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Un haut fonctionnaire de l'État algérien, arrêté en France


Invité salimdz

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Invité salimdz

Un haut fonctionnaire de l'État algérien, commanditaire présumé de l'assassinat de Ali Mecili, arrêté en France

 

Par TSA (avec AFP) le 15/08/2008 à 20:07

 

Un responsable du protocole de l'Etat algérien, commanditaire présumé de l'assassinat de l'avocat et ancien dirigeant du FFS Ali Mecili, le 7 avril 1987 à Paris et objet d'un mandat d'arrêt international, a été arrêté jeudi à l'aéroport de Marseille-Marignane et déféré vendredi devant la justice à Paris, a-t-on appris de sources judiciaire et policière.

Mohamed Ziane Hassani est soupçonné d'être le commanditaire de cet assassinat qui aurait été exécuté par Abdelmalek Amellouet. Les mandats d'arrêts visant ces deux hommes avaient été signés le 7 décembre 2007 par le juge parisien Baudoin Thouvenot. Cet Algérien "a été arrêté à Marseille-Marignane à l'arrivée d'un vol en provenance d'Alger", selon une source policière à Marseille. "Il a été arrêté hier (jeudi) à Marseille-Marignane par la Police aux frontières (PAF), il a été déféré aujourd'hui (vendredi) au parquet de Paris et présenté au juge Thouvenot" en charge de l'instruction de cette affaire, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

"Le mandat d'arrêt vaut mise en examen", a précisé cette même source, ajoutant que Mohamed Ziane Hassani devait être présenté dans la soirée devant un juge des libertés et de la détention (JLD). De son côté, le parquet a requis un non-lieu sur le mandat d'arrêt, auquel il s'était déjà opposé en décembre 2007 estimant que sa délivrance ne "s'imposait pas".

 

source : http://www.toutsurlalgerie.com/contenu.php?id=4508

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Invité salimdz

Assassinat de Mecili : le commanditaire présumé inculpé à Paris

 

Par TSA (avec AFP) le 16/08/2008 à 10:21

 

Mohamed Ziane Hassani, un responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères, soupçonné d'avoir commandité l'assassinat à Paris en 1987 de l’avocat et ancien responsable du FFS Ali Mecili, a été inculpé (mis en examen) vendredi en France pour «complicité d'assassinat», selon une source judiciaire française citée par l’agence AFP.

Mohammed Ziane Hassani, contre lequel avait été délivré en décembre 2007 un mandat d'arrêt international et qui a été arrêté jeudi à l'aéroport de Marseille-Marignane, a été remis en liberté par un juge des libertés et de la détention et placé sous contrôle judiciaire.

Le parquet, qui avait requis contre une mise en examen, n'a pas été en mesure de préciser si ce contrôle judiciaire imposait à Mohammed Ziane Hassani de rester sur le territoire français avant une prochaine convocation "fin août" chez le juge d'instruction Baudouin Thouvenot. Mohamed Ziane Hassani est soupçonné d'être le commanditaire de l'assassinat de l'avocat algérien Ali Mecili qui aurait été exécuté en avril 1987 par Abdelmalek Amellou.

 

Ali Mecili, exilé en France en 1965, avait été assassiné le 7 avril 1987 à l'âge de 47 ans de trois balles dans le hall de son immeuble à Paris. Dès l'annonce du décès de Me Mecili, Hocine Aït Ahmed, alors en exil en Suisse, avait accusé "les services spéciaux algériens" d'avoir commandité cet assassinat.

 

L'avocat de la famille Mecili, Me Antoine Comte, a exprimé auprès de l'AFP sa satisfaction. "C'est une bonne nouvelle mais il ne faut pas qu'il se produise ce qu'il s'est déjà produit dans ce dossier, à savoir l'expulsion vers l'Algérie de suspects avant qu'ils puissent être jugés en France. La justice doit passer en France dans cette affaire", a estimé Me Comte.

 

Ali Mecili avait joué un rôle important entre Aït Ahmed et Ahmed Ben Bella. Pour ce dernier, il ne faisait pas de doute que le meurtre du défenseur des droits de l'Homme avait été "télécommandé par Alger". L'instruction menée en France avait abouti à un non-lieu en 1993, déjà requis à l'époque par le parquet, mais les parties civiles avaient fait appel et la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris avait décidé de reprendre l'enquête.

 

Le nom de ce chef des cérémonies au service du protocole du ministère des Affaires étrangères algérien était apparu dans le livre "Un crime d'Etats, l'affaire Mecili", publié en avril 1993 par le journaliste Michel Naudy, qui avait mis au jour deux nouveaux témoins.

 

source : http://www.toutsurlalgerie.com/algerie--mecili-4510.html

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Invité salimdz

Affaire Mécili : une interpellation et des interrogations

 

Par samir allam le 17/08/2008 à 09:59

 

Silence radio. Quatre jours après l’interpellation en France du diplomate Mohamed Ziane Hassani, présumé commanditaire de l’assassinat en 1987 de Ali Mécili, l’Algérie n’a toujours pas réagi officiellement. Hier à 20heures, le JT de l’ENTV avait ignoré l’événement. Et dimanche matin, la presse gouvernementale a fait l’impasse sur cette affaire.

Pourtant, l’interpellation d’un diplomate, détenteur d’un passeport diplomatique est un acte rare, à la limite de l’hostilité. Habituellement, les hauts fonctionnaires d’un Etat, quand ils font l’objet d’un mandat d’arrêt international, évite de quitter leur pays. Et quand ils le font, c’est souvent après avoir obtenu de solides garanties de la part du gouvernement du pays où ils comptent se rendre.

 

Le gouvernement français a-t-il donné des assurances aux Algériens quant à la non exécution du mandat d’arrêt international sur son sol mais qu’il n’aurait pas réussi à tenir ? M. Hassani s’est-il tout simplement montré imprudent en se rendant dans un pays où il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international ? Ou, pire, le diplomate algérien ignorait-il l’existence d’un mandat d’arrêt international contre lui ?

Les Algériens le savent : en France, depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, la justice entretient des relations difficiles avec le gouvernement (la ministre de la Justice Rachida Dati est très contestée) et les juges ne manqueront aucune occasion pour mettre l’équipe au pouvoir dans l’embarras, en interpellant un diplomate d’un pays qui représente un intérêt stratégique certain pour Paris. Il est toutefois difficile de croire que l’arrestation de M. Hassani s’est faite sans l’aval du gouvernement français. Dans ce cas, le gouvernement algérien a-t-il donné son accord pour une interpellation de M. Hassani? Dans quel but ?

 

Habituellement, l’Algérie réagit vivement à ce type d’événement, surtout quand ils émanent de la part de l’ancienne puissance coloniale. Interpeller un haut fonctionnaire, même présumé coupable dans une affaire de meurtre, est une atteinte à l’image. Mais cette fois, les autorités semblent avoir assuré le service minimum : un avocat fourni par l’ambassade d’Algérie à Paris et quelques actions dans les coulisses, avec une ligne de défense qui a peu de chances d’aboutir : une erreur sur le nom de la personne.

 

source : http://www.toutsurlalgerie.com/algerie-mecili-justice-4516.html

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Invité salimdz

Hocine Aït Ahmed : «l’assassin de Mécili était porteur d’un ordre de mission signé par Hassani». INTERVIEW

 

Par lounes guemache le 17/08/2008 à 16:52

 

Vingt et un ans après l’assassinat de l’avocat Ali Mécili, Mohamed Ziane Hassani, commanditaire présumé de cet acte a été arrêté jeudi en France. Quelle est votre réaction ?

Je suis euphorique ! Ce réveil de la justice française après 21 ans de déni de justice est un véritable triomphe de la justice. J’espère maintenant que les choses iront jusqu’au bout.

Pour moi, il n’y a pas de justice sans éthique de la justice. Au lieu de se gargariser de droits de l’Homme, il faut commencer par civiliser la politique et garantir l’indépendance de la justice des deux cotés de la Méditerranée.

Mohamed Ziane Hassani est-il le seul commanditaire de cet assassinat ou pensez-vous que d’autres personnes devraient être également convoquées par la justice française?

C’est l’affaire de la justice française. Mais le dossier a établi sans ambages la complicité d’autres personnes dans ce dossier. Je fais confiance au juge en charge du dossier. Quant aux commanditaires politiques, c’est une autre histoire. C’est l’histoire d’un police politique qui a pris en otage la justice de notre pays depuis l’indépendance.

 

Pourquoi, selon vous, la justice française a-t-elle mis plus de 20 ans pour lancer des mandats d’arrêt contre des commanditaires et auteur présumés de cet assassinat ?

Vous savez, la lâcheté des deux États a réussi à effacer la mémoire de l’exécution de Mécili au point où son épouse, Annie Mécili, n’est même pas parvenue à faire publier le moindre texte dénonçant l’impunité du commanditaire de l’exécution de son mari.

C’est précisément pour lutter contre cette amnésie érigée en mode de gouvernance et de gestion de la société qu’il a m’a paru de salubrité publique, 20 ans après l’assassinat de Ali, de rééditer et étoffer le livre « L’affaire Mécili » que j’avais publié en 1989, avec de nouveaux éléments.

Force est donc de constater que ce meurtre n’est pas une bavure ni un accident de parcours. C’est au contraire une constante depuis l’indépendance. C’est une volonté des tenants du régime de détruire le politique jusqu’à l’idée même de la politique. Au besoin par l’exécution de ceux qui menacent les fondements de leur régime. C'est-à-dire, des personnes capables de penser et de mener des combats politiques autonomes pour les droits de l’homme et la démocratie.

Vous avez régulièrement dénoncé l’impunité accordée par la France aux commanditaires et auteur présumés de l’assassinat de M. Mécili. Comment peut-on expliquer cette attitude des autorités françaises ? Dans cette affaire, il y a tous les ingrédients d’un vrai polar « barbouzo-totalitaire » qui se déroule derrière les murs de la raison d’Etat et des déraisons des contrats. Que dire notamment de M. Pasqua, qui avait envoyé à Alger le tueur alors que son implication ne faisait aucun doute puisqu’il était porteur d’un ordre de mission de la police politique signé précisément par le « sieur » Hassani qui vient d’être arrêté à Paris. Par ailleurs, plus significatif encore, le coup de téléphone de ce ministre de l’Intérieur français à l’ambassadeur d’Algérie à Paris rien que pour le rassurer que l’Algérie n’avait rien à faire dans cette histoire. C’est de là qu’a commencé la connivence.

Le changement de président en France, avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007, a-t-il contribué à débloquer ce dossier ?

Je crois que les choses ont été menées à son insu. Je crois que les initiatives viennent du nouveau juge Thouvenot qui a repris le dossier au juge Bruguière. Ce dernier avait refusé de faire aboutir les choses. A mon avis, le pouvoir politique français n’a pas joué un rôle déterminant dans cette évolution du dossier. Je crois qu’il a même été dépassé par l’initiative du juge. Thouvenot. C’est pour cela que nous craignons pour l’avenir.

Craignez-vous que Mohamed Ziane Hassani quitte le territoire français avant la tenue de son procès ?

Cela pourrait évidemment bien se produire, sans exclure une planification préalable des cotés.

La justice française a décidé de lancer un mandat d’arrêt contre M. Hassani à la suite du témoignage en 2003 de Mohamed Samraoui, un ancien responsable des services secrets algériens aujourd’hui exilé en Allemagne. Avez-vous d’autres éléments pouvant renforcer la thèse d’une implication de M. Hassani dans cet assassinat ?

J’ai tout écrit sur cette affaire. Déjà en 1989, dans « L’Affaire Mécili ». J’ai rajouté des choses dans mon livre, réédité récemment. C’était très clair. On a cité des noms, comment ils se sont réunis, etc. Mais je crois que l’élément qui a fondé la conviction du juge est le témoignage de Samraoui en 2003. Quand il a raconté comment il avait accompagné Hassani pour aller voir Amalou, le tueur et le convaincre d’accepter 800 000 francs pour son « boulot » en attendant le reste.

 

Qu’attendez-vous du procès de Mohamed Ziane Hassani ?

J’espère que ça sera la fin de l’impunité. Dans cette affaire, en tout cas. Que ça sera le succès de la justice. Au moment où le refus de l’impunité gagne du terrain sur le plan international, comment la France pourrait-elle faire sur ce problème de l’impunité une discrimination exceptionnelle sur l’Algérie sans avouer clairement que la vie des Algériens ne vaut la vie des autres peuples ?

 

source : http://www.toutsurlalgerie.com/algerie-ait-ahmed-4519.html

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Invité salimdz

Le FFS salue l'inculpation du commanditaire présumé de l'assassinat de Mecili

 

Par TSA le 16/08/2008 à 17:20

 

Le Front des forces socialistes (FFS) s'est réjoui samedi de l'inculpation en France de Mohamed Ziane Hassani, responsable du protocole au ministère des Affaires étrangères, soupçonné d'avoir commandité l'assassinat à Paris de l'opposant Ali Mecili. «Le FFS se réjouit de cette nouvelle et tient à saluer le courage et l'intégrité morale du juge», a déclaré dans un communiqué publié aujourd’hui. «Le FFS suivra avec attention les suites qui seront données à cette affaire et espère que la logique du droit l'emportera sur la raison d'Etat",souligne le communiqué.

Mohamed Ziane Hassani, contre lequel avait été délivré en décembre 2007 un mandat d'arrêt international, qui a été arrêté jeudi à l'aéroport de Marseille-Marignane (sud-est de la France), a été placé sous contrôle judiciaire. Ce contrôle judiciaire est assorti d'une interdiction de quitter la région parisienne et de l'obligation de justifier d'une résidence à Paris avant une prochaine convocation "fin août" chez le juge d'instruction Baudouin Thouvenot. Le parquet avait requis contre une mise en examen.

L'homme est soupçonné d'être le commanditaire de l'assassinat de l'avocat et ancien dirigeant du FFS Ali Mecili, exécuté en avril 1987 à Paris par Abdelmalek Amellou.

 

source : http://www.toutsurlalgerie.com/contenu.php?id=4514

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Invité salimdz

Affaire Mécili : pourquoi le gouvernement observe le silence

 

Par samir allam le 18/08/2008 à 17:13

 

«Ce n’est pas dans l’habitude des Algériens de se taire dans de pareilles circonstances. Bien au contraire : s’ils ne disent rien pour défendre leur diplomate arrêté en France, c’est parce qu’ils ne peuvent rien dire. Cette affaire a l’air trop complexe». Ce commentaire d’un diplomate français qui fut en poste à Alger pendant plusieurs années explique en partie le silence observé par les autorités algériennes depuis l’arrestation jeudi dernier, puis l’inculpation en France de Mohamed Ziane Hassani, commanditaire présumé de l’assassinat de Ali Mécili.

 

Les Algériens ont en effet la réputation d’être «intraitables» sur ce type de questions. «Ils ont réagi vivement pour moins que cela. Autre exemple : l’Algérie est le seul pays du Maghreb à pratiquer la réciprocité totale en matière de visas avec les pays européens. On peut toucher à beaucoup de choses avec les Algériens, mais jamais jouer avec des choses liées à leur souveraineté nationale», poursuit le diplomate.

 

Evoquée par certains journaux, la thèse de l’erreur sur le nom de Hassani semble peu probable. L’Algérie dispose depuis juillet d’un contact direct avec l’Élysée, via Bernard Bajolet, ancien ambassadeur à Alger, devenu premier responsable des services secrets français et proche collaborateur de Nicolas Sarkozy. Les Algériens auraient pu faire passer le message concernant « l’erreur » très rapidement, dès jeudi soir et l’affaire aurait été résolue avant même la comparution de M. Hassani devant le juge parisien qui l’a inculpé samedi.

«La justice française n’aurait pas pris le risque d’interpeller un haut fonctionnaire algérien sans avoir la certitude qu’il s’agit bien de la bonne personne. En plus, avant le lancement d’un mandat d’arrêt international, le juge passe par une série de procédures : il envoie d’abord une convocation à la personne concernée, souvent par voie d’huissier. Si cette dernière ne se présente pas, il délivre un mandat d’amener, via la police. Et c’est seulement dans le cas où le concerné refuse de répondre que le juge lance un mandat d’arrêt international. C’est une procédure rare et complexe», explique un avocat.

 

Pourquoi dans ce contexte les Algériens n’ont-ils pas réagi lors des deux premières phases du dossier pour expliquer au juge que Mohamed Ziane Hassani n’est pas la personne recherchée dans le dossier ? Deux hypothèses sont plausibles. Ou les autorités algériennes et le concerné lui-même n’avaient pas pris au sérieux les convocations du juge parisien : après tout, le dossier traine depuis plus de 20 ans et à chaque fois la raison d’État est passée par là, empêchant son aboutissement. Ou les Algériens n’ont pas réagi pour ne pas reconnaitre officiellement que le commanditaire n’est pas Mohamed Ziane Hassani, mais un autre.

 

Aujourd’hui, le gouvernement algérien est confronté à un véritable dilemme : ne pas défendre son diplomate et donner de l’Algérie l’image d’un pays «faible» ou monter au créneau en affirment que l’arrestation de M. Hassani est erreur. Dans ce dernier cas, l’Etat algérien devra livrer la seule preuve possible : le «vrai» commanditaire, celui que la presse présente sous le nom de Hassni.

 

source : http://www.toutsurlalgerie.com/algerie-mecili-hassani-silence-4529.html

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  • 2 weeks later...

Le diplomate algérien auditionné aujourd’hui par le juge d’instruction parisien

 

Deux semaines après l’inculpation de ziane hasseni

 

lundi 1er septembre 2008.

Deux semaines après son inculpation par la justice française, le chef du protocole au ministère des Affaires étrangères, Mohamed Ziane Hasseni, doit être auditionné cet après-midi par le juge d’instruction Baudoin Thouvenot.

 

M. Hasseni a été mis en cause dans l’assassinat, en 1987 à Paris, de l’opposant André-Ali Mecili, alors porte-parole de Hocine Aït Ahmed. Sans considération pour son passeport diplomatique, il a été arrêté le 14 août à sa descente d’avion à l’aéroport de Marseille. Transféré le lendemain à Paris, il a été inculpé de “complicité d’assassinat” par la juge Goetzman et placé sous contrôle judiciaire, une mesure assortie d’une interdiction de quitter la région parisienne et de l’obligation de justifier d’une résidence à Paris où il a d’ailleurs été rejoint par son épouse. Le diplomate a été arrêté suite à la délivrance d’un mandat d’arrêt visant en réalité le nommé Rachid Hassani, lequel est accusé par l’ex-officier Mohamed Samraoui, réfugié aujourd’hui en Allemagne, d’avoir commandité le meurtre de M. Mecili. Le mis en cause plaide l’erreur des policiers français qui ont confondu entre Hasseni et Hassani. Le célèbre avocat Jacques Vergès, interrogé à ce sujet par Liberté, a qualifié de “scandale” cette arrestation. “Il n’a pas le même nom. Il n’a pas le même prénom. Il n’a pas la même date de naissance. Il n’a pas le même métier. Et on l’arrête. C’est un haut fonctionnaire. On le fait voyager de nuit, menotté dans un train. Ensuite, on l’inculpe alors qu’on dit qu’il y a une confusion d’identité. Ensuite, on le met sous contrôle judiciaire. Je dis que c’est un scandale”, déclarait Me Vergès qui évoque un “délit de faciès” dans le dossier car s’il s’agissait d’un nom français, on n’aurait pas arrêté “Martin alors qu’on cherchait Marton”. Lors de l’audition d’aujourd’hui, M. Hasseni sera vraisemblablement confronté par visioconférence à son accusateur. M. Samraoui, converti en opposant, soutient l’avoir reconnu sur des photos qui lui ont été récemment présentées par le journal électronique français Médiapart. Ce qui a fait ricaner l’entourage du diplomate. M. Samraoui affirme avoir été témoin d’une scène où M. Hasseni aurait remis une somme d’argent au meurtrier présumé. Arrêté alors, ce dernier avait été renvoyé en Algérie. Des sources françaises soutiennent que Charles Pasqua, alors ministre de l’Intérieur, soupçonnait une histoire de règlement de comptes pour motiver sa décision. Il pensait que M. Mecili n’avait pas été liquidé pour son rôle politique, mais pour son ancienne appartenance à la Sécurité militaire. On omet souvent de le dire, mais M. Mecili était officier des services secrets avant de rallier l’opposition. Un autre officier, en rupture de ban, Hichem Aboud, a démenti la thèse de Mohamed Samraoui et penche aussi pour une confusion. En tout cas, l’entourage du diplomate est tout à fait serein. Des accusations formulées par un opposant risquent de se révéler très fragiles. D’autant plus fragiles que l’accusateur semble vouloir régler des comptes à des diplomates en poste en Allemagne dans les années 90. C’est là qu’il se trouvait avant d’être rappelé dans le cadre de la mobilité. Un rappel qu’il ne semble pas avoir supporté et qui l’a amené à passer dans l’opposition pour bénéficier de l’asile politique. L’accusation est aussi fragilisée par la position du parquet qui a requis un non-lieu au profit du diplomate. Dans le cadre de ce dossier, Alger a reçu la visite du coordonnateur national du renseignement à la présidence de la République française. Le déplacement de Bernard Bajolet, ambassadeur à Alger jusqu’à juillet dernier, a été entouré de secret. D’abord silencieuses, les autorités algériennes ont qualifié lundi “d’incident regrettable” l’interpellation de M. Hasseni.

 

source : Liberté

 

source : http://algerie.actudz.com/article2492.html

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Tribunaux L’Affaire Ali Mecili

La Justice Française libère le diplomate algérien Ziane Hassani

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Une source fiable a indiqué que les autorités Françaises ont décidé dernièrement de libérer le diplomate algérien Mohammed Ziane Hassani, détenu depuis le 13 Août dernier en France, soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat de l’avocat algérien Ali Mecili à Paris en 1987.

 

Selon les mêmes sources, le Gouvernement algérien aurait exercé une grande pression sur les autorités Françaises, ce qui a poussé la Justice de ce pays à désigner rapidement un juge qui décidera de libérer l’accusé pour l’absence de preuves, privilégiant le bénéfice du doute.

 

Les mêmes sources ont ajouté que le diplomate algérien est revenu en Algérie et qu’il a rejoint les membres de sa famille.

 

source : http://www.elkhabar.com/quotidienFrEn/?ida=121865&idc=148

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