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L’État oriente son soutien aux producteurs de lait cru


Invité salimdz

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Nouvelle politique agricole : pour réduire les importations

L’État oriente son soutien aux producteurs de lait cru

 

Les laiteries sont encouragées à intégrer davantage de lait local.

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Lors de son intervention en marge de la récente réunion des cadres du secteur, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), le Dr Rachid Benaïssa, a annoncé de nombreuses mesures au profit de l’agriculture. Ce qu’il faut retenir de son discours comme message est que l’État ne lésinera pas sur les moyens pour répondre au mieux aux sollicitations des opérateurs, notamment les éleveurs. Un soutien et des aides particulières sont ainsi prévus par la tutelle. Parmi les plus importantes décisions prises, l’on note celles ayant ciblé la filière lait. Désormais, les importations des génisses sont ouvertes à tout opérateur désireux de se lancer dans ce créneau. Le département de M. Benaïssa est prêt à encadrer ces opérations sur les plans sanitaire, qualité... D’autres aides seront annoncées aussi incessamment.

 

La tutelle décide de ne se préoccuper que de la poudre de lait à importer. Or, le rôle du secteur est de développer l’élevage local. La grande problématique à laquelle fait face le ministère : comment intégrer le maximum de quantités de lait de production locale dans les laiteries ? Ceci constitue l’un des challenges qui attendent l’équipe de Rachid Benaïssa. À ce propos, le ministre a déjà indiqué que les quantités de poudre seront distribuées au prorata de l’intégration du lait cru national. L’objectif recherché est d’arriver progressivement à favoriser davantage le lait cru produit localement. Il existe de multiples aides dans la filière lait, mais elles sont appelées à être revues pour une utilisation efficace. Car, il est recensé quelque 100 000 places vides, c'est-à-dire de vaches à intégrer. Autrement dit, d’innombrables places sont, en d’autres termes, prêtes à être utilisées à travers l’importation des vaches laitières. Mieux, afin de prouver son intérêt pour cette filière, le MADR n’hésitera pas à coopérer avec d’autres pays qui ont une expérience dans ce domaine surtout du point de vue de la génétique. “L’importation chaque année entre 700 millions et un milliard de dollars de poudre de lait reste insoutenable”, relève une source au ministère qui demeure optimiste quant à l’amélioration de la situation à moyen terme. Le ministère fonde ainsi son espoir sur l’élevage qui pèse 50% du produit intérieur brut (PIB) agricole. La stratégie de Benaïssa prend en compte en outre l’aviculture. La situation, qui caractérise cette filière, est marquée par une hausse des prix des produits entrant dans l’alimentation du poulet, à savoir le maïs et le soja. La flambée des cours de ces deux aliments sur le marché international a atteint plus de 50%.

Selon notre source, le ministère reste sensible à cette augmentation et suit de près l’évolution de la situation dans cette filière qualifiée de stratégique. La tutelle travaille en collaboration avec l’association des aviculteurs pour mettre en place des aides. “Nous allons les aider à passer ce cap des perturbations sur le marché international”, souligne la même source. Et d’ajouter : “Il est important que cette filière soit maintenue et ne disparaisse pas.” Le même soutien est réservé, par ailleurs, à la filière des viandes ovines et bovines. Néanmoins, il est sollicité des dirigeants des filières une meilleure organisation pour que les aides programmées soient mieux gérées et bénéfiques pour les opérateurs. “Plus vous êtes mieux organisés plus l’État peut aider facilement”, tient à préciser notre source. Outre les aides collectives pour ceux qui activent dans les zones steppiques, montagneuses, oasiennes, le ministère prévoit encore d’autres plus directes destinées aux éleveurs de moutons. Une chose est certaine, le département que dirige le Dr Benaïssa semble décidé plus que jamais à apporter son soutien à toutes les filières animales. “Ce ne sont pas des faits d’annonces, mais nous allons vers du concret”, promet notre source.

 

source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=97255

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    • @popmpopm tu as fais comment pour accéder au mode superadmin? j'ai pas bien compris le truc avec le numéro fixe.. de base c'était telecomadmin/admintelecom pour le huawei mais maintenant ca marche plus..
    • Enfin le superadmin ... Enfin tous les option  Je pense que le nom d'utilisateur et mot de passe de la connexion est le numéro de téléphone du fix avancé par 3 lettres et la même chose pour mp c'est ce que j'ai trouvé.. Je bidouille mais sans internet il mon installé le modem sans signal los mais le fix marche bizarre le technicien ma dit d'attendre 1 heure mais après 5 heure y'a rien j'ai appelé le 12 il mon dit que si elle ne serait pas activé par votre agence alors demain en va l'activé mais moi j'ai un doute lui même a appelé le 12 il ont dit que le signale ne pas stable alors m'a dit que peut être il ya du la poussière il a sifflet un peut dans le trou de la boîte 🤣🤣 moi ma conclusion c'est du bricolage tous ca je vais le contacté dimanche avant que ligne soit rétabli sinon je vais resté avec une connection de batata ellah yej3al el khir  
    • @youcef17fr c'est où ? Donc de nouveaux conteneurs arrivent de Chine contenant les équipements fibre optique (PBO , ONT , ...ect) après la crise maritime en mer Rouge.
    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
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