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Algérie : des enseignants en grève de la faim


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Ils sont au bout du rouleau, proches de passer de vie à trépas dans une dizaine de jours selon un avis médical… 55 enseignants grévistes de la faim agonisent après 32 jours de jeun. Ces enseignants dénoncent la précarité de leur statut de contractuels. Ils demandent à être permanisés. Impuissants devant le mutisme des pouvoirs publics et leur seule volonté de réprimer tout mouvement de solidarité, les syndicats autonomes algériens en appellent aux instances internationales.

 

Plus précisément, ils revendiquent le droit d'être permanisés sans passer par le concours de recrutement. Une revendication rejettée, mais dont on inmagine bien qu'elle pourrait faire l'objet de discussions avec les représentants syndicaux.

Mais à l’évidence, les autorités concernées font la sourde oreille, et on se demande quelle justification elles pourraient trouver en cas de décès d’un ou de plusieurs grévistes.

Ce risque est pourtant de plus en plus présent. Le docteur Houari Kaddour, président du Conseil National de santé publique, signale qu’au moins quinze d’entre eux ne survivront pas plus de dix jours dans le meilleur des cas, car leur organisme ne supporte plus le sérum qui ne sert dorénavant à rien.

Affaiblissement général, diminution de poids supérieure à 40%, hypotension artérielle, hypoglycémie, crampes musculaires, dysfonctionnement de l'appareil digestif, évanouissement et palpitations, état comateux...tous les mauvais signes sont là, qui indiquent une détérioration grave et accélérée de l'état de santé des grévistes.

Impuissants devant le mutisme des pouvoirs publics et leur seule volonté de réprimer tout mouvement de solidarité, les syndicats autonomes algériens en appellent aux instances internationales.

Le Quotidien d'Oran indique que des plaintes contre le ministère de l'Education nationale ont été adressées au Bureau international du travail (BIT), à l'International des services publics (ISP) et à l'Internationale de l'Education (IE).

Cette dernière instance, qui avait répondu lundi dernier aux représentants des grévistes, a regretté le «manque de concertation des autorités éducatives algériennes devant les préoccupations légitimes de dizaines de milliers d'enseignants contractuels dévoués à leurs élèves».

L'IE a condamné «la répression violente des rassemblements pacifiques d'enseignants devant le siège du ministère de l'Education nationale».

L'Internationale de l'Education a également condamné le «mutisme des autorités algériennes face à l'urgence de la situation humanitaire et sanitaire de la situation».

La classe politique algérienne, ou du moins ce qu'il en reste dans l'opposition, reste quant à elle sacndaleusement muette sur le sort de ces enseignants. Ils agonisent dans l'indifférence.

 

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