Invité salimdz Posté(e) le 10 octobre 2008 Share Posté(e) le 10 octobre 2008 Djezzy, BNP Paribas El Djazair, HSBC : Comment la baisse des cours de Bourse va impacter les investissements étrangers en Algérie Samedi 4 octobre 2008 -- Depuis quelques jours, l’inquiétude monte au Canada concernant la société Globalive. La cause ? Confronté à une forte baisse d u cours de son action à la Bourse du Caire, son principal partenaire financier, le groupe Orascom Telecom, pourrait ne pas assurer les investissements promis pour le développement de la société canadienne dans la téléphonie sans fil. Jeudi, le PDG de Globalive a pris la parole pour rassurer les marchés financiers. Mais l’inquiétude demeure forte. La dégringolade du cours de Bourse d’Orascom Telecom (il a perdu près de la moitié de sa valeur depuis le début de l’année pourrait impacter fortement ses investissements à travers de nombreux pays où il est présent. En Algérie, après avoir baissé de 39% au premier trimestre puis de 54% au second, les dépenses d’investissements devraient enregistrer une nouvelle baisse au troisième, en dépit des assurances du nouveau DG de l’opérateur. A moins d’un retournement spectaculaire sur les marchés financiers. Explications. La baisse durable du cours de Bourse d’une entreprise rend les opérations d’investissements très délicates. Le coût du capital devient plus élevé –donc la rentabilité des projets moins bonne. Elle peut avoir une incidence sur les prêts garantis via les actions – à partir d’un certain seuil de baisse, des remboursements anticipés sont exigés, rendant la situation de l’entreprise fragile. Enfin, la baisse des cours de Bourse va obliger les entreprises possédant des participations dans d’autres sociétés côtés à passer des provisions pour couvrir des dépréciations d’actifs, avec une incidence importante sur leurs fonds propres et donc leurs capacités d’investissements. Autres entreprises qui pourraient revoir en forte baisse leurs investissements en Algérie : les banques étrangères. BNP Paribas El Djazair, qui a lancé d’importants projets de développement, devrait être la plus impactée : sa maison mère, touchée par la crise des « subprimes » et confrontée à la baisse de son cours de Bourse à Paris, pourrait se montrer hésitante dans le financement des projets de sa filiale algérienne d’autant que le développement de celle-ci ne sera pas jugé prioritaire au regard des opportunités qui pourraient se présenter du fait de la crise financière. BNP Paribas El Djazair pourrait compter sur l’emprunt obligataire qu’elle souhaite lancer en Algérie. Mais il est désormais peu probable que le gouvernement donne son accord à un tel projet. Le développement de la banque anglaise HSBC Algérie, qui a lancé ses activités il y a quelques semaines, pourrait aussi attendre des jours meilleurs. Les investisseurs, dans un contexte de nervosité, vont regarder de très près toutes les dépenses. Enfin, le secteur pétrolier devrait être épargné par la baisse des investissements si les cours du baril se maintiennent au-dessus de 70 dollars. Si les prix venaient à franchir à la baisse ce seuil symbolique, beaucoup de groupes pétroliers pourraient renoncer à des projets en cours. Et les futurs appels d’offres qui seront lancés par l’Algérie risquent de ne pas attirer pour de candidats… source : http://my.algeria.com/forums/268591-post144.html Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Amine Posté(e) le 10 octobre 2008 Share Posté(e) le 10 octobre 2008 Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette "analyse". Ceux qui viennent en algérie ne viennent pas autant pour investir, que pour s'approvisionner en "pognon". L'algérie en ce moment a de l'argent frais et en liquide si j'ose dire, et c'est ce qui intéresse ces pseudo investisseurs. En plus il y'en a même qui sont venus "investir" en faisant des prêts à partir de banques algériennes. C'est seulement mon point de vue, encore une fois je ne suis pas du domaine. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mouradski Posté(e) le 10 octobre 2008 Share Posté(e) le 10 octobre 2008 à bas le capitalisme et c'est l'avis d'une grande partie des d'occidentaux après cette dernière crise, y'en a même qui pensent à étatiter les banques à depots. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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