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économistes et analystes internationaux jugent sévèrement les nouvelles lois algérien


Invité salimdz

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Investissements étrangers :

économistes et analystes internationaux jugent sévèrement les nouvelles lois algériennes

Par sonia lyes , le 24/09/2008

 

Les dernières mesures gouvernementales concernant les investissements, notamment la volonté de l’Etat algérien de conserver la majorité (au moins 51%) dans les projets lancés, vont pousser les investisseurs étrangers à réfléchir à deux fois avant de s’implanter en Algérie, estiment plusieurs analystes interrogés par des agences d’information financière. Selon eux, ces mesures, qualifiées de populistes, viendront compliquer un régime d’investissements déjà piégé par la bureaucratie, les incertitudes politiques et les attentats spectaculaires d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI, ex-GSPC).

 

Une telle perspective constituerait une très mauvaise nouvelle pour l’économie algérienne, très dépendante des exportations de pétrole et de gaz, soulignent encore ces spécialistes, qui estiment que l’Algérie a besoin de créer de nouveaux emplois dans les secteurs hors hydrocarbures où elle a besoin de compétences et de technologie. «S’ils implémentent ces mesures, cela va être une catastrophe pour l'économie, en terme d’impact sur les investisseurs qui souhaitent s'engager» en Algérie, affirme Philippe Dauba-Pantanacce, Senior économiste pour la zone Afrique du Nord-Moyent-Orient à la banque britannique Standard Chartered.

 

«Les investisseurs étrangers ont continué à parler de l’Algérie comme un pays avec potentiel considérable, mais ces nouvelles mesures vont dissuader les potentiels investissements étrangers» explique pour sa part Simon Kitchen, Senior économiste de la banque d'investissement EFG-HERMES qui considère l’attitude du gouvernement algérien comme un retour en arrière. Et d’ajouter : « même si vous envisagez d’aller en Algérie depuis longtemps, la question qui se pose maintenant est de savoir comment en sortir si un jour vous décidez de partir». M. Kitchen fait référence à la mesure concernant le droit de préemption de l’Etat algérien sur les cessions de filiales étrangères implantées en Algérie.

 

Geoff Porter, un analyste d’Eurasia Group consultants, explique : « Si ces mesures ont été appliquées aux hydrocarbures, elles seraient en ligne avec les tendances globales. Mais même comparativement à la Chine, ces mesures sont agressives». Pour l’économiste algérien Lyes Kahouadji, plusieurs mesures annoncées vont dans le sens de la défense des intérêts de l’Algérie, mais il affirme ne pas comprendre la manière avec laquelle elles ont été annoncées : soudainement et sans aucune concertation. «Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement a pris ces décisions. Il n'y a pas eu de débat, aucune explication».

 

Mais certains analystes sont plus nuancés, estimant qu’il pourrait s’agir d’un simple discours préélectoral. De même que des diplomates anonymes ont indiqué à Reuters que la mesure concernant la volonté de l’Etat de conserver la majorité dans les projets pourrait finalement être supprimée ou appliquée au cas pas cas, selon les dossiers.

 

source : http://www.toutsurlalgerie.com/Investissements-etrangers---economistes-et-analystes-interna_4907.html

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