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Hajj et grande fête


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Allah a prescrit le pèlerinage une fois dans sa vie pour les musulmans qui en ont les moyens et sont physiquement capables de le faire. Il existe trois types de Hajj: pèlerinage à-Tamattu ', Hajj Al-Hajj et Qiran Alif rad. Dans cet article, nous allons vous expliquer la procédure pour le Hajj Al-Tamatt'u car elle est la plus recommandée.

 

Dans ce type, l'une consiste à effectuer une oumra pendant les mois du Hadj (c.-à Chawwal, Dhul-Qe'dah et les dix premières nuits de Dhul-Hijjah) et d'effectuer le Hajj à la même année avec un sacrifice à Mina abattus sur le jour de l'Aïd AlAdh'ha (Le 10ème jour de Dhul-Hijjah) ou pendant les jours de Tashriq (soit le jour 11, 12 et 13 de Dhul-Hijjah). Le pèlerin peut enlever ses vêtements ihram et reprendre ses activités normales entre la 'Umra et le Hajj. Il est nécessaire de faire le Tawaf et le Sa'i deux fois, la première fois pour la 'Umra et la deuxième fois pour le Hajj. Nous décrivons dans ce qui suit la séquence du voyage du Hajj.

 

 

Ihram

 

Ihram est l'intention de la personne qui est prête à effectuer tous les rites de la 'Umra, le Hajj ou deux quand il arrive à la Miqat. Chaque direction entrée en Makkah dispose de son propre Miqat. Il est recommandé que celui qui a l'intention d'accomplir le Hajj fait ghusl (une douche avec l'intention de purifier soi-même), les parfums de son corps, mais pas ses vêtements, et met sur un vêtement deux pièces, sans couvre-chef. Les vêtements doivent être en tissu transparent. Une pièce à recouvrir la partie supérieure du corps, et la seconde pour recouvrir la partie inférieure. Pour une femme l'Ihram est le même, sauf qu'elle ne doit pas utiliser de parfums du tout et sa robe doit couvrir tout le corps décemment, laissant les mains et le visage à découvert. Le pèlerin doit dire l'intention en fonction du type du Hadj. Pour le Hajj Al-Tamatt'u on devrait dire: «Labbayka Allahoumma 'Omra" ce qui signifie: «Ô Allah j'ai répondu à votre appel pour effectuer la' Umra". Il est recommandé de répéter l'invocation bien connue du Hadj, appelé Talbeyah, aussi souvent que possible à partir du moment de l'Ihram jusqu'au moment de la lapidation d'abord Jamrat Aqaba à Mina. Les hommes sont invités à prononcer à haute voix le Talbeyah tandis que les femmes sont le dire tranquillement. Cette Talbeyah est de la forme:

 

«Labbayka Allahoumma Labbayk. Labbayka La Shareeka Laka Labbayk. Inna-alhamda Wan-ntimata Laka Walmulk. La Shareek Lak." (Ici, je suis à votre service. Ô mon Seigneur, me voici. Je suis là. Aucun partenaire ne vous avoir. Ici je suis. Vraiment, les éloges et les dispositions sont à vous, et est donc la domination. Aucun partenaire ne vous avoir.)

 

 

Effectuer la 'Umra

 

Tawaf: Quand un musulman arrive à la Mecque, il doit faire le Tawaf autour de la Kaaba, comme un geste de salutation Al-Haram A1Masjid. Ceci est fait en encerclant les sept Ka'bah fois dans le sens anti-horaire, à partir de la pierre noire avec takbir et se terminant chaque cercle à la pierre noire avec takbir, en gardant la Ka'ba à sa gauche. Ensuite, le pèlerin va à Maqam Ibrahim (Station d'Ibrahim), et effectue deux rak'a derrière lui, près de lui, si possible, mais loin du chemin des gens qui font le Tawaf. Dans tous les cas, on doit faire face à la Kaaba pour prier derrière Maqam Ibrahim.

 

Sa'i: Le rite suivante consiste à faire Sa'i entre Safa et Marwah. Le pèlerin commence Sa'i en remontant le Safa. En faisant face à la Ka'ba, il loue Allah, lève les mains et dit: Allahou akbar "Allah Akbar"-u trois fois, puis fait une supplication à Allah. Ensuite, le pèlerin descend de la Safa et se dirige vers la Marwah. Il faut accélérer le rythme entre les messages clairement identifiés verts, mais doit marcher à un rythme normal avant et après eux. Quand le pèlerin atteint la Marwah, il devrait y monter, louange à Allah et faire ce qu'il a fait à la Safa. Ceci est considéré comme un tour et est donc dans l'autre sens de la Marwah à la Safa. Un total de sept tours sont nécessaires pour effectuer le Sa'i. Après Sa'i, le musulman termine ses «rites Omra en se rasant la tête ou coupe ses cheveux (les femmes devraient réduire la longueur du bout d'un doigt de leurs cheveux). A ce stade, les interdictions relatives à l'état d'Ihram sont levées et que l'on peut reprendre sa vie normale.

 

Il n'existe pas de formules nécessaires ou des supplications pour le Tawaf ou pour Sa'i. Il appartient à l'adorateur à louer Dieu ou à le supplier avec toute supplication acceptable ou de réciter des parties du Coran. Bien qu'il soit recommandé de réciter les invocations que le Prophète, Salla Allah-u alaihe wa salam, l'habitude de dire lors de l'exécution de ces rites.

 

Il faut noter que la 'Umra peut être effectuée par lui-même comme décrit ci-dessus à tout moment de l'année.

 

 

Sortir à Mina le jour de Tarwiah

 

Un pèlerin doit accomplir le Hajj AlTamatt'u intention Ihram, à partir de l'endroit où il se trouve, sur la 8ème jour de Dhul-Hijjah, qui est le jour de Tarwiah, et de laisser à Mina dans la matinée. En Mina, les pèlerins prient Dhuhr, Asr, Maghrib et Isha du 8e jour de ThulHijjah et Fajr de la 9e journée de ThulHijjah. Dhuhr, Asr et Isha sont chaque raccourci à deux Rak'ah seulement, mais ne sont pas combinés. Le pèlerin reste à Mina jusqu'au lever du soleil le 9e jour de ThulHijjah puis quitte à Arafat.

 

 

Départ à Arafat

 

Sur le 9e jour de Dhul-Hijjah, le jour d'Arafat, les pèlerins rester dans Arafat jusqu'au coucher du soleil. Les pèlerins prient Dhuhr et 'Asr à Arafat, raccourcie et combinés pen dant le temps de Dhuhr pour sauver le reste de la journée pour glorifier Allah et pour le pardon des supplications demandant. Un pèlerin doit s'assurer qu'il est dans les limites de Arafat, pas nécessairement debout sur la montagne d'Arafat. Le Prophète salla Allah u-alaihe wa salam a dit: "Je suis resté ici, sur cette colline rocheuse et tous Arafat est un lieu permanent» musulman. Il convient de garder en récitant Talbeyah, en glorifiant Allah le plus grand supplication et de répéter. Il est également rapporté que le Prophète, Salla Allah-u alaihe wa salam, disait la supplication suivante: "Il n'ya pas de divinité digne d'adoration sauf Allah, l'Unique sans associé La domination et la louange lui appartiennent et il est. puissant sur toute chose. " Anas Ibn Malik a demandé une fois comment lui et ses amis avaient l'habitude de passer leur temps tout en marchant de Mina à Arafat en compagnie du Prophète, salla Allah u-alaihe wa salam. Anas a dit: «Certains d'entre nous l'habitude de pleurer sur Talbeyah, d'autres utilisés pour glorifier Allah, le plus grand et le reste sert à répéter les prières Chacun de nous est libre d'adorer Allah dans la façon dont il aime sans préjugé ni renonciation à son droit.. " Bukhari.

 

Dans la plaine immense place d'Arafat, les larmes tombent, les péchés sont lavés et les défauts soient réparés pour ceux qui demande à Allah le pardon et offrir un repentir sincère pour leurs mauvaises actions dans le passé. Heureux celui qui reçoit la miséricorde et agrément d'Allah en ce jour particulier.

 

 

Le départ d'Arafat

 

Peu de temps après le coucher du soleil le jour d'Arafat, les pèlerins partent pour Muzdalifah tranquillement et respectueusement en conformité avec l'avis du Prophète, salla Allah u-alaihe wa salam, qui a dit quand il a remarqué que les gens marchant sans le calme: "Ô gens Be quiet! , se hâtant n'est pas un signe de justice ". Bukhari. Afin de suivre l'exemple du Prophète, salla Allah u-alaihe wa salam, il est préférable de garder la récitation du Talbeyah, en glorifiant Allah le Plus Grand et mentionner le nom d'Allah jusqu'à ce que le moment de la lapidation Jamrat Aqaba (un pilier de pierre à Mina). En Muzdalifah, le pèlerin accomplit la prière de Maghrib et Isha réunies, le raccourcissement de la prière Isha à deux Rak'ah. Pèlerins passer la nuit à Muzdalifah d'accomplir la prière du Fajr et attendez que la luminosité de la matinée est très répandue avant qu'ils ne quittent Mina, au passage à travers la sacré Mash'ar vallée.

 

Femmes et les personnes faibles sont autorisés à procéder à Mina, à tout moment après minuit pour éviter la foule.

 

 

La lapidation Jamrat Aqaba

 

Quand les pèlerins arrivent à Mina, ils vont à Jamrat Aqaba où ils en pierre avec sept cailloux glorifiant Allah »Allah-u Akbar" à chaque lancer et d'appeler sur lui d'accepter leur Hajj. Le temps de la lapidation Jamrat Aqaba est après le lever du soleil. Le Prophète salla Allah u-alaihe wa salam, a jeté les cailloux en fin de matinée et a permis à des gens faibles pierre après avoir quitté Mouzdalifa après minuit. La taille des cailloux ne doit pas être supérieure à celle d'une fève comme décrit par le Prophète, Salla Allahou wa salam alaihe, qui met en garde contre l'exagération. Les galets peuvent être ramassés soit à Mouzdalifa ou à Mina.

 

 

Abattage du Sacrifice

 

Après la lapidation Jamrat Aqaba, le pèlerin va à l'abattoir son sacrifice soit personnellement, soit par la nomination de quelqu'un d'autre de le faire en son nom. Un pèlerin devrait abattage, soit un mouton, ou partager une vache ou un chameau avec six autres.

 

 

Le rasage de la tête ou coupe les poils

 

Le rite final, le dixième jour après avoir offert son sacrifice est de se raser la tête un 's ou de couper une partie des cheveux. Le rasage de la tête est to^^^^ois préférable car il a été rapporté que le Prophète a prié trois fois pour ceux qui se rasent la tête, quand il a dit: ". Miséricorde d'Allah soit sur ceux qui se rasent la tête" Bukhari et Muslim. Pour les femmes, la longueur des cheveux à couper est celle d'un bout de doigt. La lapidation de Jamrat Aqaba et le rasage de la tête ou de coupe de cheveux symbolise la fin de la première phase de l'état d'Ihram et la levée des restrictions à l'exception des rapports sexuels avec son conjoint. Lapidation Jamrat Aqaba, l'abattage et le sacrifice se raser la tête ou couper une partie des cheveux est préférable d'être dans cet ordre, c'est l'ordre que le Prophète, Salla Allah-u alaihe wa salam, l'a fait. To^^^^ois, si elles sont faites dans un autre ordre, il n'y a aucun mal à cela.

 

 

Tawaf Al-Ifadhah

 

Tawaf Al-Ifadhah est un rite fondamental du Hajj. Le pèlerin fait Tawaf-AIIfadhah en visitant Al-Masjid AlHaraam et encerclant les sept Ka'bah fois et de prier deux Rak'ah derrière Maqam Ibrahim. Ensuite, le pèlerin doit faire Sa'i entre Safa et Marwah l'. Après Tawaf Al-Ifadhah l'état d'Ihram est complètement terminée et toutes les restrictions sont levées, y compris des rapports sexuels avec son conjoint.

 

Tawaf Al-Ifadhah peut être retardée jusqu'à ce que les jours passés à Mina est révolue.

 

 

Retour à Mina

 

Le pèlerin doit retourner à Mina et y passer les jours de Tashriq (c.-à-ème II, 1 et 1 2ème 3ème jour de Dhul-Hijjah). l Au cours de chaque jour, et après la prière du Dhuhr, | le pèlerin lapide les trois piliers de pierre appelées "Jamarat": La petite, la moyenne et Jamrat Aqaba, en glorifiant Allah »Allah-u Akbar" à chaque coup de sept cailloux dénoyautées au niveau de chaque pilier. Ces cailloux sont ramassés à Mina. A Pilgrim l peut quitter Mina à La Mecque le 13 Dhul-Hijjah, ou le 12, s'il le souhaite, il n'y a pas de blâme sur lui s'il choisit le plus tard, mais il doit partir avant le coucher du soleil.

 

 

Adieu Tawaf

 

Adieu Tawaf est le dernier rite du Hadj. Il s'agit de faire une autre Tawaf autour de la Kaaba. Ibn Abbas a dit: «Les gens ont reçu l'ordre d'effectuer le Tawaf autour de la Kaaba comme la dernière chose avant de quitter la Mecque, à l'exception des femmes menstruées qui ont été excusés." Bukhari.

 

 

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Tout juste après le coucher du soleil, la foule de pèlerins se rend à Mouzdalifah, une plaine sise à mi-chemin entre Arafat et Mina. Là, ils prient et recueillent, au sol, un nombre déterminé de cailloux qu’ils utiliseront les jours suivants.

 

Avant l’aube, au troisième jour, les pèlerins se déplacent de Mouzdalifah jusqu’à Mina. Là, ils lancent, sur des piliers blancs, les cailloux qu’ils ont recueillis la veille, une pratique remontant à l’époque du prophète Abraham (que la paix soit sur lui). Tandis qu’ils lancent sept cailloux sur chacun des piliers, ils se souviennent de la tentative de ^^^^^ de détourner Abraham de l’ordre de Dieu l’enjoignant de sacrifier son fils.

 

Lancer ces cailloux symbolise la volonté de l’homme de repousser le mal et le vice, non pas une seule fois, mais sept – le nombre sept étant le symbole de l’infini.

 

Après le lancer des cailloux, la plupart des pèlerins sacrifient une chèvre, un mouton ou un autre animal. Ils distribuent la viande aux pauvres après, dans certains cas, en avoir gardé une portion pour eux-mêmes.

 

Ce rite est associé à la volonté d’Abraham de sacrifier son fils afin de se soumettre à l’ordre de Dieu. Il symbolise la volonté du musulman de se départir de ce à quoi il tient et rappelle l’esprit de l’islam, dans lequel la soumission à Dieu joue un rôle crucial. Cet acte rappelle également au pèlerin la nécessité de partager ses biens avec ceux qui sont plus pauvres que lui, tout en étant un signe de reconnaissance envers Dieu.

 

Comme les pèlerins, à cette étape, ont terminé la majeure partie de leur Hajj, ils ont maintenant le droit d’enlever leur ihram et de revêtir des vêtements ordinaires. Ce jour-là, les musulmans à travers le monde partagent la joie des pèlerins et se joignent à eux dans le sacrifice des moutons, célébrant ainsi la fête qui est connue sous le nom d’Aïd al-Adha (Aïd du mouton). Les hommes se rasent la tête ou coupent leurs cheveux très courts, tandis que les femmes se coupent une mèche symbolique pour signifier qu’elles sont sorties de leur état de sacralisation. Toutes les prohibitions sont maintenant levées, à l’exception des rapports conjugaux, qui sont toujours interdits.

 

Toujours en séjour à Mina, les pèlerins se rendent ensuite à la Mecque pour accomplir un autre rite essentiel du Hajj : le tawaf, qui consister à faire sept fois le tour de la Ka’bah, en récitant des invocations particulières. Ces tours de la Ka’bah, symboles de l’unité de Dieu, font référence au fait que toutes nos activités, en tant qu’êtres humains, doivent être centrées autour de Dieu.

 

Thomas Abercrombie, un converti à l’islam, écrivain et photographe pour le magazine National Geographic, a accompli le Hajj dans les années 70 et décrit l’unité et l’harmonie que ressentent les pèlerins lorsqu’ils tournent autour de la Ka’bah :

 

« Nous avons tourné sept fois autour de ce lieu de pèlerinage, en répétant nos dévotions en langue arabe : « Ô Seigneur! Je suis venu de loin pour Toi... Accorde-moi le refuge à l’ombre de Ton Trône. » Pris dans ce tourbillon, soulevés par la poésie de toutes ces prières, nous avons tourné autour de la Maison de Dieu comme des atomes, en harmonie avec les astres. »

 

Tout en faisant ce circuit, les pèlerins peuvent, s’ils y arrivent, embrasser ou toucher la Pierre Noire. Cette pierre ovale, d’abord montée sur un support d’argent, au septième siècle, occupe une place spéciale dans le cœur des pèlerins car, selon certains hadiths, elle est l’unique vestige de la structure originale bâtie par Abraham et son fils Ismaël. Mais peut-être la raison la plus importante qui puisse nous pousser à embrasser ou toucher cette pierre est que le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) l’a lui-même fait.

 

Nous ne devons pas accorder à la Pierre Noire plus d’importance qu’elle n’en a en réalité, car elle n’est point, et n’a jamais été, un objet d’adoration. Le deuxième calife, Omar ibn al-Khattab, a fortement insisté sur ce point; en embrassant lui-même la pierre, comme l’avait fait le Prophète, il dit :

 

« Je sais que tu n’es rien d’autre qu’une pierre, et que tu es incapable de faire ni bien ni mal par toi-même. Si je n’avais vu le Messager de Dieu (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) t’embrasser, je ne l’aurais pas fait moi-même. »

 

Après avoir complété le tawaf, les pèlerins prient, de préférence à la Station d’Ibrahim, c’est-à-dire le site même où Ibrahim s’est tenu lorsqu’il a construit la Ka’bah. Puis, ils peuvent boire de l’eau de Zamzam.

 

Un autre rite final est le sa’y, ou « l’épuisement ». Il s’agit de la reconstitution d’un épisode mémorable de la vie de Hagar, qui fut amenée, par son mari Abraham, dans ce que le Coran décrit comme une « vallée incultivable » de la Mecque, avec son fils Ismaël.

 

Le sa’y commémore la quête désespérée de Hagar pour trouver de l’eau, afin d’étancher sa soif et celle de son fils. Elle fit l’aller-retour sept fois, en courant, entre les collines de Safa et de Marwah, jusqu’à ce qu’elle trouve la source d’eau sacrée connue sous le nom de Zamzam. Cette eau, qui jaillit de façon miraculeuse sous les pieds d’Ismaël, est issue de la même source que celle à laquelle s’abreuvent les pèlerins, de nos jours.

 

Une fois tous ces rites accomplis, les pèlerins sont libres et peuvent reprendre leurs activités courantes. Ils retournent à Mina, où ils restent jusqu’aux 12e et 13e jours de Dhoul Hijjah. Là, ils lancent leurs cailloux restants sur chacun des piliers, de la manière pratiquée ou approuvée par le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Puis, avant de quitter définitivement la Mecque, ils font un dernier tawaf autour de la Ka’bah afin de faire leurs adieux à la ville sainte.

 

Habituellement, les pèlerins précèdent ou font suivre leur pèlerinage, le Hajj, de la oumrah, ou « petit pèlerinage », que le Prophète a lui-même accompli. La oumrah, contrairement au Hajj, n’a lieu qu’à la Mecque et peut être accomplie à n’importe quel moment de l’année. Le ihram, le talbiyah et les interdictions s’appliquent aussi à la oumrah, qui partage également trois autres rites avec le Hajj : le tawaf, le sa’y et le rasage des cheveux.

 

Avant ou après être allés à la Mecque, les pèlerins profitent de l’occasion pour aller visiter la mosquée du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) à Médine, la deuxième ville sainte de l’islam. C’est là que repose le Prophète, dans une tombe très simple. La visite à Médine n’est pas obligatoire, car elle ne fait pas partie du Hajj ni de la oumrah, mais la ville – qui accueillit Mohammed lorsqu’il quitta la Mecque – est très riche du point de vue historique et regorge de sites rappelant la vie de Mohammed en tant que prophète et homme d’État.

 

Dans cette ville, chérie des musulmans depuis des siècles, les gens ressentent toujours les effets du passage du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Mohammed Asad, un ^^^^ autrichien converti à l’islam en 1926, a accompli cinq fois le pèlerinage entre 1927 et 1932 et commente ainsi cet aspect de Médine :

 

« Même après treize siècles, la présence spirituelle du Prophète est presque aussi tangible qu’elle était de son vivant. Ce n’est qu’à travers lui que l’ensemble de villages éparpillés qui s’appelait autrefois Yathrib devint une ville chérie des musulmans jusqu’à nos jours, comme nulle ville, en ce monde, n’a jamais été chérie. Elle ne possède même pas un nom qui lui soit propre : depuis plus de treize siècles, les musulmans l’appellent Madinat-an-Nabi, ou « la ville du Prophète ». Depuis plus de treize siècles, tant d’amour a convergé vers ce lieu que toutes les formes et tous les mouvements ont acquis une ressemblance familiale; et toutes les différences extérieures arrivent à se rejoindre pour former une véritable harmonie. »

 

Tandis que les pèlerins de diverses races et nationalités retournent chez eux, ils rapportent avec eux, dans leur cœur, le souvenir d’Abraham, d’Ismaël, de Hagar et de Mohammed. Jamais ils n’oublieront ce rassemblement universel, où des pauvres et des riches, des Noirs et des Blancs, des jeunes et des vieux se sont rencontrés sur un même pied d’égalité.

 

Ils retournent chez eux à la fois impressionnés et sereins. À Arafat, c’est dans un sentiment mêlé de crainte et de respect qu’ils se sont sentis plus proches de Dieu que jamais auparavant, au moment où ils se tenaient sur ce lieu même où le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) prononça son dernier sermon durant ce qui fut son premier et dernier pèlerinage. Et ils ont ressenti une grande sérénité pour s’être repentis de leurs péchés et s’être enfin libérés d’un si lourd fardeau. Ils retournent aussi chez eux avec une meilleure compréhension de la diversité de leurs frères et sœurs en islam. C’est ainsi qu’ils ont pu développer une plus grande compassion envers eux et qu’ils ont compris à quel point leur héritage commun est grandiose.

 

Les pèlerins quittent ce pays emplis de joie et d’espoir, car ils ont répondu à l’appel de Dieu, ils se sont soumis à Son ordre, lancé à tous les musulmans, d’accomplir ce pèlerinage au moins une fois dans leur vie. Mais surtout, ils reviennent avec une prière sur les lèvres : que Dieu accepte leur Hajj et que cette promesse, faite par le Prophète, s’applique à leur Hajj personnel :

 

« Pour un pieux pèlerinage, il n’y a pas d’autre rétribution que le Paradis. » (at-Tirmidhi)

 

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  • 11 months later...

Plus de deux millions de personnes m’entourent. Et nous sommes tous ici pour la même raison. Je ne détonne pas du tout, dans cette foule. Rien ne nous distingue les uns des autres, rien ne trahit notre statut social ou notre degré de richesse. Ni montres coûteuses ni chaussures de marque. Je ne suis qu’une personne parmi d’autres, dans une mer de monde. Que je sois blanc ou noir, jaune ou brun, la couleur de ma peau n’a aucune importance. Que je vienne d’Europe, d’Asie ou d’Amérique du Sud, on m’accepte comme je suis. Les gens qui m’entourent sont jeunes ou vieux, hommes ou femmes, riches ou pauvres. Ensemble, nous représentons l’humanité dans sa diversité, tout en étant unis. Nous sommes unis dans la diversité.

 

 

Je suis au Hajj

Le Hajj est l’un des cinq piliers de l’islam, les cinq piliers étant la profession de foi, la prière quotidienne, le jeûne, la zakah et le pèlerinage à la Mecque (Hajj), en Arabie. Le Hajj est un acte d’adoration que doit faire tout musulman qui en a les moyens et qui en est physiquement et mentalement capable, au moins une fois au cours de sa vie.

« Et le pèlerinage à la Maison [de Dieu] est un devoir envers Dieu pour (tous) ceux qui peuvent se permettre le voyage. Quant à celui qui ne croit pas, [qu’il sache donc] que Dieu se passe largement de (toutes Ses) créatures. » (Coran 3:97)

Quand arrive le moment du Hajj, des musulmans des quatre coins du monde arrivent en Arabie par avion, en autobus, en voiture, et même à pied. Certains auront fait un pénible voyage pour parvenir jusque-là, d’autres n’auront qu’acheté un billet de première classe. Malgré tout, ils arrivent tous égaux sur le site du Hajj. Ils auront fait ce voyage pour se présenter devant la Maison de Dieu (Ka’ba), L’adorer et réaffirmer leur amour pour Lui et pour l’islam.

 

 

« Et appelle les hommes au pèlerinage; ils viendront vers toi à pied ou sur le dos de chameaux efflanqués (amaigris par le voyage). Ils viendront des contrées les plus lointaines afin d’y trouver certains profits matériels, et invoquer le nom de Dieu, aux jours fixés, sur la bête de troupeau qu’Il leur aura attribuée. » (Coran 22:27)

Au Hajj, les musulmans se rassemblent, plusieurs jours durant, pour célébrer les louanges de Dieu, Lui demander pardon et faire preuve d’unité devant Lui. Même si les musulmans connaissent des divisions aux niveaux financier, politique, géographique, etc, le Hajj les ramène tous au même niveau. Au Hajj, tous les musulmans sont égaux; rien, dans les rituels qu’ils accomplissent, ne les distingue les uns des autres, si ce n’est au niveau de la piété et de la sincérité, que seul Dieu peut distinguer.

Plus de deux millions de musulmans se tiennent au même endroit, portant le même vêtement simple, accomplissant les mêmes rituels et récitant les mêmes paroles. Ils sont unis dans leur adoration de Dieu, l’homme noir à côté de l’homme blanc, s’adressant à Dieu d’une seule et même voix. Le roi se tient près du pauvre et, tous deux, ils réitèrent leur soumission à Dieu, en utilisant les mêmes paroles.

 

 

Les musulmans de partout dans le monde sont unis dans leur soumission à Dieu. Ils déclarent, d’une seule voix : « Me voici, ô Dieu, me voici, à Ton service. Tu n’as aucun associé, Tu es unique. Me voici! Toutes les louanges, la grâce et le pouvoir T’appartiennent et Tu n’as aucun associé. » Cette supplication est formulée à répétition par les pèlerins. C’est leur réponse à l’appel de Dieu les invitant à faire le Hajj.

Ces paroles sont répétées avec bonne humeur et vénération par les pèlerins. Certains sont si submergés par l’émotion qu’ils se mettent à pleurer, tandis que d’autres sont totalement fous de joie et plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été. Chaque personne se sent unique, seule parmi des millions ayant répondu à l’appel de Dieu, mais à la fois liée aux autres musulmans, dont toutes les invocations sont entendues par Dieu. Les gens s’étonnent d’être les invités de Dieu Lui-même, le Tout Miséricordieux. Car ils ont répondu à l’appel, à l’invitation de Dieu et non à l’invitation d’un gouvernement ou d’une organisation, ni à l’appel d’un membre de la famille ou d’un ami.

 

 

 

Ils font le Hajj parce que Dieu a invité les croyants à s’y réunir annuellement. Peu importe leur lieu de naissance, leur nationalité, leur ethnie, leur genre ou leur statut social, tous sont bienvenus et tous sont égaux aux yeux de Dieu. Les musulmans se rassemblent pour se connaître les uns les autres et pour se prouver à eux-mêmes, ainsi qu’au monde entier, qu’ils sont capables d’unité, d’unité dans la diversité; car ce qui les unit, c’est leur adoration de Dieu.

« Ô hommes! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, afin que vous fassiez connaissance entre vous. Certes, le plus noble d’entre vous, auprès de Dieu, est celui qui a la meilleure conduite. Certes, Dieu est Omniscient et très bien informé. » (Coran 49:13)

 

 

L’islam est la religion de l’unité. Dieu rappelle plusieurs fois aux croyants, dans le Coran, qu’ils se doivent de rester unis et qu’ils trouveront leur force dans la cohésion. Le Hajj incarne parfaitement cette unité. Les musulmans constituent une seule et même fratrie et ils se présentent au Hajj dans le même but et avec le même désir de paix.

« Les croyants sont frères les uns des autres. Alors établissez la paix entre vos frères et observez vos devoirs envers Dieu; peut-être vous fera-t-Il miséricorde. » (Coran 49:10)

« Et agrippez-vous, tous ensemble, au « câble » de Dieu et ne soyez pas divisés. Et rappelez-vous le bienfait de Dieu, sur vous, lorsque vous étiez ennemis; c’est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, par Sa grâce, vous êtes devenus frères. Et lorsque vous étiez au bord d’un abîme de Feu, c’est Lui qui vous en sauva. Ainsi Dieu vous montre clairement Ses révélations, afin que vous soyez bien guidés. » (Coran 3:103)

Le Hajj est le plus important rassemblement annuel de musulmans. Tout ce qui vient troubler la paix du Hajj est interdit et peu importe ce qui se passe, autour des gens, au cours du Hajj, c’est la paix qui prévaut.

 

 

Les musulmans se rassemblent et leur diversité est une merveille à observer. Épaules contre épaules, côte à côte, les vieux et les jeunes, les pauvres et les riches, les Blancs et les Noirs accomplissent leurs prières et les rituels du Hajj. Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit : « Dans leur amour, leur bonté et leur compassion mutuels, les croyants sont comme un corps humain. »[1] Les musulmans, au Hajj, ne forment qu’un seul peuple, une mer paisible d’humanité venue adorer son Seigneur. Les musulmans se tournent tous dans la même direction et se soumettent à la volonté de Dieu. Ils sont unis dans leur amour de Dieu et unis dans leur diversité

 

 

 

Le Guide Du Pèlerin : HAJJ et 'OMRA (en français)

 

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Le douzième mois du calendrier islamique est appelé Dhoul Hijjah. C’est le mois où l’on doit accomplir un des grands piliers de l’islam : le Hajj (ou Grand Pèlerinage). C’est au cours de ce mois qu’a lieu l’une des deux fêtes islamiques annuelles, l’Aïd al-Adha. Ces deux occasions spéciales, le Hajj et l’Aïd al-Adha, sont inextricablement liées à un personnage spécial, le prophète Ibrahim, connu, dans les traditions juive et chrétienne, sous le nom de prophète Abraham.

 

Plusieurs font référence au pèlerinage comme au fait d’emprunter le sentier suivi par Ibrahim, car les rituels entrepris durant le pèlerinage sont des répliques de plusieurs événements qui ont jalonné la vie de ce prophète. L’Aïd al-Adha commémore une épreuve particulière dans la vie d’Ibrahim, au moment où Dieu lui a enjoint de sacrifier son fils Ismaël. L’Aïd al-Adha survient le 10ème jour de Dhoul Hijjah, le jour où la plupart des rituels du Hajj sont terminés et où les pèlerins sacrifient un animal en honneur de l’obéissance du prophète Ibrahim envers Dieu.

 

« Abraham était certainement un exemple (à suivre). Il était obéissant envers Dieu, il était droit, et n’était point du nombre des polythéistes. Il était reconnaissant pour Ses bienfaits, et Dieu l’avait élu et guidé vers le droit chemin. Nous l’avons favorisé en ce monde, et dans l’au-delà, il sera certes du nombre des vertueux. » (Coran 16:120-121)

 

Ibrahim fit un rêve d’inspiration divine où il se vit sacrifiant son fils Ismaël. Tous les membres de la famille d’Ibrahim ayant déjà démontré une confiance totale en Dieu, Ibrahim révéla le rêve à Ismaël. Ce dernier reconnut sans hésiter que son père devait se soumettre aux ordres de Dieu. Ils se rendirent à l’endroit où le sacrifice devait avoir lieu, avec la ferme intention d’offrir la vie d’Ismaël à Dieu. Lorsqu’Ibrahim se prépara à accomplir le sacrifice de son fils bien-aimé, shaytaan (^^^^^) essaya d’inciter Ibrahim à abandonner son projet et à désobéir à Dieu. Mais Ibrahim résista à sa tentation et le chassa. Ibrahim regarda son fils pour ce qu’il croyait être la dernière fois, mais lorsque la lame s’approcha du cou d’Ismaël, Dieu immobilisa sa main et lui révéla qu’il n’avait pas à aller plus loin. Le sacrifice avait déjà été accompli.

 

Renoncer à quelque chose pour Dieu – comme la vie de son enfant – peut paraître un sacrifice immense et inimaginable. En effet, de nos jours, même se passer de quelque chose d’aussi insignifiant qu’une tasse de café ou faire un don en argent à un organisme de charité semble hors de portée. Essayez d’imaginer ce qu’Ibrahim a dû éprouver lorsqu’il a tenu la lame au-dessus du cou de son enfant. Au dernier instant, Dieu l’a dispensé de mener à exécution Son commandement. Avoir une confiance totale en Dieu, avoir la certitude que Dieu, par Son omniscience, veut ce qu’il y a de meilleur, pour nous, est souvent difficile à réaliser. Mais cela ne devrait pas être le cas.

 

« …Et quiconque observe [strictement] ses devoirs envers Dieu, Dieu lui donnera une issue favorable et lui accordera Ses dons par [des moyens] qu’il ne soupçonnait pas. Et quiconque place sa confiance en Dieu, Dieu lui suffit. » (Coran 65 :2-3)

 

Dieu remplaça Ismaël par un mouton et c’est pourquoi les musulmans sacrifient un animal pour célébrer l’Aïd al-Adha. C’est to^^^^ois bien plus qu’une célébration : c’est un rappel. On se rappelle de sa propre soumission à la volonté de Dieu. Les musulmans qui ne peuvent effectuer le pèlerinage, mais qui ont les moyens de s’offrir un animal doivent en sacrifier un en souvenir de l’épreuve à laquelle le prophète Ibrahim fut soumis.

 

« Ni leur chair ni leur sang ne parviennent à Dieu; seule votre piété Lui parvient… » (Coran 22:37)

 

L’acte du sacrifice animalier est souvent mal compris. Dieu n’a aucunement besoin de sang ou de viande. En fait, Dieu n’a besoin d’aucun de nos actes de dévotion. C’est pour notre propre bénéfice que Dieu nous commande de nous tourner vers Lui et de Lui obéir. Dieu souhaite constater notre piété, notre bonté et nos actes charitables. La plupart du temps, l’animal sacrifié est un mouton, une chèvre ou une vache.

 

La distribution de la viande issue du sacrifice de l’Aïd al-Adha renforce notre piété et nos efforts pour plaire à Dieu. Habituellement, une partie de cette viande est consommée par les proches parents ou la famille immédiate, une partie est offerte aux amis et aux voisins et une autre partie est donnée aux pauvres. Cet acte symbolise notre disposition à nous départir de nos richesses afin de renforcer les liens familiaux et amicaux et notre enthousiasme à abandonner des choses dont on pourrait tirer un bénéfice dans le but d’aider ceux qui sont dans le besoin. Par ce sacrifice, nous reconnaissons que toutes les grâces proviennent de Dieu.

 

L’Aïd al-Adha débute le 10ème jour de Dhoul Hijjah. Pour ceux qui ne sont pas en pèlerinage, la journée commence par une prière supplémentaire accomplie en congrégation, tôt dans la matinée, appelée prière de l’Aïd. C’est une période de célébration, de visites mutuelles entre membres de la famille et entre amis et aussi le temps de remercier Dieu pour sa Grâce et l’abondance qu’Il nous a accordées. Nous sommes tenus de maintenir le contact avec nos proches, d’être bienveillants envers notre famille et nos voisins et de faire preuve d’empathie et de compassion envers les pauvres. L’Aïd al-Adha nous rappelle par-dessus tout l’éminence de Dieu et le fait qu’Il est la source de toute abondance. En période faste tout comme dans l’épreuve, Dieu est la source de toute aisance et de toute paix, et se soumettre à Lui procure le plus grand de tous les bienfaits.

 

https://www.youtube.com/watch?v=dGlvtndR4rc

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=jpy8zUgkmN4

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Le Hadj rappelle l’égalité de tous les hommes.

 

regardons un verset de la Sourate « Les Chambres », dans lequel Allah s’adresse à l’Humanité entière, et dit: « Ô les gens! Nous vous avons crées d’un homme et d’une femme, nous vous avons répartis en peuples et en tribus afin que vous vous reconnaissiez… »

 

 

 

Allah nous rappelle dans ce verset que tous les hommes ont une seule et unique origine, qu’ils sont tous égaux, et que leur physionomie ne pourrait en aucun cas leur accorder une quelconque suprématie. La supériorité d’un homme aux yeux de Dieu ne peut venir que de sa spiritualité, comme Il le rappelle dans ce même verset: « .. le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux.. »

Le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) dit dans un Hadith: « En vérité, Dieu ne regarde pas vos visages, ni vos biens, mais il s’intéresse à (ce que contient) vos cœurs et à vos actions. »Le hadj, justement, nous rappelle de façon frappante, ce principe fondamental d’égalité. Des centaines de milliers de personnes, de couleurs différentes, venant de pays éloignés, et appartenant à des classes sociales variées, se réunissent en un même endroit, adoptent tous la même conduite, font des gestes identiques, se soumettent tous aux mêmes lois! Cet esprit

 

 

d’égalité est poussé jusque dans l’apparence vestimentaire des pèlerins (Houjjâj), tous portant le même habit, l’Ihrâm. C’est là un important enseignement du Hadj. Le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a encore dit dans un Hadith: « Ô les gens! Ecoutez! Votre Seigneur est unique, et votre père l’est aussi. Ecoutez! Pas de supériorité de l’arabe par rapport au non arabe, ni du non arabe par rapport à l’arabe, ni encore du blanc sur le noir ou du noir sur le blanc! »

Devinez à quelle occasion, et à quel endroit le Prophète (sallallâhou alayhi wa sallam) a prononcé ces paroles ..?A Mina, lors du pèlerinage d’Adieu…!

Le Hadj est aussi une manifestation évidente de l’amour d’Allah.

 

Il y a dans le Hadj un autre enseignement important. Comme nous le rappelle le Qour’aane , l’être humain n’a été crée que dans l’unique but de faire l’adoration de son Créateur: Allah. Cheikh Thanwi r.a. (célèbre théologien et écrivain musulman d’origine indienne) écrit que l’adoration consiste à faire deux choses: montrer une soumission totale à l’être adoré , et l’aimer plus que tout autre chose. Les relations du musulman avec Allah doivent donc être axées autour de ces deux qualités. Mais en sus de cela , il lui est aussi nécessaire de manifester leurs présences en lui par des actes et gestes physiques. L’Islam l’a assisté dans cette tâche lui incombant. Pour lui permettre de

 

 

manifester sa soumission , la salât (prière) a été prescrite au croyant. Pour ce qui est de manifester l’amour pour Allah, l’Islam a ordonné le Hadj. Depuis le moment où commencent les préparatifs pour ce grand voyage jusqu’à ce qu’il soit complété, chaque action, chaque geste, chaque parole du Hadji (pèlerin) est fortement imprégné de cette manifestation de l’amour de Dieu: le pèlerin dépense de ses biens pour Dieu, il supporte patiemment toutes les difficultés du voyage, il délaisse ses vêtements habituels pour ne porter que deux pièces d’étoffes, il tourne autour de la Ka’ba comme le fait l’amoureux autour de la maison de sa bien-aimée, il fait l’aller-retour entre les monts Safa et Marwa comme pour montrer sa détresse, il ne se soucie plus de son apparence physique, a les cheveux ébouriffés… et ainsi de suite. Chaque action du Hadj est ainsi un signe évident de l’amour que le serviteur porte pour Allah. Voici donc un deuxième enseignement du Hadj.

Nous conclurons ces lignes en formulant cette invocation : Qu’Allah nous permette à tous d’accomplir un Hadj qui soit accepté par Lui.

 

 

Le Guide Du Pèlerin : HAJJ et 'OMRA (en français)

 

Vidéo_ Les lieux saints - La Mecque et le Hajj Documentaire Complet

 

Le pèlerinage à la Mecque d'une famille française - Reportage

 

https://www.youtube.com/watch?v=gWyCiqPr6ZE

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    • Enfin le superadmin ... Enfin tous les option  Je pense que le nom d'utilisateur et mot de passe de la connexion est le numéro de téléphone du fix avancé par 3 lettres et la même chose pour mp c'est ce que j'ai trouvé.. Je bidouille mais sans internet il mon installé le modem sans signal los mais le fix marche bizarre le technicien ma dit d'attendre 1 heure mais après 5 heure y'a rien j'ai appelé le 12 il mon dit que si elle ne serait pas activé par votre agence alors demain en va l'activé mais moi j'ai un doute lui même a appelé le 12 il ont dit que le signale ne pas stable alors m'a dit que peut être il ya du la poussière il a sifflet un peut dans le trou de la boîte 🤣🤣 moi ma conclusion c'est du bricolage tous ca ellah yej3al el khir
    • @youcef17fr c'est où ? Donc de nouveaux conteneurs arrivent de Chine contenant les équipements fibre optique (PBO , ONT , ...ect) après la crise maritime en mer Rouge.
    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
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