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Vecteurs de colère et moyens de mobilisation dans le monde arabe Facebook et les réseaux sociaux ne mobilisent pas en Algérie Présentés comme étant à l’origine des révoltes qui ont vu le jour dans le monde arabe, Facebook, Tweeter ainsi que d’autres réseaux sociaux ne semblent pas avoir le même impact, ou joué le même rôle, dans l’amorce du changement en Algérie. L’échec de la nouvelle marche dont l’appel a été lancé sur Facebook en est une preuve irréfutable. Pourtant, au cours de ces dernières années, les réseaux sociaux et particulièrement Facebook ont évolué en un espace de médiatisation en Algérie, même avec l’existence d’une presse plus au moins indépendante par rapport à ce qui existe dans les autres pays de la région. Ainsi, certaines informations sont véhiculées par des citoyens et parfois par des journalistes. Ces derniers trouvent dans cet outil un moyen d’expression libre loin de la censure hiérarchique exercée dans les rédactions. Mais aussi populaires soient‑elles, ces nouvelles technologies sont loin de constituer un moyen de mobilisation ou d’organisation comme cela a été constaté en Tunisie ou encore en Égypte. Plusieurs raisons, à la fois techniques et sociopolitiques, peuvent expliquer cette particularité. Il y a tout d’abord la part de la population régulièrement connectée qui ne dépasse pas les 15 % selon les chiffres de la Banque mondiale et de l’Union internationale des télécommunications cités par Le Monde Diplomatique dans son édition du mois de mars. Les personnes possédant un compte Facebook ne dépasseraient pas ainsi les deux millions d’individus sur une population de trente cinq millions d'habitants selon certaines estimations. Cela donne un aperçu de l’influence que pourrait avoir Internet et plus particulièrement les réseaux sociaux en Algérie. Aussi, Facebook, Tweeter ou encore Youtube n’ont été qu'un élément accélérateur dans les révoltes en Tunisie ou en Égypte. Les spécialistes des médias et des nouvelles technologies ne cessent de l’expliquer dans le sillage des bouleversements qui secouent actuellement le monde arabe : ils ont seulement joué le rôle d’accélérateur de la protestation. Ils ont en fait participé au déblocage psychologique. A un certain moment, les gens n’avaient plus peur. En Libye et au Yémen, la part de la population connectée n’atteint pas les 10 %, les réseaux sociaux sont peu développés mais la protestation et la mobilisation existent bel et bien. Le chômage, la mal-vie, le mal-logement et la corruption restent les éléments essentiels à l'origine de ces mouvements de protestation qui ont mené à la chute du régime de Ben Ali en Tunisie et, quelques jours après, celui de Moubarak en Égypte. Ces problèmes existent également en Algérie et la faiblesse actuelle des réseaux sociaux ne signifie donc pas forcément que la mobilisation ne prendra pas. source
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