant !

 

Qui explique les enjeux et challenge at stake.......au niveau "champions league" (pour faire une analogie)

 

Quant a nous.....Nous (nous) sommes condamnes a perpétuellement subir.....nous ne sommes ni libres , ni maitres de nos choix..... (par analogie toujours.....nous n’évoluons même pas au niveau inter-quartier !)

 

Mais tant qu'il y a de la vie ,il y a de l'espoir.....

 

Et donc, Reste plus qu'a se retrousser les manches et travailler (très très très DUR).....si on y arrive et qu'on nous laisse (ne serait ce qu'essayer) !

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    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
    • Alors qu' il n'y a  pas de vdsl pour tous pour augmenter le débit à plus de 20 Méga, certains villages peu habités ont la fibre, situés au pied du Djurdjura sont fibrés depuis plus d'une année .
    • Bonjour, C'est quand même un OS qui date de 2016.. il est temps de passer à autre chose
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