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Chirurgie et médecine esthétique en Algérie


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Les Algériens sont-ils tombés amoureux de leur corps ? Il semblerait que oui à voir l'engouement grandissant pour la chirurgie et la médecine esthétiques qui ont connu un boum ces dernières années. Selon les chirurgiens que nous avons rencontrés au cours de notre enquête, ces disciplines, notamment la chirurgie esthétique, évolueront d'une façon fulgurante les trois prochaines années.

 

Les centres du laser et autres cliniques spécialisées dans le relookage extrême et la correction des imperfections sont en courbe ascendante. Bien qu'on soit encore très loin du Brésil, des Etats-Unis, de la France et du Liban où les «bimbos» et les blondes pulpeuses aux corps sculptés refaites de la tête aux pieds ont la cote sur les plages et les plateaux de cinéma, se refaire une nouvelle poitrine, affiner son nez, faire une liposuccion ou encore se faire poser une greffe de cheveux n'est plus un tabou. Les Algériens sont aussi soucieux de leur image et s'identifient allégrement aux canons de beauté occidentaux si ce n'est plus mais faute de moyens et d'informations, beaucoup hésitent, même s'ils souffrent en silence, à frapper à la porte d'un chirurgien plasticien. La beauté, et ce n'est pas les poètes qui le contrediront, est source de désir, d'amour et de fantasme et souvent le gage d'une union durable. Notre culture est riche d'allusions et de description de femmes et d'hommes aux charmes certains et même notre religion promet aux fidèles croyants le paradis où se pavanent dans l'insouciance éphèbes et houris. La société aussi a évolué, la parabole nous renvoie des images qui nous mettent mal à l'aise. En matière d'emploi, les choses ont changé également. Il est rare de voir une annonce de recrutement sans cette phrase assassine ayant trait au physique présentable. Mais c'est tout un programme pour être présentable ! Etre svelte, bien habillé, agréable à regarder requiert un travail sur soi et pas des moindres. Dans certains métiers, la compétence et l'intelligence passeraient presque pour un critère secondaire. Les commerciaux qui sont la cheville ouvrière des entreprises, les hôtesses d'accueil que l'on sollicite pour les salons et les manifestations internationales, on les cherche carrément dans les agences de mannequinat. Le paraître prend le pas sur l'être. La mondialisation, c'est aussi l'homogénéité de certains comportements. Qui pouvait croire qu'un jour la Chine, qui interdisait à l'époque de Mao Tsé Toung aux camarades femmes de se maquiller, enregistrerait aujourd'hui plus d'un million de chirurgiens esthétiques. On organise même un concours de miss chirurgie esthétique qui ouvre aux lauréates toutes les portes de la gloire et de la réussite. C'est sans doute dans ce cheminement logique d'ouverture que l'Algérie deviendra, aux dires des spécialistes en la matière, la plaque tournante de la chirurgie esthétique au Maghreb et peut-être même en Afrique.

Les centres du laser, pour venir à bout des imperfections

 

Le Dr Yacine Houfani est spécialiste en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique. Il opère au Centre du laser d'El Qods à Chéraga. Il a bien voulu se prêter au jeu des questionsréponses. Diplômé des grandes universités françaises, il explique qu'il a dû faire beaucoup de chirurgie réparatrice avant de commencer à travailler dans la chirurgie plastique. Il révèle que ces dernières années, la demande a nettement augmenté en termes d'interventions. Il a déjà quelques années à son actif mais l'engouement qu'il éprouve à pratiquer la chirurgie esthétique a été presque un concours de circonstances : «Je n'oublierai jamais le jour où j'ai acquis mon premier laser. Ce dernier a été importé par erreur. Il était destiné à un ophtalmologue mais il s'est avéré qu'il n'avait pas cette fonctionnalité. C'était un laser qu'on utilisait pour des interventions esthétiques. C'était le premier laser destiné à cet usage qui rentrait en Algérie!» En parlant de sa clientèle, il indique que cela va de la femme au foyer à la femme cadre supérieure. Il avertit néanmoins de cette tendance courante qui est celle de l'épilation ou toute autre intervention au laser pratiquée durant l'été. «Beaucoup de femmes pour paraître belles à la plage ou lors des fêtes de mariage font des peelings ou demandent une épilation au laser en juin et même en juillet, ce qui est déconseillé. De telles opérations doivent se faire en automne ou en hivers. Le soleil est mauvais pour la peau. On ne cessera jamais de le dire, il ne faut pas trop s'y exposer.» Quelles sont les interventions que vous pratiquez le plus ? Le Dr Houfani réplique en disant que «la liposuccion et l'augmentation ou la réduction des seins sont en tête du peloton. Il le fait dans une clinique privée dotée d'un bloc opératoire. L'opération peut durer quelques heures sous anesthésie». Il fait remarquer que les Algériennes et les Algériens ont tendance à l'embonpoint, pour cause notamment de mauvaises habitudes alimentaires. Sur le plan organisationnel, il reconnaît que «la profession n'est pas encore cadrée mais que la corporation commence à s'organiser». Les centres du laser sont en pleine expansion. Ils offrent plusieurs prestations ayant trait au traitement d'imperfection de la peau par le laser, l'injection de botox et le comblement des rides. Patte d'oie, ride du lion ou encore joues affaissées. Tout passe à la loupe. Ce n'est plus l'épilation classique à la cire ou à l'argile mais une épilation radicale, efficace et durable qui est en vogue. Les instituts de soins esthétiques seront bientôt dépassés. L'épilation au laser se déroule sur plusieurs séances. Les jeunes mariées viennent s'épiler pour avoir une peau lisse et sans poils pendant longtemps et surtout pendant la lune de miel. C'est le cas de Fatiha, une petite brune âgée de vingt deux ans, elle se marie ce mois d'août. «J'ai entendu parler de ce cabinet par ouï-dire, dit-elle, cela m'a tout de suite emballée. S'épiler tous les jours est une corvée en plus de tous les désagréments que cela peut provoquer, des écorchures quand on le fait au rasoir ou encore toutes ces crèmes dépilatoires qui irritent la peau. L'épilation au laser, c'est simple et efficace et surtout durable.» Elles sont nombreuses à avoir opté pour cette méthode. Une vieille dame vient pour effacer son tatouage sur le visage. D'autres pour une injection de botox ou encore pour enlever des taches pigmentaires ou en venir à bout de couperoses. Elles restent néanmoins discrètes. Il faut croire que la chirurgie esthétique n'est pas totalement ancrée dans les mœurs.

Les hommes s'y mettent aussi

 

On croit le plus souvent à tort ou à raison que les femmes sont plus gênées par leurs bourrelets ou par leurs imperfections que les hommes. Il n'en est rien. Le sexe fort représente 20% des patients. Ce pourcentage tend à augmenter. Selon le Dr Houfani, «les hommes veulent plaire et séduire. Quoi de plus normal». Il est évident qu'avec un nez tordu ou bossu, un front dégarni ou une brioche qui pendille au-dessous de la ceinture, ce n'est pas du tout gagné si on veut rencontrer et garder sa dulcinée. Les hommes sont souvent sujets à l'acné durant leur adolescence, ce qui laisse des marques déplaisantes sur le visage. La calvitie aussi est l'une des «tares» que la nature a réservée aux hommes. Ils sont aussi sujets à l'obésité. La brioche ou la bedaine, quand on se laisse aller à partir de la trentaine, remplace la fameuse tablette de chocolat. Les poils aussi ne sont plus à la mode. Le temps où l'homme exhibait fièrement sa poitrine velue et son épaisse moustache, symbole de virilité, est révolu. La tendance est plutôt à la peau lisse et douce. «Eh, oui, nous dit, avec le sourire, le Dr Mohamed Oughanem, président de la Société de médecine esthétique, l'homme se féminise !» La gent masculine vient consulter pour une épilation au laser de certaines parties poilues du corps, tels le dos et les épaules. La greffe de cheveux ainsi que les peelings sont également demandés par les hommes, notamment pour effacer les cicatrices d'acné. Quant aux autres prestations, il n'est pas encore admis d'un point de vue de la mentalité qu'un homme cherche à se faire lifter le visage. Quant à la liposuccion, la demande reste timide. Les hommes ont peur du qu'en-dira-t-on. Un homme qui se préoccupe trop de son physique, selon les croyances ataviques «ce n'est pas très viril». Et pourtant, certains n'hésitent pas à briser ces tabous car parfois leur boulot dépend de leur «mine et de leur allure». Selon le Dr Houfani, «des patients viennent corriger une imperfection pour des raisons professionnelles. Pour certains, ces défauts sont une véritable torture !» Y-a-t-il des demandes démesurées ? «Oui, nous répond le Dr Houfani, j'ai eu des patients qui venaient avec la photo d'une star de cinéma ». Il n'est pas étonnant de voir quelqu'un arriver avec la photo de Brad Pitt à qui il veut ressembler ou encore des personnes qui ont un problème avec leur identité sexuelle. «Ce sont des cas qui relèvent de la psychologie. Il faut comprendre que le changement de sexe est interdit. Nous ne pouvons pas non plus transformer le visage de quelqu'un. Nous sommes là pour améliorer l'apparence et non pas la transformer.» Des cas de transsexuels, il en existe certainement puisque au cours de notre enquête, on a appris que plusieurs interventions de changement de sexe ont eu lieu à Alger et à Oran mais il nous a été impossible de vérifier cette information. Il n'en demeure pas moins que certains chirurgiens travaillent dans la clandestinité. Ils sont connus par leurs confrères qui ont préféré ne pas prendre part à notre dossier. D'ailleurs certains d'entre eux, nous dit-on, pratiquent des interventions sur des jeunes filles dépucelées à qui ils rendent «la virginité» au prix fort et dans des conditions déplorables. Beaucoup d’Algériens regardent les chaînes étrangères. Des émissions aux heures de grande écoute traitent des bienfaits de la médecine et de la chirurgie esthétiques. Etre beau ou belle est devenu un fantasme accessible. On n'hésite pas à casser la tirelire ou à racler le fonds de tiroir pour accéder à la beauté. Tout comme le marché des cosmétiques qui a vu l'implantation de grandes marques en Algérie, ce créneau est très rentable. Cependant, les prix pratiqués chez nous défient toute concurrence, comme en témoignent les praticiens. Selon les chirurgiens esthétiques que nous avons abordés, la liposuccion vient en premier lieu. Suivra la rhinoplastie (correction des imperfections au niveau du nez), la blépharoplastie (opération au niveau des paupières supérieures ou inférieures), les liftings et l’abdominoplastie viennent successivement en deuxième, troisième et quatrième position. «Les interventions sont effectuées dans de grandes cliniques avec une prise en charge postopératoire complète», affirme le Dr Houfani. «Les Algériens connaissent très bien les dernières techniques et thérapies. Le Botox, nom commercial de la toxine botulique, qui permet de lisser durant six à dix mois les rides d’expression, figure en pole position parmi la gamme de produits proposés aux patients. Les produits de comblement et autres mésothérapies esthétiques viennent par la suite. Ce qui est intéressant dans ce processus, c'est que les Algériens ne sont plus obligés de partir à l'étranger et qu'ils ont à portée de main les dernières techniques en matière de chirurgie et de médecine esthétique. En outre, les prix restent concurrentiels par rapport à ceux pratiqués dans d'autres pays. Les interventions, selon les spécialistes, coûtent 15 fois moins cher qu’en France et deux fois moins qu’en Tunisie». Le Dr Houfani affirme qu'«une liposuccion coûte entre 20 000 et 100 000 DA, selon le volume de la masse de graisse à aspirer». Une injection de botox démarre à 20 000. «Le prix d'un lifting varie entre 180 000 à 200 000 DA. Si les prix restent élevés pour le commun des citoyens, cela est dû, selon notre interlocuteur, au coût de la location du bloc opératoire et les cachets des collaborateurs qui sont sollicités pour accompagner le chirurgien durant l'intervention chirurgicale. » Il est intéressant de savoir que la population qui s'adresse à la chirurgie esthétique vient des quatre coins du pays, nous dit-on, aussi bien des grandes villes comme Alger, Oran, Constantine, Béjaïa et Annaba que des villes de l'intérieur. Tout le monde est sensible au regard de l'autre qui peut parfois être impitoyable. «Socialement, une personne dont l’aspect physique est acceptable, voire une personne belle, est plus avantagée qu’une autre qui l’est moins», nous dit le Dr Oughanem. La société algérienne, à l'instar des sociétés de consommation, subit les mutations dictées par la mondialisation en dépit de certaines réticences d'ordre religieuse qui finissent par céder devant «les besoins» des individus. Il est vrai que l'Islam n’admet pas qu’on change son apparence, sauf en cas de force majeure comme dans les cas de brûlures au troisième degré ou de graves accidents entraînant des séquelles irréversibles. Cependant, les théologiens tolèrent «l'amélioration» quand le défaut physique devient lourd à supporter. La chirurgie esthétique, argumentent les praticiens de cette discipline, c'est aussi une affaire de santé publique. Les personnes qui souffrent de charge pondérable sont sujettes aux maladies cardio-vasculaires et ont un taux élevé de cholestérol. Ce qui réduit leur espérance de vie.

DHEA et mélatonine pour une clientèle triée sur le volet

 

L'être humain commence à vieillir à partir de 25 ans. C'est l'âge durant lequel il perd 50% de ses hormones de croissance. Les médecins esthétiques conseillent l'utilisation, à titre préventif, des crèmes anti-âge et autres lotions.

 

Ces produits sont en vente libre dans les pharmacies qui sont devenues de véritables cosmétologues puisqu'elles n'hésitent pas à prodiguer des conseils de soins à leurs clients. Mais le must reste inéluctablement la DHEA et la mélatonine, des hormones de croissance vendues à une clientèle triée sur le volet. Quelques rares pharmacies, dont l'une se trouve à la rue Didouche-Mourad au centre d'Alger, une autre près du café Tantonville et deux autres sur les hauteurs de Sidi Yahia, vendent ces produits miracles de jouvence. Ils les importent de l'étranger en petites quantités. Ils sont vendus sous le manteau. Si aux Etats-Unis, ces produits sont proposés dans les supermarchés, en Europe, ils font l'objet d'une vive polémique, notamment en France où la législation est plus rigide et où le contrôle de ce genre de produits est rigoureux. Il faut se faire, nous dit-on, recommander par son médecin car le pharmacien peut toujours décliner la demande s'il n'est pas rassuré. En plus, ces «médicaments» ne sont pas à la portée de toutes les bourses.

 

Tourisme et rabattage vers la Tunisie

 

La Tunisie est devenue une destination très prisée par les Algériens. Profitant de cet engouement, des agences de voyage privées n'hésitent pas à exploiter ce nouveau filon en or. C'est le cas d'une agence de voyage sise à Kouba qui propose en concomitance d'une semaine dans un hôtel trois étoiles en Tunisie, un séjour dans une clinique privée spécialisée dans la chirurgie esthétique. Des montants variant entre 200 000 et 300 000 DA sont exigés pour une augmentation mammaire, une liposuccion ou un lifting. Amel, célibataire de trente six ans, a choisi cette formule pour se débarrasser de son gros ventre dont elle a du mal à se débarrasser. «Les gens qui ne me connaissent pas, dit-elle, croient que je suis enceinte et comme je suis petite de taille, on ne voit que ça.

 

J'a fait plein de régimes amincissants, j'étais tout le temps fatiguée et affamée. Ça n'a servi à rien. J'ai acheté un vélo d'appartement pour faire du sport chez moi mais je n'y arrive pas et pour se rendre dans une salle de gym, c'est difficile, je rate les séances. Ça me décourage. Une liposuccion, c'est ce qu'il me faut. J'ai vu une émission sur une chaîne de télé française que les Français se rendaient en Tunisie pour faire de la chirurgie esthétique. Les Tunisiens sont en avance sur nous et j'avoue que je me sens plus rassurée sur le plan de la qualité.» En ajoutant : «J'ai une collègue qui a fait un lifting, son visage a rajeuni et ses cicatrices sont invisibles.» Amel est persuadée qu'elle n'arrive pas à trouver un mari à cause de son poids. Elle n'est pas la seule à choisir ce circuit. Nombreuses sont les Algériennes, nous révèle-ton, qui l'ont emprunté. Cependant, face à l'anarchie qui caractérise le marché du tourisme, aucune donnée n'est fiable. Ce que néglige Amel et toutes les autres patientes pressées d'en finir avec leurs amas de graisse est qu'en cas de ratages, elles n'ont aucune preuve à soumettre à la justice.

Consentement éclairé : attention l'arnaque !

 

Une opération de chirurgie esthétique ne doit pas coûter au patient, en plus de l'argent, une déception au final. Il faut savoir que même s'il y a un effort qui se fait pour que la corporation s'organise en Algérie, la déclaration de consentement éclairé qui doit être signée entre le chirurgien et le patient n'existe pas. C'est une garantie pour les deux parties. Pour le patient qui peut faire des réclamations en cas de non-satisfaction du contrat et pour le praticien qui, en cas de mécontentement du patient, peut se référer à ce qui a été conclu au préalable. En France, nous citerons ce pays européen pour sa proximité et son expérience en la matière, il existe un décret qui régule la profession. C'est le décret n° 2005-777 du 11 juillet 2005. Il stipule clairement que «le devis concernant un acte médicochirurgical à visée esthétique doit être conforme au cachet du médecin». Il a pour objet «de donner à la personne examinée toutes les informations pratiques utiles à sa prise de décision concernant l'acte envisagé». Il est spécifié que «le chirurgien plasticien soit reconnu par le Conseil de l'Ordre des médecins. Cette entité a son équivalent dans notre pays et il serait judicieux de s'en rapprocher pour s'informer sur le chirurgien qu'on a sollicité pour une intervention esthétique. Aujourd'hui, c'est la seule manière d'être protégé contre les charlatans qui exercent dans la clandestinité et d'éviter les mauvaises surprises. Après tout, il s'agit de trouver du bien-être et non pas saper son moral ! Il faut savoir qu'un chirurgien pour exécuter un acte opératoire, doit utiliser un plateau technique lourd et s’assurer la participation de plusieurs collaborateurs qui doivent être compétents et formés. Le praticien a l'obligation de résultat de ce qu'il promet de réaliser tout en sachant qu'il ne peut réaliser des miracles. Les ratages sont très courants dans ce domaine. La mésaventure de plusieurs malades ayant subi des interventions de greffe de cheveux sur un adolescent brûlé, de rhinoplastie sur une jeune fille et de liposuccion sur une femme de quarante ans par un chirurgien esthétique exerçant à Didouche-Mourad, il y a trois ans, est un exemple édifiant. Ce chirurgien, qui avait plus de 70 ans, s'improvisait un bloc opératoire non stérilisé et faisait appel à une aide-soignante pour l'assister durant les opérations qu'il pratiquait sans aucune commodité. Les autorités lui ont fermé son cabinet suite à un dépôt de plainte mais les victimes ne sont toujours pas dédommagées, sans oublier qu'elles ont vécu un véritable cauchemar. Si le pas doit être franchi, il faut qu'il soit bien calculé.

 

F. H.

Source : Le soir d'Algérie

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