Aller au contenu
Règlement du forum ×
IPTV et arnaques ×

L'informatique...une science ?


SecDz

Messages recommandés

Suite à une discussion (ce lien) concernant la résolution "magique" d'un problème réseau (sans connaitre ce qui c'est passé), j'ai osé insinuer que l'informatique n'est pas une science exacte..encore mieux, même pas une science !!!

D'autre membres (HAVOC et Mouradski_21) ont répondu en defendant le caractère "scientifique" de cette discipline (informatique). Bien que le sujet parait anodin et sans utilité, et fait plus office de "tfelsif", j'aimerais connaitre l'avis éclairé et argumenté d'autres membres (je siais qu'il n y aurais pas bousculade:))....de mon côté, j'essayerais de faire des recherche et de faire une synthèse qui résumeras les différents avis (scientifiques, philosophes...)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah enta wa3er :)

 

Après sérieuse réflexion j'ose dire que :

 

L'informatique en tant que Logique, Mathématique, Algorithme, Principes, méthodes est une science exacte Mais lors de sa concrétisation sur Hardware on peut tomber sur des cas qu'on peut classer dans "3ILM EL GHAYB" :D

 

Comme l'homme ne pourra jamais contrôler à 100% la matière, on ne peut jamais être sure à 100% de ce que peut donner un hardware, prenons par exemple les CPU et GPU, on nous dit toujours qu'une PUCE ne peut avoir exactement les même performance même si elle sont fabriquées en chaine avec du matos de haute précision & Laser et compagnie, un transistor qui déconne par là, un pipeline qui fait son radin par là, un électron qui joue au rebelle par là, un degré C° par ci, ce sont tous des paramètres incontrôlables.

 

Autre exemple qui est la sécurité informatique, même si le plus éminent des ingénieur/technologue nous affirme que son système est infaillible et qu'il traite toutes les exceptions et bloque toute les failles, je peux me lever moi ignorant que je suis et lui dire : TEGDEB YA DEJAL :D car aucun système informatique n'est infaillible donc on peut classer là sécurité informatique comme science inexacte......allez j'arrête avant que je ne dises plus de conneries :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

l'informatique, c'est une chose

et

le matériel informatique, c'est une autre chose.

 

merci

 

LOL :D je te vois bien exécuter un programme de traitement d'image ou de compression sur un papier avec un stylo au lieu d'un bon CPU :D

J'ajouterais:

Le matériel informatique est une chose.

 

Et le matériel chinois vendu en algérie en est une autre ;).

 

Personne n'a dit le contraire Amine :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

salam,

 

désolé secdz pour ce petit HS mais j'ai vu que le thread initial été fermé alors je post içi.

 

quand j'ai vu le thread de mouradski_21 et son problème d'ubuntu je me suis souvenu qu'il y a quelque jours j'ai vu le meme problème sur la mailing list netdev@vger.kernele.org, les utilisateurs du new kernel 2.6.27 ne pouvait pas utiliser les application tcp, et bien en relisant le thread je dirai que mouradski_21 a peut etre aussi u le meme probleme de compatibiliter (TCP SACK), le bug ne vient pas du kernel mais du matériels (router, ...) peut etre le tien mouradski ou de ton ISP qui apparament date un peut et qui ne peut gérer les nouvelles TCP SACK (ceci est exacte si toi mouradski_21 ta fait une mise a jour de ton kernel vers 2.6.27 avant le problème), apparament la commande en tant que root devrait résoudre le problème: "echo 0 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_sack".

 

bon bref voici le lien qui dérit le problème pour ceux qui veulent lire: http://kerneltrap.org/mailarchive/linux-netdev/2008/10/22/3758894

 

PS: d'autres application peuvent ne pas marcher aussi, le mieux sera d'utiliser la commande pour pouvoir metre a jour son kernel (apparament corriger).

 

 

et olaaaa havoc, secdz , ... ça discute vrément grave içi, philo :)

 

a+.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je suis presque du même avis que tixxDZ.

HS aussi, pour le problème de mouradski_21 est en relation avec l'upgrade du kernel, il a du faire une mise-à-jour automatique qui a fait un upgrade.

 

Sachant que lors de l'upgrade on aura dans le le /lib/modules :

$ls
2.6.25-ARCH  2.6.26-ARCH  2.6.27-ARCH

Et le truc c'est que certains drivers ne sont pas compatible avec les nouvelles versions de kernel (comme le mien qui est atl2)

 

J'ai eu le même problème que lui après mon premier upgrade, le truc c'est que après reboot rien ne marché (link down, il chargé un autre driver incompatible avec ma carte, et ça arrive souvent, je vous donnerai un autre exemple avec ça :) )

 

Il a falut donc recompiler le driver against mon kernel et tout, et ça a remaché (sauf pour le 2.6.27 où il a falut télécharger un PATCH et re-recompiler :) )

 

Aller, un autre exemple? ok, là c'est pour la carte réseau de mon laptop, une RTL8168B/8111B , j'ai installé archlinux, j'ai fait un upgrade, je reboot ça ne marche plus ... (ça c'était un peu avant le problème du haut, donc j'ai un peu galéré :) ) je fait un /etc/rc.d/network restart pour voir ce qui se passe :

Sep  9 21:16:24 myhost dhcpcd[6061]: eth0: dhcpcd 3.1.3 starting 
Sep  9 21:16:24 myhost r8169: eth0: link down 
Sep  9 21:16:24 myhost dhcpcd[6061]: eth0: hardware address = 00:1b:fc:b3:fa:98 
Sep  9 21:16:24 myhost dhcpcd[6061]: eth0: broadcasting for a lease 
Sep  9 21:16:54 myhost dhcpcd[6061]: eth0: timed out 
Sep  9 21:16:54 myhost dhcpcd[6061]: eth0: trying to use old lease in `/var/lib/dhcpcd/dhcpcd-eth0.info' 
Sep  9 21:16:54 myhost dhcpcd[6061]: eth0: lease information file `/var/lib/dhcpcd/dhcpcd-eth0.info' does not exist 
Sep  9 21:16:54 myhost dhcpcd[6061]: eth0: probing for an IPV4LL address 
Sep  9 21:16:54 myhost dhcpcd[6061]: eth0: checking 169.254.160.80 is available on attached networks 
Sep  9 21:16:55 myhost dhcpcd[6061]: eth0: adding IP address 169.254.160.80/16 
Sep  9 21:17:00 myhost dhcpcd[6062]: eth0: broadcasting for a lease 
Sep  9 21:17:30 myhost dhcpcd[6062]: eth0: timed out 
Sep  9 21:17:30 myhost dhcpcd[6062]: eth0: trying to use old lease in `/var/lib/dhcpcd/dhcpcd-eth0.info' 
Sep  9 21:17:30 myhost dhcpcd[6062]: eth0: checking 169.254.160.80 is available on attached networks 
Sep  9 21:17:31 myhost dhcpcd[6062]: eth0: adding IP address 169.254.160.80/16 
Sep  9 21:17:36 myhost dhcpcd[6062]: eth0: broadcasting for a lease 
Sep  9 21:18:06 myhost dhcpcd[6062]: eth0: timed out 
Sep  9 21:18:06 myhost dhcpcd[6062]: eth0: trying to use old lease in `/var/lib/dhcpcd/dhcpcd-eth0.info' 
Sep  9 21:18:06 myhost dhcpcd[6062]: eth0: checking 169.254.160.80 is available on attached networks 
Sep  9 21:18:07 myhost dhcpcd[6062]: eth0: adding IP address 169.254.160.80/16 
Sep  9 21:18:12 myhost dhcpcd[6062]: eth0: broadcasting for a lease 
Sep  9 21:18:42 myhost dhcpcd[6062]: eth0: timed out 
Sep  9 21:18:42 myhost dhcpcd[6062]: eth0: trying to use old lease in `/var/lib/dhcpcd/dhcpcd-eth0.info' 
Sep  9 21:18:42 myhost dhcpcd[6062]: eth0: checking 169.254.160.80 is available on attached networks 
Sep  9 21:18:43 myhost dhcpcd[6062]: eth0: adding IP address 169.254.160.80/16 
Sep  9 21:18:48 myhost dhcpcd[6062]: eth0: broadcasting for a lease

 

Vous avez trouver l'erreur? oui la 2nd ligne "r8169: eth0: link down " il a chagé un driver incompatible (elles sont méchantes ces distribution, mais ça ne s'arrete pas là), je lance un bon vieux Ubuntu 6.10 (l'histoire se passé septembre 2007) et même chose:

[17179632.772000] eth0: Identified chip type is 'RTL8168B/8111B'. 
[17179632.772000] eth0: r10001.02, the Linux device driver for Realtek Ethernet Controllers at 0xb800, 00:1b:fc:b3:fa:98, IRQ 217 
[17179632.772000] eth0: Auto-negotiation Enabled. 
[17179632.780000] ath_hal: module license 'Proprietary' taints kernel. 
[17179640.460000] Realtek RTL8168/8111 Family PCI-E Gigabit Ethernet Network Adapter 
[17179640.460000] Driver version:1.02 
[17179640.460000] Released date:2006/02/23 
[17179640.460000] Link Status:Not Linked 

oui oui, là on voit qu'ubuntu charge bien un driver pour ma carte, mais ce qui est étrange c'est qu'il a chargé le r1000 v1.02 qui est "connu" pour n'être compatible qu'avec les kernels 2.4.x, allez savoir pourquoi il l'a chargé sur du 2.6.x .

 

là aussi j'ai téléchargé le bon driver de chez Realtek, je compile et tout, et à la fin ça marche impec fallait juste lui dire de ne pas charcher l'ancien driver MODULES=( !r8169 r8168 …)

(faut juste noter que dans les derniers builds , le r8169 est compatible avec ma carte)

 

Maintenant et le plus important c'est que la dernière fois je suis tombé sur une RTL8139D fake, made in china, avec le vondor id :

"vendor SILAN 0x1904 Hangzhou Silan Microelectronics"

 

 

 

Sinon pour répondre à secdz, je dirai que l'informatique est une science que ça soit coté soft ou hard tant que c'est dans un environement protégé, en répetant le mêmes étapes un programme informatique donnera toujours le même résultat sauf s'il a été fait pour ne pas le faire (implémentation d'une IA, utilisation d'un générateur de nombre pseudo-aléatoire dont le résultat dépend...etc)

coté hardware, un défaillance peut causer des problèmes, mais avec un hard sain tout marchera imepc :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'homme a inventé le mystique et le mystérieux quand il a été confronté à des phénomènes qu'il ne s'expliquait pas. Alors, toute chose que la science humaine est incapable d'en décrire le fonctionnement est pour l'homme inconnue, donc potentiellement appartenant à "Alamou el gheyb".

Si en Informatique présente des phénomène du genre, alors, elle aussi n'échappe pas à cette règle.

PS : Il m'est déjà arrivé devant un problème informatique que j'essaie en vain de solutionner depuis des jours, de demander à Dieu de m'aider et, "Ô miracle", ça se règle tout seul.

 

Confraternellement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On ne va quand même pas lier un problème d'ordre matériel à dieu.

Dieu a voulu que ça ne marche pas, ça ne marchera pas à cause d'une pièce qui flanche, d'une ram mal placé, des jumpers dans une mauvaise position, d'une incompatibilité de matériel, configuration foireuse, et ainsi de suite...

 

Rien ne se règle tout seul, il y a toujours un processus (logique, physique, temporel, je ne sais quoi) qui est derrière et qui gère les choses. Tout ce qui est physiquement atteignable ne fait en aucun cas partie de "Ilmou Elghaib" (science de l'inconnu?) on n'a peut être pas les connaissance nécessaire pour expliquer tous les phénomènes mais c'est pas le cas du domaine informatique vu que c'est fait de la main de l'homme (grace à dieu bien sur :) )

 

Vroooooooouuuuuuuuuuum.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Alan Mathison Turing (23 juin 1912 - 7 juin 1954) était un mathématicien britannique auteur de l'article fondateur de la science informatique (en)On Computable Numbers with an Application to the Entscheidungsproblem qui allait donner le coup d'envoi à la création de l'ordinateur programmable. Il y présente sa machine de Turing, le premier calculateur universel programmable, et invente les concepts de programmation et de programme. Il est également à l'origine de la formalisation des concepts d'algorithme et de calculabilité qui ont profondément marqué cette discipline. Son modèle a contribué à établir définitivement la thèse Church-Turing qui donne une définition mathématique au concept intuitif de fonction calculable. Durant la Seconde Guerre mondiale, il a dirigé les recherches sur les codes secrets générés par la machine Enigma utilisée par les nazis. Après la guerre, il a travaillé sur un des tout premiers ordinateurs, puis a contribué de manière provocatrice au débat déjà houleux à cette période sur la capacité des machines à penser en établissant le test de Turing[1]. Vers la fin de sa vie, il s'est intéressé à des modèles de morphogenèse du vivant conduisant à ce que l'on appelle les structures de Turing.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La discipline scientifique désignée par le terme informatique fait partie des sciences formelles comme les mathématiques ou la logique. Aujourd'hui, la distinction entre ces trois disciplines est floue, mais l'on peut identifier l'informatique à travers les principales questions abordées :

 

* qu'est-ce que le calcul ?

* que peut-on calculer ?

* comment calculer efficacement ?

* comment décrire un algorithme de calcul ?

* comment représenter un certain objet pour pouvoir le traiter?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sciences exactes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aller à : Navigation, Rechercher

 

L'expression sciences exactes désigne dans un même ensemble les sciences de la nature (chimie, physique, sciences de la vie...) et les sciences formelles (mathématique, informatique théorique, physique théorique...). Outre cette définition par extension (discutable), on peut donner une définition par compréhension (tout aussi discutable) : l'expression sciences exactes s'applique aux sciences pour lesquelles la notion de vérité, d'exactitude, ne pose pas trop de problèmes, car d'une part les notions de base sont bien définies et universelles (partagées par tous les chercheurs du domaines), et car d'autre part les "énoncés/affirmations/théorèmes/principes" de bases sont aisément vérifiables (via des expériences reproductibles à l'identique, via une preuve mathématique, etc.).

 

Notons que toutes les sciences précitées ont leurs pendants en sciences appliquées et que l'on quitte alors le domaine des sciences exactes. À l'inverse, de nombreuses sciences (sociologie, économie, linguistique, musicologie, ...) comportent des branches qui reposent sur des approches rigoureuses, utilisant éventuellement des méthodes comparables à celles des sciences exactes.

 

 

Limites de l'expression "sciences exactes" [modifier]

 

L'expression "sciences exactes", comme l'expression "sciences dures", est problématique dans l'opposition implicite et non questionnée qu'elle établit : à quelles sciences devraient-elles s'opposer ? À des sciences "inexactes" ? À des sciences "molles" ? Quelles seraient ces sciences ? Les sciences humaines et sociales ?

 

La notion de "preuve" relevant d'une gageüre en sciences humaines et sociales, on doit donc adapter la notion de "vérité scientifique", "d'exactitude", dans ces domaines, et c'est ce qui explique que l'expression "sciences exactes" peut être employée comme le reflet d'un fait objectif, sans avoir d'aspect dépréciatif.

 

L'aspect implicitement péjoratif que l'on ne peut néanmoins s'empêcher de trouver à cette expression n'a pas empêché son usage extrêmement courant en épistémologie ou en sociologie des sciences, et l'expression est aussi fréquemment employée dans les cadres institutionnels et académiques, par des scientifiques de tous domaines[1].

 

Les épistémologues français René Thom et Jules Vuillemin analysèrent, d'un point de vue critique, la notion de science exacte qui, d'après eux, s'applique strictement aux mathématiques pures et à la physique théorique. En effet, chacun peut refaire les calculs d'un physicien théoricien et vérifier s'il a fait une erreur ou pas, en revanche, vérifier si le modèle qu'il a utilisé pour décrire l'univers est bien le "bon modèle" (ce qui serait plus du ressort de la physique appliquée) est une chose qui peut s'avérer impossible : soit son modèle n'est pas le bon (ce qui peut être le cas même si ses calculs sont justes!), et on trouvera vraisemblablement un jour une expérience/observation dont le résultat sera incompatible avec son modèle ; soit son modèle est le bon, et on ne trouvera jamais d'incompatibilité entre le monde réel et son modèle. Là où cette alternative a priori évidente devient paradoxale, c'est que, même s'il s'écoule trois siècles sans que personne n'ait rien à redire sur un modèle, on ne pourra jamais être certain que c'est le "bon modèle" : rien ne nous dit qu'un an plus tard, des chercheurs ne vont pas mettre à jour un phénomène incompatible avec ce modèle apprécié de tous pendant 3 siècles ! Un tel bouleversement a d'ailleurs des précédents historiques (théorie de Newton, puis celle d'Einstein, puis celle du modèle standard, puis...).

 

En adéquation avec la vision de ces épistémologues, on ne peut donc pas dire : c'est le "modèle final", mais tout au plus, c'est "le meilleur modèle sur le marché, c'est-à-dire le modèle qui colle le mieux aux expériences". Toutefois, au fil des décennies, les scientifiques développent des connaissances qui leur permettent d'avoir des a priori justifiant leur croyance au fait que tel modèle soit "le bon", le degré de confiance que la communauté mettra en ces croyances autorisera à parler de "sciences exactes" pour des disciplines qui pourraient néanmoins contenir au final des parts d'inexactitude (un exemple historique est la théorie de Fourier de la chaleur). C'est ainsi que les sciences de la nature sont considérées comme exactes.

 

Quant à l'informatique, il s'agit d'un cas un peu à part dans l'histoire des sciences car c'est le seul exemple de science qui, dans sa majeure partie, s'attache à étudier un "monde réel" qui correspond directement au modèle "théorique" : l'ordinateur. L'homme, pour avoir construit l'objet, en connaît donc a priori le fonctionnement et n'a pas ainsi à faire du reverse engineering, en se posant la question typique des autres sciences de la nature : mon modèle est-il le bon ? Cette question a en effet été résolue en informatique par Turing, et il est en général aisé d'amender le modèle théorique de la machine de Turing (qui une capacité de stockage infinie) en un modèle correspondant plus pragmatiquement aux limitations de tel ou tel microprocesseur dans le monde réel. Ce n'est en général que dans l'utilisation de l'informatique pour résoudre des problèmes extérieurs que la question de la modélisation refera surface (par exemple : étude du trafic internet, ou applications à d'autres sciences). Bien évidemment, des comportements complexes pouvant naître à partir de modèles simples, on peut être amené à créer de nouveaux modèles "restreignant le premier", afin de simplifier l'analyse de tel ou tel comportement, et de comparer ces modèles simplifiés entre eux (par exemple pour l'étude des réseaux).

 

Comme il n'y a pas encore de consensus universel sur les domaines que la science informatique englobe ou non (rédaction de logiciels ? électronique ? intelligence artificielle ? interaction homme-machine ? ergonomie ? ), certains pourront alors refuser d'inscrire l'informatique au rang des "sciences exactes", en se contentant d'y mettre "l'informatique théorique"[2].

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salam

 

Un sujet philosophique!

 

Ce n'est pas un dogme!

Tout d'abord qu'elle soit une science ou pas elle ne peut être qu'exacte! Ce n'est parce qu'on n'arrive pas à diagnostiquer une panne, ou qu'on n'arrive pas à localiser une erreur dans un algorithme que nous allons commencer à tergiverser sur l'exactitude de l'informatique telle que nous la connaissons.

n'est pas une science> ...

L'informatique est un ensemble d'outils, de techniques et de méthodes technologiques qui nous aident à manipuler et à traiter l'information. L'informatique se ressource de plusieurs sciences et branches de sciences comme les mathématiques, la logique, l'électronique l'information et la communication. Cette vision d'ensemble ne permet pas à l'informatique d'évoluer au niveau d'une science car les méthodes ne lui appartiennent pas.

 

Par contre l'informatique peut créer ou développer de nouvelles sciences ou branches de sciences comme l'algorithmique, l'électronique digitale, la robotique, automatisme, recherche opérationnelle, technologies de l'information et de la communication, interaction homme/machine, calculs numériques...etc. Cette vision systémique peut donner à l'informatique le rang de science, une science qui étudie les fondements théoriques de l'information et du calcul et leurs application aux systèmes informatiques.

 

Les anglophones n'ont pas ce complexe d'apparenter l'informatique à la science ou aux sciences et il est très courant de trouver ces expressions: "computing science", "computer science" et "computing sciences"

Modifié par assilabox
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"La science n'est pas la Vérité" et "La vérité n'est que vérité du moment".

Une science, telle que définie dans les réponses publiées plus haut dépend de petites vérités vérifiables (excusez ce pléonasme). Une science est une représentation du « vrai », tel qu'il est vécu (le réel) et accepté par tous.

 

Si la vérité change, la science doit changer. Et pour témoin :

Avant Copernic la vérité était que la terre était plate et qu'au delà de l'Atlantique c'était la fin du monde. Pour les gens de cette époque c'était ça la vérité et alors ils ont bâti toutes leurs sciences sur cette base.

Seulement, Quelques siècles sont passés, et Copernic puis Galiléo sont venus pour détrôner cette vérité et en asseoir une autre :"la terre est ronde" et toutes les sciences qui s'apparentaient à la première vérité s'en sont trouvées détruites. De nouvelles sciences ont vu alors le jour sur cette nouvelle assertion.

 

Donc, la science n'est pas immuable, elle est circonstancielle. Elle change au gré des découvertes et des croyances du moment.

 

Voilà mon avis sur la question.

 

Pour ce qui est de l'informatique, je la voie plutôt comme une technologie, pas comme une science. La technologie est la représentation fonctionnelle d'une science. L'informatique dépend de plusieurs sciences Maths, physique, nano physique, physique moléculaire, électricité, électronique, optique, etc.... L'informatique étant un monde hétéroclite et vaste (et il s'agrandit de plus en plus), il y a forcément des zones obscures qui restent à découvrir.

L'homme de par sa fâcheuse habitude "partisan du moindre effort" recherche toujours l'explication d'un phénomène inexpliqué dans le plus proche, donc dans le moins fatigant, alors dans le paranormal.

Il est vrai que certaines personnes, de par leur formation "scientifique", recherchent toujours l'explication dans la science. Quelquefois, ils en arrivent au bout, parfois non. Quand la vérité n’est pas percée alors on se rabat sur « Ellahou Aalam ». El là, on ouvre la porte à la spéculation scientifique, religieuse, passionnelle, mystique, etc.

 

Autre chose, je m’attendais à des débats personnels de la chose, pas à des « copier-coller » de Wiki.

 

Cordialement, vôtre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

on devrai clarifier les choses car l'informatique est un un terme qui regroupe plusieurs domaine ce qui prête a confusion moi quand je parle d'informatique je parle d'informatique théorique qui sont des maths pure et qui traite surtout sur la calculabilité :

 

La théorie de la calculabilité (appelée aussi parfois théorie de la récursion) est une branche de la logique mathématique et de l'informatique théorique. Alors que la notion intuitive de fonction calculable est aussi vieille que les mathématiques (voir l'article Histoire des mathématiques), la formalisation de ces notions a commencé dans la décennie 1930 afin de répondre à des problèmes fondamentaux de logique mathématique, dont celui énoncé par David Hilbert et appelé Entscheidung Problem ou Problème de la décision. La calculabilité cherche d'une part à identifier la classe des fonctions qui peuvent être calculées à l'aide d'un algorithme et d'autre part à appliquer ces concepts à des questions fondamentales des mathématiques. Une bonne appréhension de ce qui est calculable et de ce qui ne l'est pas permet de voir les limites des problèmes que peuvent résoudre les ordinateurs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

en ce qui concerne la vérité c un autre débat qui existe depuis la nuit des temps et il y'a plusieurs écoles moi je suis plutôt pour celle de Karl Popper :

 

Karl Popper

 

Selon un point de vue répandu, les sciences empiriques se caractérisent par le fait qu'elles utilisent ou devraient utiliser des méthodes inductives, partant de singulières pour aboutir à des universelles. Cependant, prise à la lettre, une telle extrapolation induit des risques d'erreur : peu importe le nombre de cygnes blancs que l'on a observés, rien ne pourra nous permettre d'affirmer que tout cygne est nécessairement blanc ; aussi Reichenbach adoucit-il cette prétention en avançant que les énoncés scientifiques ne peuvent atteindre que des degrés continus de probabilité dont les limites supérieure et inférieure, hors d'atteinte, sont la vérité et la fausseté. Karl Popper conteste cette approche.

 

A défaut de pouvoir prouver une théorie, on peut s'attacher à la réfuter. La théorie est corroborée si elle réussit les tests de réfutation.A la « logique inductive » et ses degrés de probabilité, Popper oppose ce qu'il appelle une méthode déductive de contrôle.

Icône de détail Articles détaillés : Méthode scientifique et Vérité scientifique.

 

Popper croyait à la vérité absolue, catégorie logique ; il ne croyait pas que notre science puisse l'atteindre, ni qu'elle puisse même accéder à une probabilité du vrai ; en fait il alla jusqu'à douter qu'elle constitue une connaissance :

 

«La science n'est pas un système d'énoncés certains ou bien établis, non plus qu'un système progressant régulièrement vers un état final. Notre science n'est pas une connaissance - épistêmê - : elle ne peut jamais prétendre avoir atteint la vérité ni même l'un de ses substituts, telle la probabilité. »

 

Par là Popper s'oppose directement aux « pragmatistes » qui définissent la vérité scientifique en termes de « succès » d'une théorie.

Et cependant il ne doutait pas que cette Vérité existât quelque part. Il s'appuie pour cela sur les travaux de Tarski concernant la validité et les modèles, en particulier le concept de « fonction propositionnelle universellement valide » qui aboutit à l'existence d' énoncés vrais dans tous les mondes possibles. Il en donne une traduction dans le domaine des sciences de la nature :

 

On peut dire qu'un énoncé est naturellement ou physiquement nécessaire si et seulement si on peut le déduire d'une fonction propositionnelle satisfaite dans tous les mondes qui ne diffèrent de notre monde, s'ils en diffèrent, qu'eu égard à des conditions initiales.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour ami

L'informatique, sciences ou technologie ?

 

L’informatique peut être vue comme une discipline très jeune, attractive sinon séduisante, et qui, sans conteste, est en pleine expansion. On peut dire qu’elle s’est formée rapidement, en intégrant des concepts pris dans d’autres sciences et en les mettant à sa main : dégager des concepts du domaine du calculable utilisés avec une méthodologie propre, celle de la calculabilité effective sur ordinateur. Elle occupe une place sociale et économique très forte, en étant utilisée partout. Mais en disant cela, que donne-t-on à penser ? On laisse à penser que l’informatique est la technologie des manipulations symboliques sur des machines programmables, les ordinateurs. On laisse entendre que, comme toute technologie, elle est au service des besoins des hommes, dans les sociétés marchandes d’aujourd’hui dont elle participe, et très fortement, à la croissance. Et on place naturellement l’informatique dans le cadre des disciplines indispensables à la formation de tous les techniciens et ingénieurs, qui étudient, par ailleurs et plus précisément, des sciences considérées comme bien reconnues.

 

Une technique peut être comprise comme une forme primaire d’instrumentalisation de procédés, qui naît d’un "besoin spontané d’action effective" de l’Homme [R. Thom, in Apologie du Logos, Hachette, 1990]. Une science, elle, se fonde alors à partir de la technique existante, en adoptant une posture disciplinaire. Elle est démarche de connaissance dans le champ que la technique a ouvert. Et c’est une démarche théorisée qui nécessite la confrontation à l’opinion de tous les siens, dont elle requiert le consensus. Elle est toujours bien ancrée dans l’imaginaire nécessaire de l’être de l’Homme, qui la déploie en y pratiquant la recherche. Une technologie, enfin, se forme par dérivation d’une science. C'est un savoir qui a été au préalable théorisé et qu’on place en situation d’utilité sociale systématique pour répondre à des besoins d’abord strictement économiques. Elle est applications, par essence. Technique, science, technologie : distinctions ontologiques de catégories bien différentes.

 

Le fait d’exister, pour une discipline, est une lutte continue, ne serait-ce que pour établir et maintenir son statut parmi les autres disciplines connexes ou concurrentes. L’informatique, sous une unique dénomination, est la technologie des ordinateurs. C’est aussi le marché des matériels et des logiciels afférents. Et c’est encore, et surtout, la science des modèles calculables et de leurs réalisations effectives. De par l’ampleur de ce qu’elle peut et veut modéliser et réaliser, cette science apparaît comme majeure. Et cette importance, cette ambition à laquelle elle peut prétendre, ce fait de paraître quand même un peu hégémonique, ne laisse pas les autres sciences indifférentes, ni passives : il lui faudra conquérir sa place, toujours, par ses réalisations conceptuelles, par l’approfondissement et l’élargissement de ses domaines de recherche et également par son pouvoir d’intégration de concepts externes.

 

Cette approche place l’informatique comme une science comparable aux mathématiques, par insertion en haut du tableau de la vielle hiérarchie positiviste d'Auguste Comte, qui classe les sciences selon leur degré de théorisation, qui va des mathématiques à la psychologie, en passant par la mécanique, la physique, la chimie, la biologie et la sociologie, et en laissant sur les bords les technologies dérivées, subalternes. Et si les mathématiques offrent un si général et si fin moyen de représentation existentielle des choses du monde dans leur être abstrait, l'informatique offre le moyen général d'exprimer toutes ces choses au niveau de leur comportement, de leur être comportemental, dans l'espace et le temps des machines symboliques en action de calcul. L'informatique paraît alors avoir un avenir immense. Une science n’a pas à justifier de son utilité sociale et de ses limites, comme une technologie doit le faire par nécessité. Elle ouvre, au plus loin qu'elle le peut ses propres champs de problématiques et oeuvre, dans son propre domaine qu'elle borne et étend sans cesse, à la connaissance du monde. Et son domaine premier d'application est elle-même.

 

Mais qu’est, plus précisément, la science des modèles calculables ? Il s’agit d’une science de l’imaginaire de l’Homme, une science qui construit et exprime dans le calculable symbolique tout ce qui est pensable et concevable avec régularité. Et c'est une science qui progresse par toute sa surface, par tout ce qui la met en communication avec son extérieur, c'est-à-dire avec les autres disciplines qui la nourrissent et qu'elle nourrit. Et cette surface adhère à toutes les autres sciences. En cela, la science informatique a une certaine vocation naturelle d’ouverture transdisciplinaire. Elle met à la modélisation calculable tous les modèles particuliers des autres sciences et des autres disciplines, et elle réalise effectivement ces modèles en développant ses propres systèmes, ses propres architectures et ses propres représentations. Elle sait valider et justifier ses modèles et ses réalisations. Elle sait structurer, simuler, prévoir les phénomènes, conduire les processus, apprendre, interroger ... Elle engage à développer automatiquement de la représentation conceptuelle, sinon de la pensée conceptualisée, ce qui la distingue de toutes les autres sciences. Et elle sait trouver comme champ d’application tout ce que les hommes ont l'habitude de manipuler en se servant de leur esprit, de leurs cultures et de leurs langues.

 

Dans cette optique, l'Intelligence Artificielle est simplement la partie essentielle de l’informatique, qui ouvre le plus loin le domaine de cette science. L'Intelligence Artificielle traite de la connaissance et des connaissances tel que l’entend l’homme, du raisonnement, de l’apprentissage, de l'intelligence collective, de la signification et même de la conscience artificielle. Elle s’intéresse à la manière de reproduire conceptuellement et effectivement toutes les productions intellectuelles de l’Homme, et pas seulement en l’observant au microscope, ou à la loupe, ou à l’aide de multiples enquêtes, mais en en construisant, effectivement, des modèles équivalents produisant des formes conceptuelles.

 

L'Intelligence Artificielle, dans la science des modèles calculables, peut raisonnablement envisager de modéliser, de façon calculable, l’Homme qui pense et raisonne, l'Homme situé dans son monde et ses sociétés, et sans aucune justification autre que la curiosité scientifique désintéressée. Formidable entreprise ? Une science informatique, en effet, est une formidable entreprise, mais comme l'est toute autre science. Il n’y a que les technologies qui n’ont pas d’envergure aucune, et qui restent définitivement domestiques, au service de leurs utilisateurs qui consomment leurs productions.

 

Le progrès scientifique, au cours du temps, revient toujours à remplacer une technique par une science, puis à substituer à cette science, par la suite, une technologie. L’informatique est née de la technique des artefacts humains, de la volonté de l’Homme de construire des automates qui se comportent tel lui-même dans son monde, pour l'aider à se comprendre. Elle a pris des concepts dans d’autres espaces scientifiques, en mathématiques, en physique, puis aujourd’hui en biologie, en sociologie, en psychologie, en linguistique, en éthologie .... Elle s’est érigée comme science des modèles calculables appliquée à tout ce qui se représente à la suite d’un quelconque processus descriptible, à n’importe quelle échelle, et qui est calculable à partir d’un jeu fini d’instructions, sur des grappes de machines en réseau.

 

Mais on peut faire l’économie d’une science. Le règne actuel des technologies, dans nos sociétés marchandes, y pousse avec force. On peut, à partir du besoin fondamental de l’Homme qui l’engage à se reconstruire à son image, se limiter à des aspects locaux, réduits, secondaires, sans unité et sans objectif global. Et on peut développer d’innombrables objets d'usage en utilisant les moyens de traitement les plus rapides possibles avec des composantes graphiques les plus suggestives possibles. Et la distinction entre la science informatique et la technologie informatique est bien là, entre la définition d’une recherche globale à propos d'un calculable général, sans autre objectif que de le développer pour connaître encore et toujours, et la définition d’objets que l’on se donne à étudier et à construire, pour en fait les vendre. Différence de genre et différence d’être, absolues, définitives. Distinction d’exigence et d’ambition.

 

On peut donc développer, aujourd'hui, une technologie sans science préalable. On peut développer une technologie économiquement très importante, mais dépourvue de sens car ne se mettant jamais par nature en question, ne questionnant jamais directement l’Homme qui l'utilise, n’ayant même pas pour sujet le moindre questionnement fondamental et apportant simplement des réponses efficaces à propos de la faisabilité d’objets utilitaires innombrables.

 

L’informatique sera peut-être un jour réduite à une technologie, mais souhaitons qu’elle soit d'abord la science qu'elle doit être, et puis peut-être qu'elle devienne, après cette aventure, une technologie au service de machines pensantes, de robots en posture dialogique avec leurs créateurs humains, lorsque ces dites machines élaboreront leurs propres champs de problématiques, au service d’un autre type de savoir et de science. Et pour cela, le rôle de l'Intelligence Artificielle reste central, pour longtemps, n'en déplaise aux réductionnistes de tous bords.

 

L'informatique, sciences ou technologie ?

par Alain Cardon

 

MERCI

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vous nous faites souffrir avec vos copier-coller. Vous nous obligez à lire des textes qui n'ont de sens que dans leurs contextes respectifs. S'il vous plaît les gars, soyez synthétiques et concis, les scientifiques ne sont pas aussi prolixes que vous.

 

PS : BEN.YAS, je ne savais pas que tu étais capable d'écrire aussi correctement. Clin d'oeil aux détracteurs de BEN.YAS, sauf.... Sauf... Sauf si tu as fait du Copier-coller.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...