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Chute des prix du pétrole, conséquence de la crise financière mondiale


Invité salimdz

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L’inquiétude gagne les pays producteurs

 

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Les cours du pétrole sont tombés hier sous la barre des 70 dollars. En réaction, l’Opep a décidé de se réunir le 24 octobre pour, en principe, stopper cette baisse continue des prix du brut enregistrée depuis septembre.

Les cours du pétrole connaissent une chute vertigineuse ces derniers jours. Jeudi soir, le baril, qui avait culminé à 147 dollars en juillet, a atteint son plus bas niveau en 17 mois. Il a chuté à moins de 67 dollars à Londres et aux alentours de 70 dollars à New York, pour une livraison en novembre. Les pays producteurs se sont certes habitués à ce yoyo qui a toujours caractérisé les prix du brut, mais quand cela franchit un tel seuil de baisse, ils n’hésitent pas à exprimer leur crainte. La réaction de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ne s’est d’ailleurs pas fait attendre. Leur réunion extraordinaire, prévue pour le 18 novembre prochain à Vienne, a été immédiatement avancée pour le 24 du mois en cours. L’ordre du jour de la rencontre a trait à l’examen de la situation du marché pétrolier à la lumière de la crise financière mondiale. “Après consultation avec le président de l’Opep et ses collègues ministres, le secrétaire général de l’Opep Abdalla Salem El-Badri a décidé de tenir la réunion extraordinaire de l’Opep à une nouvelle date. Elle aura lieu le 24 octobre, plutôt que le 18 novembre 2008”, a indiqué l’Opep dans un communiqué. L’organisation a demandé de renforcer la régulation sur les marchés pétroliers afin de limiter la spéculation, qui a contribué à une très forte volatilité des prix du brut durant l’année 2008. La chute des prix a été justifiée par la crise financière mondiale et des craintes de récession, qui provoquent un ralentissement économique et une baisse de la demande. Le 4 octobre, le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, avait estimé qu’un baril de brut à moins de 100 dollars ne convenait “à personne, ni aux producteurs ni aux consommateurs”. Le ralentissement économique mondial qui affaiblirait la demande a fait baisser ainsi le prix de pétrole de plus de 50% par rapport à son record de tout temps de 147,27 dollars en juillet dernier. Si la crise persiste entraînant une baisse continue des cours, les pays producteurs feront face à moyen terme à de sérieuses difficultés budgétaires. L’Algérie n’échappe pas à cette situation. Le président de la République l’a déjà rappelé : le budget de l’État ne peut être soutenable qu’à un prix de 70 dollars le baril. Du fait du plan de relance, les dépenses seront, en effet, en hausse pour dépasser les 5 100 milliards de DA, soit l’équivalent de 70 milliards de dollars en 2009. Par conséquent, si le baril “descend” au-dessous des 70 dollars, comme cela a été le cas jeudi dernier, l’Algérie pourrait faire face à de sérieuses difficultés budgétaires en 2010, voire à moyen terme, en cas de persistance d’un tel scénario baissier. Autre conséquence : la compagnie pétrolière nationale, à l’instar de celles des autres pays producteurs, vont revoir à la baisse leurs prévisions en matière d’investissements. Ce n’est pas encore le cas, mais une telle hypothèse n’est pas à écarter. Néanmoins, les observateurs estiment que le prix de pétrole reviendrait à plus de 80 dollars US le baril avant la fin de l’année 2008 en raison de l’approche de l’hiver et de la réduction éventuelle de la production de l’Opep. D’ailleurs, dès l’annonce de la réaction de l’Opep pour vendredi prochain, les cours du pétrole ont aussitôt rebondi aux alentours de 70 dollars hier matin. À 10h GMT, les prix du Brent pour livraison en décembre (premier jour de cotation de ce contrat) s’échangeaient à 68,61 dollars, en hausse de 77 cents, tandis que le Light Sweet Crude pour livraison en novembre reprenait 1,12 dollar, à 71,01 dollars. Cependant, le ministre de l’Énergie, M. Chakib Khelil, a affirmé que d’ici à la fin de l’année en cours, les revenus de l’Algérie seront de l’ordre de 80 milliards de dollars, quel que soit le niveau qu’atteindront les prix du baril. Il explique cela par le fait que les cours ont avoisiné en moyenne 115 dollars le baril durant les huit premiers mois 2008. M. Chakib Khelil reconnaît toutefois qu’à l’avenir, il se pourrait que la crise financière ait des incidences sur ces revenus. Il avance comme argument la récession économique que cette crise risque d’engendrer avec ce que cela induit comme recul de la demande pétrolière dans les marchés internationaux. Par ailleurs, certains observateurs affichent des prévisions de prix moyen du brut autour de 95 dollars le baril pour 2009, à 90 dollars pour 2010 et 88 dollars pour 2011. Au cours d’une conférence de presse tenue mercredi dernier, dans la base de Arara à Hassi-Messaoud, au terme d’une visite d’inspection au niveau des installations énergétiques de la région, M. Chakib Khelil a souligné que les grands projets énergétiques en cours de réalisation dans la région de Hassi-Messaoud s’inscrivent dans le cadre du renforcement des capacités de production tant pétrolière qu’électrique, avec comme finalité l’amélioration des revenus de l’État. Il s’agit de projets porteurs d’orientations économiques futures du pays, ce qui exige, a-t-il dit, de faire montre de rationalité dans la gestion de ces installations. Des efforts considérables sont consentis pour améliorer les volets inhérents à la gestion des installations énergétiques par l’utilisation de technologies de pointe sur toute la chaîne d’exploitation des hydrocarbures (amont et aval). Le but recherché est de réduire la facture de la production. D’où le lancement du projet de réalisation d’une raffinerie à Hassi-Messaoud à même de produire un pétrole de bonne qualité à exporter à des prix satisfaisants. Le gisement de Hassi-Messaoud est riche en ressources pétrolières qui doivent être exploitées à l’avenir, a ajouté

 

M. Khelil. S’agissant de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud, le ministre a indiqué que ce projet ambitieux avance résolument, précisant que la nouvelle ville offrira toutes les commodités de la vie moderne et abritera des structures de formation et de recherche au profit des cadres du secteur. Quant au gisement gazier de Hassi-R’mel, le ministre a estimé qu’il n’est pas moins desservi en termes d’efforts visant le développement des opérations de production tant en amont qu’en aval. Concernant l’électricité, M. Khelil a rappelé que l’ensemble des projets entrepris, dont les travaux d’extension de la centrale électrique de Hassi-Messaoud — Ouest — visent à garantir un approvisionnement durable et régulier et l’amélioration des capacités de production de cette énergie vitale en Algérie.

 

source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=101353&titre=L%E2%80%99inqui%C3%A9tude%20gagne%20les%20pays%20producteurs

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