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Wide Ruled vs Le Storytron : Quand la littérature sera produite par les machines.


becarefoul

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L'intelligence artificielle appliquée à la création d'histoire reste du domaine de la recherche pure. En revanche, on peut imaginer, à l'instar de l'expérience de Kasparov avec le jeu d'échecs, la possibilité d'utiliser le tandem homme/ordinateur pour créer quelque chose qui soit au dessus des capacités des deux.

On peut aider l'ordinateur à écrire – ou on peut s'aider de l'ordinateur pour écrire, comme on préfère ! C'est le rôle d'outils expérimentaux comme Wide Ruled. Parmi les créateurs de ce programme, on notera la présence de Michael Mateas, coauteur de Facade dont nous parlerons dans le prochain volet de ce dossier.

Wide Ruled est donc un outil d'aide à l'écriture, disponible en freeware qui se base sur un très vieux programme du genre, Universe, mis au point par Michael Lebowitz en 1984 (.pdf)…

Un logiciel comme WideRuled “n'écrit” rien. Ce n'est pas un programme d'intelligence artificielle, mais bel et bien d'un système Lullien, un “art combinatoire”. On entre l'ensemble du texte dans la base de données (on peut donc le faire en français !), et le programme les assemble selon des règles qui ont été définies par l'auteur ou par le lecteur. Avec Wide Ruled, on peut recréer sans cesse le même roman policier, où le coupable sera à chaque fois un personnage différent. On peut aussi créer des histoires interactives, donc des jeux, mais la création d'histoires linéaires multiples semble bien être le point fort de Wide Ruled.

Le Storytron de Chris Crawford ressemble à Wide Ruled, mais son ambition est plus grande encore. Chris Crawford, en voilà un vieux de la vieille : il a écrit son Art of computer game design en 1982, à peu près à l'époque des premiers Atari ! Pourtant, la réflexion de Crawford sur la nécessité de créer de nouvelles règles pour une histoire interactive est déjà à l'époque tout à fait formée. Il s'est depuis lancé dans sa quête du Graal : la conception d'un logiciel auteur adapté au nouveau mode de rédaction des histoires. Il a d'abord créé l'Erasmatron, qui depuis est devenu le Storytron. En gros, ce logiciel est un système de création de personnages et de situations interactives. Le Storytron a également une approche business intéressante : Crawford encourage les lecteurs utilisant son programme à publier leurs histoires sur son site. Mais si dans Wide Ruled l'interaction était une possibilité offerte au lecteur, elle se trouve au coeur du Storytron. Crawford est véritablement à la recherche d'un nouveau type d'art.

Au-delà des “machines à écrire”, il faut donc maintenant parler des nouveaux auteurs, bien humains ceux-là, qui utilisent les nouvelles technologies pour rénover complètement le vieil art du conteur et proposer à leurs lecteurs des expériences littéraires d'un type nouveau.

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Le rêve devient réalité au fil des années, nous y arrivons petit petit...et qui saura si dans un avenir très proches, les machines ne prendront pas le contrôle ? allah istar ! :)

ça fait littéralement froid dans le dos,et a savoir ce qui peut nous attendre alors que la plupart des gens sous-estiment la vitesse de l’évolution des sciences dans les 25 prochaines années, avec le risque que tout ou partie finisse par échapper au contrôle humain.

 

Bref, nous ne sommes pas sortis de l’auberge! vraiment allah istar ga3 wech kayen

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    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
    • Alors qu' il n'y a  pas de vdsl pour tous pour augmenter le débit à plus de 20 Méga, certains villages peu habités ont la fibre, situés au pied du Djurdjura sont fibrés depuis plus d'une année .
    • Bonjour, C'est quand même un OS qui date de 2016.. il est temps de passer à autre chose
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