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bonjour les amis

 

bonne nouvelle en cette belle matinée ;)

 

en effet la presse de ce matin parle de notre pétition :)

 

c'est un bon début vous trouvez pas ? et en plus en page 3 du quotidien d'oran

 

inchallah ça ira loin et ça aboutira à améliorer les choses

 

Internet fait des mécontents : Pétition sur le web pour une connexion de qualité

 

par Sofiane M.

 

Les perturbations fréquentes de la connexion ADSL exacerbent les internautes algériens.

 

Les abonnés de l’opérateur historique se plaignent surtout de la chute du débit durant les heures de pointe sur la Toile. Les efforts d’AT pour améliorer la qualité de son service semblent buter surtout sur une explosion de la demande.

 

Un groupe de jeunes internautes algériens vient de lancer une pétition sur le net pour une amélioration de l’ADSL en Algérie.

 

« Vous êtes algérien, vous êtes abonné à l’ADSL, que ce soit Fawri, Easy ou Anis, il est probable que vous souffrez de la saturation et de la très mauvaise qualité de la connexion. Si vous avez un débit très bas par rapport à celui que vous avez payé, si vous êtes obligé de vous connecter la nuit pour profiter d’un bon débit, vu que dans la journée c’est catastrophique (...), alors SIGNEZ», lit-t-on dans cette pétition disponible depuis trois semaines sur le web. Les jeunes internautes estiment avoir droit à un service technique compétent avec de vrais ingénieurs disponibles tous les jours de la semaine.

 

Quelque 1.100 internautes algériens ont déjà apposé jusqu’à aujourd’hui leurs signatures sur cette pétition et le nombre des signataires progresse au fur et à mesure.

 

La pétition a suscité un engouement sans précédent parmi les jeunes internautes, en témoignent les commentaires laissés par les signataires.

 

Des centaines de commentaires sont envoyés par les internautes pour dénoncer la qualité de service jugée «médiocre » par la plupart des signataires. « On veut une connexion de qualité », écrit cet internaute. Un autre ajoute : « La connexion est catastrophique (...). Tous les pays avancent, nous on revient en arrière ». Un troisième parle d’une grave chute de débit durant tous les soirs et jusqu’à des heures très tardives.

 

Du côté d’Algérie Télécom, on justifie ces perturbations fréquentes de la connexion ADSL par une saturation de la bande passante. La demande actuelle dépasse largement les capacités d’Algérie Télécom en dépit des investissements colossaux consentis par l’opérateur pour améliorer ses prestations. Le problème a commencé en fait en avril 2008, suite à la décision de l’ancien ministre de la Poste et des Technolo-gies de l’information et de la communication de réduire de moitié les tarifs de la connexion ADSL. Conséquence directe de cette démocratisation des prix : la demande sur le net a carrément explosé en Algérie.

 

La réduction de 50% des tarifs de la connexion ADSL, décidée le 20 avril 2008, a permis au grand public de bénéficier de ce service mais au détriment de la qualité de service.

 

Cette politique de promotion de l’usage de l’internet au profit du grand public a également fait subir des pertes aux opérateurs publics et privés de haut débit. La perturbation de la connexion est due essentiellement au fait que le nombre de connectés est supérieur aux capacités de la bande passante.

 

L ’autre cause de ces perturbations devenues trop fréquentes ces dernières semaines est le litige commercial opposant AT au fournisseur de services internet Eepad. Algérie Télécom avait déconnecté la société privée Eepad en raison du retard cumulé par ce provider pour le payement de ses redevances estimées à 3,5 milliards de dinars. Les 35.000 abonnés du provider connu par sa filiale Assila Box se sont ainsi trouvés du jour au lendemain sans connexion. Les négociations pour le rétablissement de la connexion entre les deux parties qui se trouvent dans l’impasse depuis plusieurs mois avaient finalement poussé l’opérateur historique à s’engager à prendre en charge tous les abonnés de l’Eepad. Conséquence : ces 35.000 nouveaux abonnés qui viennent s’ajouter au réseau AT ont faussé tous les calculs de l’opérateur historique. Résultat : la bande passante cède régulièrement devant le rush des internautes, en particulier durant la journée et les premières heures de la soirée.

 

L ’installation de nouveaux équipements pour améliorer les capacités de la bande passante est désormais nécessaire. Le ministre de la Poste et des TIC, Hamid Bessalah, a reconnu d’ailleurs fin octobre dernier l’existence de contraintes engendrant des dérangements fréquents. Il a expliqué que le goulot d’étranglement se situe au niveau du réseau d’accès, qui représente plus du tiers des investissements.

 

A noter que le nombre de lignes d’accès internet ADSL, qui est actuellement de 400.000 lignes, atteindra 1,2 million abonnés dès la fin de cette année. Plus de 700.000 nouveaux abonnés se sont ainsi connectés à la grande toile en 2009.

 

 

source : le quotidien d'oran du 03/11/2009

 

 

continuons à signer et à faire beaucoup de bruit , ça aboutira inchallah ;)

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oui je l'ai lu aujourd'hui, c'est quand même très courageux de leurs part de mettre ça 2 fois de suite pour 2 jours de suite :)

 

Virtuellement disparus

 

par K. Selim

 

Une pétition des usagers algériens mécontents d'Internet sur... Internet. Cela semble très moderne mais... vain. Dans un pays où l'on n'est jamais parvenu à créer une association de consommateurs qui atténuerait les voies de faits exercées par les brigands du commerce à tous crins qui imposent n'importe quoi et à n'importe quel prix, les Algériens qui consomment de l'Internet paraissent encore plus virtuels que ceux qui découvrent que les légumes sont chers longtemps avant le Ramadhan et bien longtemps après. Alors que les responsables du secteur tiennent un discours très raisonnable sur l'importance primordiale des TIC dans l'avenir de l'économie et dans l'acquisition du savoir, la réalité est plutôt médiocre.

 

Quand on est abonné chez un fournisseur - qui n'a pas disparu - et que le temps qu'il faut pour ouvrir sa boîte électronique est suffisant pour faire deux omelettes et finir son café noir, on n'est pas à la fête. Quand pour avoir une connexion correcte - ce qui est différent de «bonne» ou «d'excellente» - il faut s'astreindre au «service de nuit», on peut dire que rien ne va plus.

 

Les pétitionnaires qui protestent contre une connexion ADSL au débit souvent bien inférieur au vieux 15-15 - qui sert toujours - sont bien entendu dans leur droit. Ils ont payé un service qu'on ne leur fournit pas. Le problème est qu'ils ont beau signer la pétition, l'écho est très incertain. Eux, à force de surfer et donc de comparer, ont découvert qu'il existe des normes basiques «universelles». Et c'est au nom de ces normes basiques que les pétitionnaires de l'ADSL algérien s'estiment en droit d'exiger, non pas l'impossible, mais «un service technique compétent, de vrais ingénieurs qui soient disponibles tous les jours de la semaine et qui nous traitent comme des êtres humains». Classique.

 

Ce genre d'exigences, le consommateur-payeur du marché réel, au souk ou dans les services publics, les exprime souvent en rencontrant de l'autre côté du comptoir un silence dédaigneux. Parfois, il reçoit la réponse indigne, insupportable : «Tu te crois où ? Tu es en Algérie !». A mort donc les normes universelles : nous devons, de la démocratie aux prestations les plus banales, nous contenter de normes spécifiques. Dans la logique ambiante, les usagers protestataires de l'ADSL sont virtuels et n'ont raison que virtuellement. Ils n'existent pas. Pas plus que n'existent des consommateurs dans un pays où règne encore la vente par sommation, «à prendre ou à laisser», et où le taxieur décide de la direction qu'il doit prendre en prenant soin de vous signifier que si vous n'avez pas la monnaie, vous n'aurez pas le droit de poser le postérieur dans sa «limousine».

 

Enfin, ces protestataires restent encore plus réels que les abonnés de l'Eepad. Selon le ministre des TIC, Hamid Bensalah, qui ne manque pas de mérite, disons-le, l'entreprise Eepad n'a pas disparu. C'est vrai : en passant par le ravin de la Femme sauvage, on voit encore les beaux immeubles de l'Eepad. Conclusion : ce sont les clients de l'Eepad qui ont disparu corps et biens et qui n'ont même pas une existence virtuelle.

 

 

c'est dans la dernière page pour aujourd'hui aussi :)

Modifié par abdou31dz
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