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L’histoire d’Orascom en Algérie ne fait que commencer


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Non, l’histoire d’Orascom en Algérie ne fait que commencer et vous êtes tous invités à fumer du thé car le cauchemar ne fait que commencer.… Md Benchicou avait dénoncé toutes les premières malversations dans son livre, ce qui lui a coûté deux ans de prison. Cette dénonciation n’a pas arrêté le Clan présidentiel de Chakib Khelil qui a montré un appétit insatiable pour les opérations maffieuses dans tous les secteurs économiques. Benchicou a de quoi écrire un autre livre sur la suite de la saga du Clan présidentiel qui est maintenant passé aux choses sérieuses, notamment avec les familles Sawaris et Bahwane Suhail, le détournement de gisements gaziers et l’endettement stérile et massif du pays pour saborder le pays.

 

Mais ceci ne s’est pas passé en une nuit.

 

Il fallait pour y arriver une longue préparation orchestrée par le machiavélique Chakib Khelil. Tout d’abord, prendre le contrôle total à travers notamment la loi 2005 sur les hydrocarbures qui lui a permis de transférer tous les pouvoirs au ministre de l’énergie et neutraliser les organes de réflexion et de décision.

 

Ensuite, écarter tous les responsables intègres et compétents, placer ses hommes de main et s’assurer grâce à une « politique généreuse » de communication du soutien omniprésent et complaisant de la presse. Chakib Khelil, le ministre au dessus du Chef de gouvernement et des lois, assuré de l’impunité, gère alors les entreprises publiques qu’il coiffe comme ses biens personnels grâce à de fidèles émirs qui n’ont d’ailleurs pas tardé à se servir et à afficher en toute impudence leur fortune mal acquise. Il a réussi à transformer le management de Sonatrach en une association de malfaiteurs au service d’un clan qui agit à l’encontre des intérêts nationaux les plus fondamentaux. Il a même osé nommer son neveu, repris de justice fiché à Interpol, officiellement comme Chef de Cabinet mais en pratique le donneur d’ordres qui brassait toutes les affaires scabreuses.

 

Les quotidiens Le Soir d’Algérie et Liberté ont eu récemment l’outrecuidance de nous gratifier d’une interview du jeune héritier de la famille Sawiris, PDG d’Orascom qui nous annonce du Caire que Sofert marketing , société mixte Orascom/Sonatrach « va exporter la totalité de la production du futur complexe d’engrais d’Arzew au Brésil et que 60% des profits attendus iront à la partie algérienne ». Il déclare aussi que Sonatrach contrôle 51% de Sofert Marketing, pourtant c’est lui qui arrête la stratégie de commercialisation des engrais de ce projet à partir du siège d’Orascom au Caire. Sonatrach est-elle un « silent partner », une garantie bancaire et un fournisseur de gaz naturel mis à la disposition des actionnaires du groupe Orascom ?

 

Notre Président et Chakib Khelil sont-ils des actionnaires d’Orascom ?

 

Qui nous dit que qu’Orascom ne va renouveler son opération d’échange d’actifs et encaisser la plus-value du contrat de 20 ans de fourniture ferme de gaz cédé généreusement à un prix très inférieur au prix de marché comme il l’a fait pour l’usine de ciment avec le groupe Lafarge ? Parler de profits de la vente d’ammoniac produit avec du gaz algérien soldé aux amis du Président est une vraie fumisterie qui ne trompe personne. Le seul bénéfice, c’est le détournement de la rente gazière pour les actionnaires d’Orascom et la « chakara » pour les algériens complices de cette malversation scandaleuse, et ils sont nombreux, notamment les responsables maffieux de Sonatrach et des Banques publiques.

 

Dans ce même article, on nous annonce une cérémonie de sortie d’une promotion de 20 techniciens supérieurs et de 5 ingénieurs algériens formés en Egypte. C’est clair, on a atteint le fond du puits, nous qui formions dans nos instituts de Boumerdès les ingénieurs venus de toute l’Afrique dont certains dirigent aujourd’hui leurs sociétés nationales, voilà où nous en sommes aujourd’hui! Il serait temps de passer aux choses sérieuses et d’ouvrir une enquête sur les grandes opérations de corruption et de sabotage orchestrées par ce clan présidentiel, particulièrement dans le secteur des hydrocarbures. Je citerai entre autres les projets aval d’engrais, l’aluminium, le méthanol, la raffinerie de Tiaret, l’exportation d’électricité. Il n’y a qu’à s’intéresser au Plan de développement de Sonatrach pour comprendre que ce plan de développement n’a rien à envier au plan Valhyd qui a failli couler l’Algérie dans les années 70 (plan conçu avec l’aide de la société américaine Bechtel) sous l’impulsion de ce même Chakib khelil.

 

Il faut souligner que ce plan Valhyd, qui devait épuiser toutes les réserves de gaz et de pétrole en 2005 a heureusement pour nous échoué.

 

Chakib Khelil est revenu pour mettre en œuvre la nouvelle version de ce plan Valhyd avec à la clef des opérations de corruption et de bradage de la rente gazière. L’Algérie ne peut pas se permettre de faire deux fois les mêmes erreurs et de plus avec les mêmes personnes. Payer un américain, ex responsable de la Banque mondiale pour nous jeter une deuxième fois dans les bras du FMI, on pourrait s’en passer!.

 

 

 

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