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La vie en Solo, La Nouvelle tendance des Célibataires Algériens


Hicham

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LE CÉLIBAT EN ALGÉRIE

 

La vie en solo la nouvelle tendance

 

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59% de nos concitoyens ont moins de 30 ans. Nombreux sont ceux qui ne cherchent pas l'âme soeur.

La proportion de la population en âge de se marier est à prédominance féminine. Ce surnombre, dirait-on, de l'élément féminin, n'est pas le fait du hasard. Si dans nos campagnes, bourgs et villages, le phénomène du célibat est moins accentué, du fait des mariages précoces dus au respect des traditions, notamment dans les régions éloignées, force est de constater que dans les zones urbaines, il prend des proportions de plus en plus inquiétantes, pour ne pas dire que la situation devient alarmante. De fait, le célibat durable s'installe presque au sein de toutes les familles et ce, quel que soit le rang social. De plus, il y a lieu de noter qu'il touche tant les hommes que les femmes puisqu'il est très répandu, avec une fréquence trop élevée dans les milieux modestes, alors qu'il l'est moins en milieu plus ou moins aisé.

 

Les dessous d'un phénomène social

Certes, les premiers facteurs du retard dans l'âge du mariage sont le chômage, la crise du logement et aussi les années d'études surtout en phase universitaire.

 

Le mariage n'est pas perçu par une grande majorité de familles comme un devoir ni une fin en soi. Il est subordonné à une sorte d'usufruit, qui fait que le plus offrant est preneur. C'est la nouvelle devise des mariages actuels. Telle famille riche juge de n'accorder la main de sa fille qu'à un homme riche, ou ne marier son fils qu'à une fille d'une famille de même statut. Telle autre jure ne donner sa fille que moyennant une dot exagérée avec pour prime d'autres conditions matérielles: logement individuel, un bijou et autres conditions.

 

De l'autre côté, en milieu défavorisé, les familles hésitent à donner leur fille en mariage à un homme du même statut, parfois ils refusent catégoriquement. Chaque famille veut assurer à son rejeton une vie plus ou moins aisée, pour ne pas dire à l'abri du besoin. Résultat: la roue grince et n'avance pas. Pis encore, les familles nanties se sont trouvé un malin plaisir à n'opter que pour les mariages où la fortune ne doit pas sortir du cadre de référence et préfèrent un mariage rapproché, c'est-à-dire au sein même de la famille. Ce qui, pour elles, assure un flux et un reflux à l'intérieur du même cadre, ignorant par là, les conséquences génétiques qui peuvent en résulter. Certes, notre religion n'a pas interdit de telles unions, mais elle les a néanmoins déconseillées. Donc, face à ce genre de mariage, dits sélectifs, les jeunes filles et les jeunes hommes en âge de se marier, ne savent plus où donner de la tête.

 

Pour certains, les mariages collectifs semblent une panacée, donc, une solution de rechange. N'a-t-on pas des associations pour recourir à ce genre de mariages? Pourraient-elles endiguer toute une armada de célibataires endurcis engendrés par la pratique du mariage sélectif alors que nos aïeux voyaient en les vertus du mariage, un équilibre de la personnalité et partant de la société? Ceci est si vrai que quand on regarde bien autour de nous, on se rend compte que la société algérienne présente des signes de déséquilibre où toutes les formes de perversion sont venues se greffer, parce que nous avons passé outre le principe même du mariage en le soumettant à la décision du plus offrant.

 

Cette image est plus perceptible dans les grandes villes, telles que Annaba, Skikda, Constantine, Alger et Oran notamment.

L'image a tendance à se généraliser. Or, le mariage reste cette étape inévitable de la vie, mais aujourd'hui, devenue une exception. En effet, la majorité des femmes et des hommes optent pour une vie en solo. Pour une raison ou une autre, le célibat demeure la question de l'heure. On s'interroge sur le nombre de demoiselles et damoiseaux ayant dépassé la quarantaine en Algérie, à avoir volontairement choisi de ne pas se marier, sans la moindre contrainte sociale ou autre. Difficile de cerner le nombre exact, puisqu'il augmente d'une année à l'autre.

 

La vie en solo, un choix?

Chacun a ses motivations pour ce mode de vie en solitaire. Mais une chose est certaine, ces célibataires endurcis ne sont pas aussi nombreux que dans les pays occidentaux où ce mode de vie existe depuis longtemps et fait partie de leurs moeurs.

En Algérie, le nombre reste tout de même très important. A l'origine, outre les raisons déjà citées (chômage, logement), il y en a d'autres modernes, dont l'intégration de plus en plus grande de la femme algérienne dans le monde du travail. Son indépendance économique et sociale enlève au mariage son caractère indispensable pour son avenir comme c'était le cas pour les générations passées. Beaucoup d'hommes choisissent également de ne pas subir une relation jugée par trop contraignante par bien des aspects.

 

En Algérie, cette tendance n'a pris de l'ampleur que depuis une quinzaine d'années. Cette mutation est due à de nombreux facteurs dont l'occidentalisation de la société algérienne à travers l'ouverture sur les médias étrangers et les émissions qu'ils diffusent sur le mode de vie et de relations sociales, qui ont séduit les jeunes femmes et hommes. Il y a aussi le facteur culturel, car le temps où la femme subissait, sans la moindre réaction, le choix de ses parents, le fameux mariage forcé est révolu, ne serait-ce que pour les grandes villes.

A Annaba, on appelle ce type de vieilles célibataires (el bayratte), c'est-à-dire celles qui ont refusé de se marier, défiant ainsi toutes les coutumes et les valeurs, où le mariage et le nombre d'enfants donnent un statut particulier à la personne.

 

Certaines célibataires ont un autre rêve que celui des romantiques et des intellos. Ce sont celles qui veulent un mari censé leur offrir une vie de princesse. C'est le cas de cette nouvelle génération, dont on n'arrive pas à comprendre comment une «belle femme», enseignante à l'Université de Annaba, n'a pas voulu faire le bonheur d'un homme et préfère vivre en solo. On se demande pourquoi cette tendance dans une société comme la nôtre, où le mariage et la vie conjugale font partie des coutumes ancestrales et donnent un statut social considérable à une personne mariée, mais semblent être en voie de régression, pour ne pas dire en voie de disparition.

 

Ce choix est-il «assumé» par ces célibataires? Autrement dit, sont-ils satisfaits de ce choix?


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Certaines célibataires ont un autre rêve que celui des romantiques et des intellos. Ce sont celles qui veulent un mari censé leur offrir une vie de princesse. C'est le cas de cette nouvelle génération, dont on n'arrive pas à comprendre comment une «belle femme», enseignante à l'Université de Annaba, n'a pas voulu faire le bonheur d'un homme et préfère vivre en solo.

 

J'en connais beaucoup, et beaucoup ont changé d'avis début de la 40aine, mais le problème c'est que personne n'en veulent à cette age, excusez le terme.

 

Et des hommes qui ont tous les moyens pour fonder une famille et qui ne le font pas, j'en connais un masse aussi dans notre société, des medecins, cadres.... etc, les seuls gens qui sont vraiment chauds pour fonder une famille, ce sont ceux qui n'ont pas encore les moyens de le faire, Allah eykaderhoum nchalah.

 

La femme qui se dit qu'elle n'a pas besoin d'un homme, je la considère comme un homme, et je ne la souhaite à aucun homme, et pareil pour les hommes qui disent qu'ils n'ont pas besoin de femme, je mets un doute sur leur qualité d'homme, et je ne les souhaite à aucune femme.

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L'article est assez bon, le célibat en Algérie c'est pas vraiment un choix pour les hommes en tout cas mais c'est une tendance sociale qu'ils subissent et on ne voyant plus d'issu on va dire qu'ils baissent les armes, par contre le choix de célibat des femmes surtout au début de l'age adulte disant entre 20-28ans est un choix égoïste à court terme avec comme motif études/travail/carrière comme le font les femmes occidentales mais contrairement aux algériennes elles vivent en concubinage et donc le mariage est plus perçu comme une contrainte administrative dont elles s'en passent volontiers (comme d’ailleurs pour les hommes occidentaux) !

 

Certaines familles préfèrent ne pas marier leurs filles qui travaillent car elles sont une source de revenus supplémentaire et soulève la barre aux prétendants, ensuite entre 28 - 35ans le célibat des femmes algériennes n'est plus un choix car comme bien indiquer par mouradski à partir de 35-40ans personnes n'en veulent, la nature masculine à tendance à faire un choix d'une femme d'un age légèrement voir nettement inférieur et résultat célibat pour la majorité des femmes exigeantes et pour les hommes sans suffisamment de ressources

Modifié par Jazz3210
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le célibat en Algérie c'est pas vraiment un choix pour les hommes en tout cas mais c'est une tendance sociale qu'ils subissent et on ne voyant plus d'issu on va dire qu'ils baissent les armes

 

y a beaucoup de gens qui n'ont pas le mariage du tout en tête c'est des cas je connais dans mon entourage des personnes de 40 à 50 ils n'envisagent pas une seconde de se marier , c'est pas qu'ils ont pas trouver de femmes ils ne cherchent même pas :) , parfois je me dis qu'ils pensent pas à l'avenir quand ils seront vieux qui c'est qui va les épauler ?? et oué la vie n'est pas éternelle !

 

le choix de célibat des femmes surtout au début de l'age adulte disant entre 20-28ans est un choix égoïste à court terme avec comme motif études/travail/carrière comme le font les femmes occidentales mais contrairement aux algériennes elles vivent en concubinage et donc le mariage est plus perçu comme une contrainte administrative dont elles s'en passent volontiers (comme d’ailleurs pour les hommes occidentaux) !

 

oui certains femmes profitent de leur beauté et leur jeunesse pour séduire les hommes et ne préfèrent pas s'engager de suite elles attendent malheureusement le temps passe les rides se forment et hop trop tard , les hommes se demanderont pourquoi une si belle femme n'est toujours pas marié c'est Chelou.

 

+1 pour le concubinage, en france le mariage n'est qu'une formalité on peu très bien passer sa vie avec quelqu'un avoir des enfants sans se marier , chez nous on a pas cette option. l'avantage du concubinage est que vous ne devez rien à l'autre , vous ne partagez pas votre héritage ni rien , ah financièrement le concubinage est mieux que le mariage quand même , et si ils veulent rompre leur union , un petit "Bqay 3la Khiiir" suffira alors que le mariage , la procédure de demande de divorce , le divorce , l'après divorce , le partage des biens , ..... etc

Modifié par Hicham
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y a beaucoup de gens qui n'ont pas le mariage du tout en tête c'est des cas je connais dans mon entourage des personnes de 40 à 50 ils n'envisagent pas une seconde de se marier , c'est pas qu'ils ont pas trouver de femmes ils ne cherchent même pas :) , parfois je me dis qu'ils pensent pas à l'avenir quand ils seront vieux qui c'est qui va les épauler ?? et oué la vie n'est pas éternelle !

 

Je ne pense pas qu'un homme normalement constituer (équilibrer mentalement et physiquement "hormonalement") ne souhaite pas se marier à moins qu'il trempe son biscuit à droite à gauche et je ne sais dans quoi, bref comme je disais un homme avec ses pleines capacités mentales et physiques ne fera pas l'impasse du mariage à moins d'être contrains (par la société/les moyens...)

 

oui certains femmes profitent de leur beauté et leur jeunesse pour séduire les hommes et ne préfèrent pas s'engager de suite elles attendent malheureusement le temps passe les rides se forment et hop trop tard , les hommes se demanderont pourquoi une si belle femme n'est toujours pas marié c'est Chelou.

 

C'est une interrogation logique et légitime dans une société comme la notre annonciatrice d'une femme à fort potentiel de complication (bien sûr c'est pas le cas chez les occidentaux)

Modifié par Jazz3210
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