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la mere Derdouri ment encore mieux que Benhammadi !


Djoss

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La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Mme Zohra Derdouri, a répondu, dans un entretien à l’APS, à trois questions sur le lancement du processus de commercialisation de la téléphonie mobile de troisième génération (3G+) en Algérie.

 

Question : Est-ce que le processus de commercialisation de la 3G+ sera lancé comme prévu le 1er décembre 2013 ?

 

Réponse : La téléphonie mobile 3G+ ne pourra pas être lancée le 1er décembre. Elle le pourra une fois que le décret exécutif de délivrance de la licence soit signé et notifié aux trois opérateurs (Mobilis, Ooredoo +ex-Nedjma+, et Djezzy).

 

Le gouvernement a donné son accord pour la signature de ce décret qui sera publié au Journal officiel. La notification définitive de la licence n’excédera pas la fin de la semaine prochaine.

 

Lorsqu’elle sera notifiée, l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) demandera aux trois opérateurs de soumettre, dans les plus brefs délais, les offres qu’ils comptent mettre sur le marché.

 

Les trois opérateurs ont, aussi, besoin d’un temps incompressible pour programmer, chacun d’eux, les numéros (3G+) que l’Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications va leur attribuer. Les premières puces vont être commercialisées avant la fin du mois de décembre 2013.

 

Le gouvernement a décidé aussi de lancer d’autres technologies dans le cadre de sa stratégie haut et très haut débit. La téléphonie de quatrième génération (4G) sans fil de type LTE en mode fixe sera, ainsi, opérationnelle en janvier 2014 en Algérie.

Dans ce sens, Algérie Télélcom se prépare activement pour que cette technologie soit opérationnelle à cette date.

 

Il s’agit aussi pour l’Algérie de lancer la téléphonie mobile de quatrième génération (4G) au début de l’année 2015.

 

C’est l’un des engagements du gouvernement. Des informations seront données au fur et à mesure de l’avancement de l’étude de ce dossier.

 

Question : La 3G+ couvrira-t-elle l’ensemble du territoire national ?

 

Réponse : Il ne faut pas espérer, dans un premier temps, enregistré un nombre important d’abonnés. Le besoin de la 3G+ devra être progressive dans le sens où cette nouvelle technologie ne couvrira pas toutes les villes.

 

Il est impossible pour les 3 opérateurs d’être présent partout dans les différentes wilayas du pays.

 

To^^^^ois, la 3G+ sera disponible dans toutes les wilayas après trois ans, tandis que la couverture du territoire national par les trois opérateurs ne le sera qu’après 5 ans.

 

Question : La tarification sera-t-elle imposée ?

 

Réponse : La concurrence va jouer un rôle très important en ce qui concerne la tarification. Il s’agit d’un marché ouvert aux concurrents. Les trois opérateurs partent sur un même pied d’égalité et chaque opérateur doit proposer l’offre la plus attractive.

 

Sur un autre plan, il faut souligner que l’Algérie n’a jamais interdit les réseaux sociaux ou autres qui utilisent la voix ou la data. Elle n’a jamais bloqué les applications telles que Viber et Skype qui sont gratuites.

 

Par conséquent ceux qui mettent ces produits sur le marché ont une contrepartie et se donnent le droit d’utiliser toutes les informations qu’on publie sur ces réseaux.

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El kadi Ihsane (je vous conseille vivement ses chroniques économiques hebdomadaires) donne une excellente analyse de la situation, et surtout les réelles motivations et le jeu d'ombres et d'intrigues, qui se trament dans les coulisses, de cette affaire si caricaturale de notre triste pays en cette fin de 13eme année du 3eme millenaire du calendrier gregorien !

 

Tout est dit dans le titre...

 

Le pdg d'oredoo qui met les pieds dans le plats (y'a de quoi peter tous ses plombs !!!!)

 

et il explique ce a quoi s’attelle la mère D......et pourquoi

 

le pourquoi de l'obligation d'une (2e) puce dédiée 3g, qui n'est rien d'autre qu'un fichage sécuritaire...le marchand de légumes de sidi-bouzid et la place et-tahrir ne sont jamais bien loin...!!!!

 

Brejnevoïd vs Androïd, la 3G algérienne sous couveuse politico-sécuritaire

 

C’est l’histoire d’une fête gâchée. Jeudi 28 novembre, soirée gala au Sheraton de Club des Pins :

Nedjma devient Ooredoo, et la 2G s’étend à la 3G. Démonstration devant des centaines de partenaires. Spectaculaire. Un téléchargement d’une vingtaine de mégaoctets à la vitesse d’un cent mètres de Usain Bolt. Il est vrai que la borne relais était réquisitionnée pour un seul utilisateur, mais tout de même. Le chapiteau a spontanément applaudi. La décongestion, le bond productiviste sont là. L’autoroute Est-Ouest pour le transport des données. Seulement voilà, c’est en Algérie que cela se passe. Sous un avatar de régime soviético-affairiste, et la fête n’en sera pas une jusqu’au bout.

A minuit, le staff de Nedjma-Ooredoo a prévu une conférence de presse. Urgence. La rumeur enflait toute la journée. Elle est devenue une information en fin d’après-midi. Il faudra prendre une autre puce pour les nouveaux abonnés de la 3G. Joseph Ged a beau camper son rôle de maître de cérémonie, il a le masque devant la presse, et fuse la question fatale : Quels sont les pays qui dans le monde ont opté pour une numérotation spécifique pour la 3G ? «Je n’en connais que deux, la Corée du Nord et le Soudan !» La comparaison a fait mouche. Elle a provoqué la réaction courroucée des autocrates. Démasqués ! La double puce est un sinistre commercial et sociétal majeur. Une double peine pour les abonnés. La 3G leur coûtera plus cher, car elle coûtera plus d’infrastructures chez leur opérateur et des terminaux plus spécifiques chez eux. Elle sera inconfortable avec le jonglage entre deux puces et deux numéros. Un avortement annoncé.

L’ARPT, l’agence qui régule les télécoms, a tenté un alibi. La double numérotation exigée permet de donner de la visibilité aux chiffres d’affaires des opérateurs. Celui de la 2G séparément de celui de la 3G. Ridicule, disent les professionnels. Un abonné 3G consomme alternativement du réseau 3G et du réseau 2G en fonction de sa mobilité. La transparence comptable est dans le flux réseau pas dans l’identification carte SIM. Le passage de la 2G à la 3G est une simple extension de service. En réalité, la vraie motivation d’une telle mesure est sécuritaire. L’appareil militaro-policier algérien veut ficher séparément les futurs utilisateurs de la 3G. Ce sont, dans sa paranoïa «Brejnevoïd» de potentiels accoucheurs d’un printemps algérien.

Les opérateurs ont proposé de ne donner l’extension 3G qu’aux abonnés 2G dont l’identification sur leur base de données est claire. Un compromis correct qui permet aux officines et à la ministre des PTIC de sortir du ridicule planétaire de l’alignement sur Pyongyang et Khartoum. Mais c’est peut-être une illusion que de croire qu’Alger qui a retardé de 5 ans l’autoroute des données, prétend à un sort civique digne dans le concert des nations.

Qui peut encore sauver l’Algérie de l’infamante double numérotation sécuritaire ?

Sans doute pas Mme Zhora Derdouri, la ministre des PTIC venue du froid. Avant elle, à ce poste, Moussa Benhamadi, dirigeant du FLN et député, avait manqué de courage politique pour dire tout haut ce qu’il admettait dans le privé : que l’entêtement à vouloir acheter Djezzy était une erreur, que le quasi-monopole public sur Internet à travers Algérie Télécom était intenable et surtout pour en tirer les conséquences pratiques. Il a été le ministre du statu quo. Mme Derdouri fait bien pire.

Elle anticipe les desiderata du clan présidentiel dont tout le monde sait qu’elle est la protégée et surenchérit les exigences liberticides des services de sécurité. Partie à Tunis à la mi-novembre pour évoquer l’expérience algérienne dans la construction d’un environnement économique performant avec les TIC, elle a choqué un public de professionnels qui l’a conspuée. Elle a déclaré, sabre au clair, qu’en Algérie le métier du GIX — une plateforme qui permet des réductions de coûts grâce aux interconnexions directes — est réservé aux acteurs publics. Une autre hérésie nord-coréenne. Partout dans le monde où les TIC marchent, le GIX est un partenariat public-privé. Oublions un instant Mme Derdouri. Qui d’autre ? Les opérateurs sont coincés. Mobilis est public et ne parle pas. Djezzy est fragile et ne veut pas gêner une ministre «mainsteam». Ooredoo est déjà accusée d’en avoir trop dit. Il reste peu d’acteurs indépendants dans le secteur des TIC algériens, à l’inverse par exemple de celui de l’énergie où les points de vue critiques sont heureusement encore audibles. Un pionnier a peut-être tout compris.

Nouar Harzallah, le PDG de Epaad, s’est redéployé à Tunis depuis qu’il a été évincé de l’accès internet par Algérie Télécom pour un conflit commercial pour lequel il a finalement obtenu gain de cause à la Cour suprême en décembre dernier. Il s’est replié sur son métier de développeur de contenus, avec des solutions indépendantes des diffuseurs. Pour lui, le territoire des TIC est infréquentable en Algérie pour des acteurs innovants et ambitieux. Un homme peut, peut-être encore, agir pour libérer l’économie de l’internet mobile et du développement numérique. Le président de l’ARPT. C’est une mauvaise blague. Il a été choisi par Mme Derdouri.

 

Les conditions de départ du patron du groupe PSA (Peugeot-Citroën) ont provoqué un choc cette semaine en France :

Philippe Varin allait empocher une surprime contractuelle de retraite de 310 000 euros par an sur une période de 25 ans. 21 millions d’euros, les syndicats ont vite fait les calculs. Un pactole, provisionné dans le bilan du groupe, qui a mis la France d’en bas en colère. En une seule journée, grâce sans doute à des TIC qui ont échappé à Mme Derdouri, un déluge sans précédent de réactions dans le pays a obligé Philippe Varin à faire une annonce express à 17h30. Il renonçait à sa retraite-chapeau. Le contraire aurait été difficile. Philippe Varin a échoué dans le redressement du groupe depuis son arrivée en 2009. Plus de 18 000 suppressions d’emplois, dont 60% en licenciement secs à fin juin 2014. PSA a été maintenu à flot par des aides publiques, en attendant une reprise de la croissance en Europe. Il y a aussi non loin de là un pays qui a été entretenu grâce à des torrents d’argent public et dont le grand patron renonce à toute prime de retraite pour partir. Geste éthique comme celui de Phillipe Varin ? Non, le grand patron renonce à partir en retraite. Lui aussi a fait ses calculs. Cela rapporte plus de rester.

 

El Kadi Ihsane

 

 

source

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