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7 000 nouveaux cas par an en Algérie


Invité salimdz

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Octobre, mois mondial du cancer du sein

7 000 nouveaux cas par an en Algérie

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Cette pathologie est devenue la première cause de mortalité par cancer chez la femme.

 

Maladie connue depuis l’Antiquité, le cancer continue à faire des centaines de milliers de victimes chaque année dans le monde, et la seule arme efficace demeure le diagnostic précoce.

 

“Chaque année nous enregistrons entre 5 000 et 7 000 nouveaux cas de cancer du sein en Algérie”, a déclaré le Dr Dilem, spécialiste en sénologie au Centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC), lors d’une conférence de presse organisée hier à la maison de la presse Tahar-Djaout par l’association Nour Doha d’aide aux personnes atteintes de cancer. Si le cancer du sein est le thème de cette manifestation, car octobre est le mois mondial de cette pathologie, il n’en demeure pas moins que le problème de la prise en charge des cancéreux a été abordée. Mme Gasmi, la présidente de l’association, rappelle que la cancer est une maladie grave, mais invite les femmes de plus de 45 ans à ne pas hésiter à faire, chaque année, une mammographie pour éloigner tout danger. “Certes, le cancer est grave, mais plus il est pris en charge tôt, plus les chances de survie augmentent”, déclare la présidente de l’association Nour Doha.

 

Si les raisons de l’apparition du cancer restent un mystère, les médecins estiment que les impacts environnementaux du monde moderne (obésité, cholestérol, la prise de contraceptif, l’abandon de l’allaitement maternel par les femmes, les irradiations, etc.), peuvent être des facteurs favorisant l’apparition des néoplasies. En Algérie, ces facteurs inhérents à la vie moderne existent, car le niveau de vie des citoyens évolue, le mode de vie change et la femme est aujourd’hui active. Le cancer du sein est devenu la première cause de mortalité chez la femme. Cela a conduit l’OMS à déclarer tous les mois d’octobre “mois du cancer du sein”. Il s’agit en premier d’une volonté de sensibilisation envers les femmes qui sont invitées à se rendre chez les médecins pour le dépistage. “Les femmes ne doivent pas refuser le dépistage par peur du cancer. Une masse palpée n’est pas toujours une tumeur maligne, mais il faut consulter. D’ailleurs, la prise en charge précoce du cancer offre plus de chances de survie”, ajoute le Dr Dilem qui est aussi le président du Conseil scientifique de l’association.

 

Si la prise en charge des cancers à leur début offre des avantages certains aux patients, cela est aussi bénéfique pour la collectivité : le traitement d’un cancer avancé est plus onéreux sans pour autant offrir de chances supplémentaires de survie. “Selon le Pr Bouzid, la prise en charge d’un cas de cancer du sein revient à 300 millions de centimes”, rappelle le Dr Dilem. Bien entendu, les spécialistes refusent de créer une atmosphère de cancérophobie chez les femmes, mais ils les encouragent tout de même à consulter.

 

La prise en charge dans les hôpitaux algériens se fait avec des médicaments et des équipements (appareils de radiothérapie) utilisés dans les pays développés. Les jeunes femmes bénéficient même d’une reconstitution mammaire (sein artificiel).

 

“Nous avons déjà réalisé une centaine de reconstitutions mammaires au CPMC, et il ne faut pas considérer cette opération comme une intervention de chirurgie esthétique”, explique le président du Conseil scientifique de l’association Nour Doha. Si les médecins recommandent le dépistage, sur le terrain les femmes rencontrent mille difficultés pour faire une mammographie, le nombre de mammographes étant très en deçà des besoins réels d’un pays comme l’Algérie. Mme Gasmi se félicite des mesures qui seront adoptées en 2009 : la contractualisation entre les hôpitaux et la Caisse nationale de la Sécurité sociale (Cnas) qui va créer 6 nouveaux centres d’imagerie médicale. Ces centres seront chargés, entre autres, du dépistage du cancer du sein. La présidente de l’association se plaint des pénuries de drogues de chimiothérapie qui pénalisent les malades.

 

Toujours à propos des drogues de chimiothérapie, le Dr Dilem espère que les pouvoirs publics permettront l’introduction en Algérie des nouveaux médicaments qui ont prouvé leur efficacité dans les pays développés. “Aujourd’hui, nous en sommes à la thérapie ciblée et de nouvelles molécules ont été développées pour le traitement spécifique de certains cancers”, explique le Dr Dilem. Ce dernier loue aussi les avantages du vaccin contre le cancer du col de l’utérus et souhaite que les jeunes filles algériennes en bénéficient. Il n’oublie pas de rappeler que le diagnostic précoce est le meilleur moyen de lutter contre tous les cancers.

 

source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=100855

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