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Deux projets de loi portant sur la protection des données de bases


mouzak

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Aujourd’hui plus que jamais au vu des attaques perpétrées contre des institutions de l’État, des banques, des compagnies aériennes, des journaux et autres, l’Algérie devrait se prémunir à plus forte raison que le pays est investi dans un grand chantier de la e-Algérie 2013. Celui-ci suppose, entre autres, le développement de nombreux services en ligne avec pour objectif l’instauration de la e-administration, le e-commerce, e-banking, etc.

Aussi, le MPTIC présentera au SGG avant la fin du 1er semestre 2010 deux projets de loi portant sur la protection des données de bases à caractère personnel et de personnes vulnérables. En d’autres termes, l’Algérie va bientôt légaliser toute transaction électronique. Un chapitre vaste qui englobe le volet commercial et administratif (signature électronique et cryptage etc.). “L’Algérie tente d’harmoniser sa législation de façon à atteindre le standard international en la matière”, dira Mme Bouzidi, représentante du MPTIC spécialisée des questions juridiques précédant Mme Bouder, représentante du Cerist qui développera, pour sa part, l’aspect sécurité.

Elle dira, à ce propos, qu’un projet en cours concerne la mise en place d’une infrastructure qui garantira la protection de tout ce qui est échangé via réseau. “C’est un travail de longue haleine”, dira M. Hadef, visiblement conscient de la difficulté d’appliquer les lois promulguées plaidant à l’occasion pour un travail de sensibilisation. La solution résiderait également dans l’encouragement de production d’un contenu local.

Source Liberté

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Selon le Quotidien d'Oran

Deux projets de loi, l'un portant organisation du commerce électronique, avec ses deux volets commercial et administratif, et l'autre sur la protection des données à caractère personnel et protection des personnes vulnérables, sont en cours d'élaboration. Ces deux projets de loi qui seront bientôt finalisés, et déposés, à la fin du 1er semestre 2010 (dans un mois) au secrétariat général du gouvernement. C'est ce qu'a déclaré, hier, Mme Bouzidi, directrice des affaires juridiques au ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (MPTIC), en marge d'une conférence-débat sur les technologies de l'information et la propriété intellectuelle, au forum d'El Moudjahid.

 

La conférencière a précisé que le premier projet de loi régissant le commerce électronique fixe les règles régissant les échanges électroniques. Il prévoit également des dispositions qui sécurisent le certificat électronique, ou la signature électronique, protège également les fournisseurs de certificat électronique et régit également le cryptage. La représentante du département de Bessalah a estimé, en outre, que l'Algérie est à la traine en matière de technologie de l'information et les échanges commerciaux par le biais d'Internet. Elle précise qu'il est temps de mettre des règles régissant notamment la signature électronique, surtout quand on sait que l'Algérie est en phase d'accélérer le processus du e-commerce. Un cadre législatif est nécessaire à l'investissement et à la généralisation du commerce électronique, aux transactions financières électroniques et même aux échanges de données administratives par le bais du Net.

 

Evoquant le deuxième projet de loi portant protection des données personnelles, la conférencière dira que ce nouveau le projet de loi vise à imposer une réglementation stricte en matière de protection des informations des utilisateurs d'Internet.

 

Il s'agit notamment des renseignements (identité, photos et autres renseignements) mis en ligne sur les réseaux sociaux. Le projet de loi mettra en place, en outre, des règles strictes visant à protéger les personnes vulnérables (enfants, mineurs et non-voyants) contre des agressions venant des sites immoraux.

 

Bouder Hadjira, chef d'équipe de recherche socio-économique au niveau du CERIST, dira pour sa part que les lois ne peuvent pas assurer, à elles seules, la protection des données électroniques, le droit de propriété intellectuelle ou la protection des enfants et des mineurs de sites de propagande terroriste ou pédophile. Pour elle, les pouvoirs publics doivent surtout miser parallèlement sur la sensibilisation notamment au niveau des écoles et renforcer davantage le rôle de l'Office national des droits d'auteur (ONDA).

 

Les intervenants ont tous insisté sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique pour la protection du droit intellectuel et du droit voisin, la protection des données personnelles, et protection des échanges électroniques et commerciales. L'Algérie a déjà signé des textes en la matière dans le cadre de l'accord de libre-échange avec l'Union européenne.

 

L'Algérie a été déjà épinglée par les grandes entreprises internationales spécialisées dans les technologies de l'information et la communication. Elle a été classée parmi les trois premiers pays «qui travaillent par le bais du piratage». Le géant de l'informatique Microsoft avait déjà saisi l'Office national des droits d'auteur (ONDA), dénonçant le piratage qui dépasserait en Algérie le taux de 80%.

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Internet et liberté. Finie la récréation ?

Internet et liberté. Finie la récréation ?

 

Un séminaire sur la cybercriminalité à été organisé le 7 Mai à Alger qui vise sous ce vocable à rallier la coopération internationale dans le dessein de resserrer l'étau sur les internautes en provocant une délation internationale de tous les médias.

 

La coopération internationale est présentée comme une nécessité et c'est un fait qu'elle est nécessaire mais l'incrimination des faits doit elle aussi être internationale sinon les pays policiers auront réussi à entrainer les pays dits libres dans un jeu subtil de régression démocratique.

 

En effet si chaque pays devait décider de ce qu'est l'infraction dans le cyberspace il pourrait être loisible de donner une connotation illégale au simple fait d'échanger des emails dénonçant un comportement abusif d'un organe de l'État ou de dénoncer des faits en rapport avec la dictature exercée au nom de cet État.

 

S'il est opportun de criminaliser les attaques dans le cyberspace et de protéger les citoyens et les sites, il ne serait pas normal que sous ce prétexte la voie soit ouverte à l'accès tous azimuts des pouvoirs publics dans le réseau international afin qu'ils puissent savoir tout ce qui s'y fait.

 

Il est vrai Abderrezak Henni, cadre au ministère de la Justice a expliqué que la législation algérienne mise en œuvre pour lutter contre les cybercrimes n'avait pas pour objet de restreindre la libre utilisation de l'Internet mais dans un pays comme le notre ou la faiblesse des normes juridiques réside dans leur sous utilisation ou l'excès dans leur utilisation, ses assertions qui se veulent rassurantes ne produisent pas chez tous l'effet escompté.

 

"Près de quatre millions d'algériens naviguent sur internet, que ce soit par le biais des quelque cinq mille cybercafés [que compte le pays] ou par leurs propres moyens" à t il dit.

 

Après avoir mis en place des filtres qui interdisent l'accès à plusieurs sites, ces filtres viennent d'être « proposés » lors de ce séminaire et ont soulevé les craintes en matière de libertés fondamentales comme de juste. C'est une idée qu'a émise au demeurant le gouvernement l'année dernière et qui a été effectivement mise en application, des sites comme celui de rachad et radio kalima ne sont plus accessibles depuis l'Algérie. De plus les fournisseurs d'accès ont maintenant l'obligation de conserver les archives des courriers électroniques et de permettre leur consultation aux autorités.

 

Bref l'étau se resserre de manière perceptible sur le net comme partout ailleurs.

 

A toute action équivaut une réaction en sens contraire et chez l'humain elle n'est pas nécessairement déterminée par l'amplitude de la première.

 

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    • @laliche je viens d'essayer mais ca ne marche pas, le seul moyen d'accéder au mode superadmin c'est de décrypter le fichier de configuration xml.. je viens de trouver le tutoriel que tu as publié   
    • Plus de 15 applications VPN gratuites sur Google Play utilisaient un SDK malveillant, transformant les appareils Android en proxys résidentiels. Les chercheurs de Human Security ont découvert que toutes les applications en question utilisaient un kit de développement logiciel (SDK) de LumiApps, qui contenait « ProxyLib », une bibliothèque golang pour effectuer le proxy. En mai 2023, ils ont identifié la première application utilisant ProxyLib, un VPN Android gratuit appelé Oko VPN. Par la suite, les chercheurs ont trouvé la même bibliothèque utilisée par le service de monétisation des applications Android LumiApps, comme ils l'indiquent dans leur rapport : « À la fin du mois de mai 2023, l'équipe de Satori a remarqué une activité sur des forums de hackers et de nouvelles applications VPN faisant référence à un SDK de monétisation, lumiapps[.]io. » Après une enquête poussée, il apparaît que ce SDK possède exactement les mêmes fonctionnalités et utilise la même infrastructure de serveur que les applications malveillantes analysées lors de l'enquête sur la version précédente de ProxyLib. LumiApps est utilisé légalement à des fins d'études publicitaires. Ils ont pu ainsi répertorier un ensemble de 28 applications qui utilisaient la bibliothèque ProxyLib pour transformer les appareils Android en proxys :     Lite VPN     Anims Keyboard     Blaze Stride     Byte Blade VPN     Android 12 Launcher (by CaptainDroid)     Android 13 Launcher (by CaptainDroid)     Android 14 Launcher (by CaptainDroid)     CaptainDroid Feeds     Free Old Classic Movies (by CaptainDroid)     Phone Comparison (by CaptainDroid)     Fast Fly VPN     Fast Fox VPN     Fast Line VPN     Funny Char Ging Animation     Limo Edges     Oko VPN     Phone App Launcher     Quick Flow VPN     Sample VPN     Secure Thunder     Shine Secure     Speed Surf     Swift Shield VPN     Turbo Track VPN     Turbo Tunnel VPN     Yellow Flash VPN     VPN Ultra     Run VPN Toutefois, on ignore si les développeurs d'applications gratuites savaient que le SDK transformait les appareils de leurs utilisateurs en serveurs proxy susceptibles d'être utilisés pour des activités indésirables. Les chercheurs pensent quant à eux que les applications malveillantes sont liées au fournisseur russe de services proxy résidentiels Asocks, après avoir observé les connexions effectuées sur le site web du fournisseur de proxy. Le service Asocks est souvent promu par les cybercriminels sur les forums de piratage.
    • Je ne connais pas cette astuce  mais essaye d'ajouter les 3 chiffres de l'indicatif international qui est 213 au début du numéro du fixe, je n'ai ni la fibre ni ce modem pour confirmer moi-même c'est juste une idée.
    • Normalement ca coût rien moi heureusement que j'ai un accès total du modem sinon je vais acheté un autre 
    • C'est pas officiel , bruit de couloir de la radieuse , c l'oncle dun ami  qui m'a dit "débit min fibre 20 méga pr 2000da"
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