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Le FMI appelle l'Algérie à modérer ses dépenses


Invité salimdz

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Après s’être inquiété de la vulnérabilité de son budget

 

Le FMI appelle l'Algérie à modérer ses dépenses

 

Le Fonds monétaire international a appelé l'Algérie, dans un rapport publié mardi, à modérer ses dépenses publiques dont la progression pourrait, selon lui, amener de l’inflation et fragiliser les comptes publics. « L'expansion substantielle des dépenses publiques, si elle n'est pas modérée, pourrait entraîner de fortes pressions inflationnistes et une appréciation du taux de change réel », a souligné le Fonds dans son rapport annuel sur l'économie algérienne.

 

« De fortes hausses des salaires réels et d'autres prestations ne se sont pas encore traduites en accroissement de l'inflation, mais les autorités devraient envisager de resserrer la politique monétaire prochainement pour contenir les pressions inflationnistes », a-t-il expliqué.

 

Quant à une appréciation du dinar algérien, « elle saperait la compétitivité et la diversification de l'économie », selon le FMI. « Une expansion des dépenses pourrait aussi compromettre la viabilité à moyen terme et réduire la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour mettre en œuvre des politiques qui soutiennent la diversification économique », a ajouté l'institution dont le siège est situé à Washington.

 

Le FMI table sur un déficit budgétaire de 6 % du produit intérieur brut en 2012, après 4 % en 2011, creusé par un bond de 50 % des dépenses courantes pour financer une hausse des salaires des fonctionnaires et « la mise en œuvre de diverses mesures pour soutenir l'emploi et les PME et abaisser les prix de l'alimentation ».

 

Les dépenses d'investissement doivent quant à elles baisser. « Les autorités doivent s'assurer que les dépenses publiques soient de bonne qualité et efficaces, et qu'elles bénéficient à la population de manière équitable », a souligné le Fonds.

 

Le ministre des Finances Karim Djoudi a indiqué, lundi dernier, que le soutien des prix et les augmentations de salaires relevaient d’un « choix politique » du gouvernement, en réponse aux inquiétudes exprimées par le FMI sur la politique budgétaire de l’Algérie. Le Fonds monétaire international avait prévenu vendredi l'Algérie que son budget était « vulnérable » à une éventuelle baisse des prix du pétrole, qui aurait des conséquences profondes sur l'économie du pays.

 

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