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L'inflation reste forte partout dans le monde


Invité salimdz

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Invité salimdz

Les signes inquiétants pour l’économie mondiale s’accumulent

L'inflation reste forte partout dans le monde

 

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La loi de finances complémentaire pour 2008 prévoit un taux d’inflation de 3,5% sur l’année, soit un demi-point de plus que celui retenu dans le cadre de la loi de finances initiale (3%).

 

L'inflation reste forte partout dans le monde, dans les pays riches comme dans les pays émergents, en raison de l'envolée des cours des matières premières, même si une accalmie est peut-être en vue. Dans la zone euro, la hausse des prix a plus que doublé en un an pour atteindre le record de 4,1% en juillet, alors que la Banque centrale européenne cherche à la maintenir à moins de 2%.

 

L'inflation est au plus haut depuis 12 ans en Italie (4,1%) et depuis 11 ans en Espagne (5,3%). En Allemagne, la hausse est plus modérée (3,3%) mais il faut remonter jusqu'en 1993 pour retrouver un tel chiffre. Le reste de l'Europe n'est pas épargné : +4,3% en Norvège, +4% au Danemark, la hausse la plus rapide depuis 1989. L'envolée des prix est encore plus rapide en Europe de l'Est : +6,7% en République tchèque, +9% en Roumanie, +14,4% en Bulgarie, soit le taux le plus élevé pour juillet depuis l'hyperinflation de 1996-1997.

 

Aux ?tats-Unis, les prix à la consommation progressent de 5%, ce qui empêche la Réserve fédérale de baisser plus ses taux d'intérêt pour soulager l'économie au bord de la récession. Même le Japon, qui a longtemps souffert de la déflation, réfléchit à des mesures d'urgence pour contrer la valse des étiquettes, au plus haut depuis dix ans à 1,9%. En Inde, on craint un resserrement monétaire pour dompter une inflation annuelle qui atteint les 12%. Les économies émergentes et les économies en développement sont particulièrement affectées par le regain de l’inflation, du fait que les prix des produits alimentaires ont une incidence bien plus importante sur l’inflation dans les pays à revenu faible et moyen, l’alimentation y occupant une plus grande place dans les dépenses de consommation des ménages. La résurgence de l’inflation, particulièrement l’envolée des prix des produits alimentaires de base, constitue un choc de grande ampleur pour les pays africains à faible revenu, mettant en danger les programmes de réduction de la pauvreté. L'accélération est spectaculaire dans certains pays en développement comme l'egypte (+23%) ou la Thaïlande (+27%), où elle déclenche des mouvements sociaux.

 

En Algérie, La loi de finances complémentaire pour 2008 prévoit un taux d’inflation de 3,5% sur l’année, soit un demi-point de plus que celui retenu dans le cadre de la loi de finances initiale (3%). Le gouvernement a intégré dans ses prévisions les tensions sur les produits alimentaires observées sur le marché international, mais aussi les pressions sur la demande interne qui résultent de l’augmentation des salaires de la Fonction publique. La conduite ordonnée de la politique monétaire au cours de l’année 2007, caractérisée par la poursuite de la reprise de l’expansion monétaire et des risques inflationnistes croissants, a permis de mener à bien la stratégie de l'objectif d'inflation. Le taux d’inflation de 3,5%, en moyenne annuelle pour 2007, est en phase avec l’objectif ultime de la politique monétaire exprimé en termes de stabilité à moyen terme des prix autour d’un taux d’inflation de 3%.

 

En effet, l’inflation importée induite par la forte croissance des prix des produits alimentaires, notamment ceux des céréales et des produits laitiers, conjuguée à l’inflation relevant de causes endogènes, constitue un choc externe pour la stabilité des prix à moyen terme, objectif ultime de la politique monétaire, d’autant plus que l'année 2007 confirme la reprise significative de l'expansion monétaire.

 

Enfin, la conjugaison de l'objectif d'inflation avec les objectifs monétaires quantitatifs amène la Banque d'Algérie à affiner de plus en plus la programmation monétaire, notamment infra-annuelle, et à utiliser avec flexibilité les instruments appropriés de conduite de la politique monétaire : reprises de liquidités, réserves obligatoires et facilité de dépôts rémunérés. L’inflation importée prend une part accrue dans l’évolution de l’indice des prix à la consommation au niveau interne. Ainsi, et malgré l’effort soutenu de la Banque d’Algérie en termes de reprise de l’excès de liquidités bancaires, l’inflation par les coûts est en hausse. En effet, l’augmentation de l’indice des prix à la consommation en moyenne annuelle est passée de 3,5% en 2007 à 4,47% à fin avril 2008. En glissement annuel, par contre, le taux d’inflation s’établit à 5,63% en mars et 6,44% en avril 2008. Une accalmie est toutefois peut-être en vue. En Chine, la hausse des prix décélère depuis trois mois même si elle reste élevée à 6,3% sur un an. La baisse récente du pétrole pourrait calmer durablement les pressions inflationnistes mondiales. Le prix du baril a plongé de 135 dollars en un mois à environ 111 dollars le baril hier et les matières agricoles suivent la même tendance. Si ce repli se confirme, il ne faut toutefois pas attendre une normalisation avant la fin de l'année, estiment les analystes.

 

source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=98229&titre=L%27inflation%20reste%20forte%20partout%20%20dans%20le%20monde

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    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
    • Alors qu' il n'y a  pas de vdsl pour tous pour augmenter le débit à plus de 20 Méga, certains villages peu habités ont la fibre, situés au pied du Djurdjura sont fibrés depuis plus d'une année .
    • Bonjour, C'est quand même un OS qui date de 2016.. il est temps de passer à autre chose
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