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“Le marché algérien est vierge”


Invité salimdz

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Zaïd Mahmoud, patron de Sidar, à la foire de l’immobilier et du logement

“Le marché algérien est vierge”

 

“Nous savons que l’investissement ailleurs qu’en Algérie est plus facile, mais nous voulons nous implanter chez vous et développer nos investissements en Algérie.”

C’est à travers cette déclaration que Zaïd Mahmoud, P-DG de Sidar, a voulu exprimer son attachement à l’investissement en Algérie. Intervenant vendredi dernier à l’occasion d’une conférence-débat autour de la situation des investissements arabes en Algérie, animée en marge du salon international du logement et de l’immobilier qui prend fin aujourd’hui à la Safex, le patron de Sidar estime que “les investissements arabes en Algérie ont de l’avenir”. son explication s’appuie sur deux éléments : la crise financière internationale, qui a fait perdre d’importantes sommes d’argent aux investisseurs arabes en occident, d’une part et, d’autre part, les opportunités d’investissement qu’offre l’Algérie. Sur ce dernier point, l’intervenant estime que l’Algérie remplit les conditions d’un pays propice aux investissements : “Selon les critères des spécialistes en investissement qui définissent si un pays constitue un espace favorable à l’investissement, l’Algérie présente énormément de potentiel”, note-t-il avant de se faire plus précis : “L’Algérie a une situation géographique intéressante, une législation et des règlements favorables à l’investissement et à la protection des investisseurs et elle est considérée comme un pays ayant des infrastructures routières et autoroutières, des ports et des aéroports qui font d’elle un pays qui intéresse les investissements étrangers.” Un autre argument, et pas des moindres, qui fait de notre pays une opportunité d’investissement, selon l’orateur, “l’Algérie est un marché vierge”. “La demande en Algérie s’est accumulée durant des siècles et n’a pas été satisfaite du fait du passage d’un système économique à un autre, ce qui fait de l’Algérie un marché à fort potentiel”, dit-il avant de préciser sur sa lancée : “l’offre dans le marché algérien n’a pas atteint le niveau de la demande qui est importante et qui s’est accumulée en plus du fait que la concurrence est moyenne au sein du marché.” C’est cette situation qui fait que le patron de Sidar insiste sur la poursuite de ses investissements en Algérie, même s’il fait état d’un certain nombre d’obstacles. “même s’il y a des obstacles bureaucratiques parfois, il faut savoir qu’ils ne sont pas inextricables, c’est notre patience qui nous a conduits là où nous sommes et nous a permis d’investir en Algérie”, a-t-il déclaré.

 

Évoquant la crise financière internationale, l’intervenant pense que cette crise a un bon côté, s’agissant de l’avenir des investissements arabes en Algérie : “il faut savoir que les Arabes ayant investi dans les pays occidentaux des sommes colossales d’argent avaient la certitude que leur argent était en sécurité, car il était détenu dans des banques américaines qui sont rompues aux hautes technologies et à un haut niveau de management”, note-t-il avant d’expliquer : “Personne ne pouvait douter de city bank aux États-Unis, et pourtant, c’était la débâcle pour de nombreux investisseurs arabes qui ont perdu de faramineuses sommes d’argent lors de cette crise.” À ses yeux, ces investisseurs arabes, échaudés par la crise financière internationale et la faillite des institutions internationales en la matière “se retourneront vers des pays arabes”. Toutefois, l’investissement arabe en Algérie, aux yeux de l’orateur, doit répondre à un certain nombre de préalables pour se développer. “il faut sortir de l’économie rentière, qui se fonde presque exclusivement sur les hydrocarbures, et diversifier notre économie, ce qui est le cas de beaucoup de pays arabes”, explique-t-il, tout en notant qu’il s’agit tout aussi de réaliser une intégration économique telle que faite par l’union européenne. “pourquoi les européens sont parvenus à construire une Europe avec 25 pays et nous, les Arabes, on n’a pas pu le faire ? Il faut que les pays arabes se solidarisent entre eux et constituent un bloc homogène pour pouvoir affronter d’autres blocs qui se sont constitués”, dit-il. La première étape que préconise l’intervenant est une création d’une union du Maghreb arabe économique. “vous commencez via l’UMA pour déblayer le chemin à d’autres coopérations, d’autres formes d’unions en matière d’investissement”, a-t-il suggéré.

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