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Google montre enfin ses data center secrets


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google data center

 

Le numéro un mondial de la recherche sur Internet s'est mis à photographier l'intérieur de ses centres de données et livre le résultat sur un site dédié. Ces quelques clichés permettent de mesurer, visuellement au moins, la démesure d'une société qui revendique rien de moins qu'être Internet. La démarche relève cependant de la pure opération communication pour la société, qui ne révèle rien d'autre que la dimensions esthétique de ses équipements, par exemple extrêmement gourmands en électricité.

 

Combien savent à quoi ressemble, matériellement, Internet ? Pour cela, Google a décidé d'exposer au monde ce qu'il décrit comme « l'intérieur d'Internet », les entrailles de la bête : ses Data Centers. Grâce à une série de photos de haute qualité ainsi qu'une cartographie sur Maps, la firme de Mountain View montre à quoi ressemblent, enfin, ses infrastructures. Ce voyage inédit dans le cœur du réseau des réseaux a le mérite de donner un visage au gigantisme de cette société. Et accessoirement, de visualiser où son stockées bon nombre de nos données.

 

Berkeley, en Caroline du Sud, Lenoir, en Caroline du Nord, Mayes, en Oklahoma, Bluffs, dans l'Iowa, The Dalles, en Oregon, Douglas, en Géorgie, Hamina, en Finlande et Saint-Ghislain, en Belgique : c'est la liste des sites qu'a choisi de photographier Google. Des zones sous haute sécurité dont l'entreprise révèlera essentiellement la dimension esthétique, et quelques aspects des métiers y étant présents. Les sites de Hong-Kong et Singapour seront bientôt ajoutés. À noter que pour chacun de ces Data Centers, Google dépense au moins 600 millions de dollars. L'un des plus gourmands en la matière

 

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Des infrastructures à la mesure des ambitions du géant…

 

Il n'en faut pas moins pour nourrir l'appétit de la société. Son moteur de recherche indexe 20 milliards de pages par jour pour répondre à 3,3 milliards de requêtes quotidiennes et 40 000 par seconde. Mais ça n'est pas tout. Google, c'est aussi 425 millions d'utilisateurs de sa messagerie Gmail, disposant chacun d'un espace de stockage de 10 Go, soit 4,25 « Eo » (exa octets). La société compte aussi 250 millions de membres sur le réseau social Google+. Ajoutons aussi 500 millions d'utilisateurs du système d'exploitation mobile maison Android en septembre, contre 400 millions en juin. Autant de données qui demandent une immense capacité de stockage, et d'opérations qui nécessitent une grande puissance de calcul. Sans oublier les nombreuses informations collectées sur les internautes, le trésor de guerre de la société.

 

Côté vidéo, YouTube recense 800 millions d'utilisateurs qui passent 4 milliards d'heures à regarder des vidéos chaque mois en octobre, contre 3 milliards en mai. Ils envoient aussi 72 heures de vidéos par minute pour 1,3 milliard de vidéos hébergées en tout, en février. Selon WordStream, en mai, la régie publicitaire Double Click, que Google décrit comme sa « pierre angulaire », affichait 180 milliards de publicités par mois, ciblant 90% des internautes. Ce qui fait de Google le numéro un mondial de la publicité en ligne. De quoi assurer de très solides revenus : 12,2 milliards de dollars de chiffre d'affaires au deuxième trimestre (+35% sur un an), dont 69% via AdWords et 27% grâce à AdSense. En Bourse, Google pèse 244 milliards de dollars. Nous pourrions ajouter des services tels que Maps et Street View ou encore Google Books...

 

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Data Center : Google montre à quoi ressemblent ses entrailles

Partager cette actu Publiée par Thomas Pontiroli le Mercredi 17 Octobre 2012

 

Le numéro un mondial de la recherche sur Internet s'est mis à photographier l'intérieur de ses centres de données et livre le résultat sur un site dédié. Ces quelques clichés permettent de mesurer, visuellement au moins, la démesure d'une société qui revendique rien de moins qu'être Internet. La démarche relève cependant de la pure opération communication pour la société, qui ne révèle rien d'autre que la dimensions esthétique de ses équipements, par exemple extrêmement gourmands en électricité.

 

Combien savent à quoi ressemble, matériellement, Internet ? Pour cela, Google a décidé d'exposer au monde ce qu'il décrit comme « l'intérieur d'Internet », les entrailles de la bête : ses Data Centers. Grâce à une série de photos de haute qualité ainsi qu'une cartographie sur Maps, la firme de Mountain View montre à quoi ressemblent, enfin, ses infrastructures. Ce voyage inédit dans le cœur du réseau des réseaux a le mérite de donner un visage au gigantisme de cette société. Et accessoirement, de visualiser où son stockées bon nombre de nos données.

 

Berkeley, en Caroline du Sud, Lenoir, en Caroline du Nord, Mayes, en Oklahoma, Bluffs, dans l'Iowa, The Dalles, en Oregon, Douglas, en Géorgie, Hamina, en Finlande et Saint-Ghislain, en Belgique : c'est la liste des sites qu'a choisi de photographier Google. Des zones sous haute sécurité dont l'entreprise révèlera essentiellement la dimension esthétique, et quelques aspects des métiers y étant présents. Les sites de Hong-Kong et Singapour seront bientôt ajoutés. À noter que pour chacun de ces Data Centers, Google dépense au moins 600 millions de dollars. L'un des plus gourmands en la matière.

 

 

 

 

Des infrastructures à la mesure des ambitions du géant…

 

Il n'en faut pas moins pour nourrir l'appétit de la société. Son moteur de recherche indexe 20 milliards de pages par jour pour répondre à 3,3 milliards de requêtes quotidiennes et 40 000 par seconde. Mais ça n'est pas tout. Google, c'est aussi 425 millions d'utilisateurs de sa messagerie Gmail, disposant chacun d'un espace de stockage de 10 Go, soit 4,25 « Eo » (exa octets). La société compte aussi 250 millions de membres sur le réseau social Google+. Ajoutons aussi 500 millions d'utilisateurs du système d'exploitation mobile maison Android en septembre, contre 400 millions en juin. Autant de données qui demandent une immense capacité de stockage, et d'opérations qui nécessitent une grande puissance de calcul. Sans oublier les nombreuses informations collectées sur les internautes, le trésor de guerre de la société.

 

Côté vidéo, YouTube recense 800 millions d'utilisateurs qui passent 4 milliards d'heures à regarder des vidéos chaque mois en octobre, contre 3 milliards en mai. Ils envoient aussi 72 heures de vidéos par minute pour 1,3 milliard de vidéos hébergées en tout, en février. Selon WordStream, en mai, la régie publicitaire Double Click, que Google décrit comme sa « pierre angulaire », affichait 180 milliards de publicités par mois, ciblant 90% des internautes. Ce qui fait de Google le numéro un mondial de la publicité en ligne. De quoi assurer de très solides revenus : 12,2 milliards de dollars de chiffre d'affaires au deuxième trimestre (+35% sur un an), dont 69% via AdWords et 27% grâce à AdSense. En Bourse, Google pèse 244 milliards de dollars. Nous pourrions ajouter des services tels que Maps et Street View ou encore Google Books...

 

 

 

 

… et une consommation électrique tout aussi gigantesque

 

Mais ce qui rapporte d'un côté, coûte énormément de l'autre. Ces super Data Centers consomment énormément d'électricité – 1,5% de l'électricité dans le monde est utilisée par les Data Centers, ceux de Google compris. En plus de ces besoins, les serveurs doivent dissiper l'énorme quantité de chaleur dégagée, avec des pointes à 120 degrés, grâce à des systèmes de refroidissement par air et par eau. C'est pour cela qu'ils sont souvent installés dans des régions fraîches et balayées par les vents, à proximité de cours d'eau.

 

Google communique rarement sur l'énergie consommée. En 2009 to^^^^ois, The Guardian apprenait que le Data Center de Dalles consommait 103 MW, soit autant que la ville anglaise de Newcastle. Google l'a d'ailleurs implanté à côté d'un barrage hydroélectrique capable de fournir 1,8 GW. Une étude début septembre prévoyait que dans l'Orégon – État avantageux fiscalement et très prisé par les sociétés IT pour stocker leurs données – les Data Centers consommeront 10% de l'électricité de la région en 2030 (1,4 GW contre 355 MW cette année) soit de quoi alimenter 240 000 foyers.

 

Selon le physicien à l'Université de Harvard, Alex Wissner-Gross, cité dans Le Monde, lorsqu'un internaute réalise deux requêtes sur le moteur de recherche de Google, cela générerait 14 grammes d'émissions de carbone, soit l'équivalent de l'emprunte énergétique d'une bouilloire électrique ! Sur la base de cette étude, les 100 milliards de recherches mensuelles seraient responsables, à elles seules, de 8 400 tonnes de gaz à effet de serre émis en une année.

 

 

 

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source suite et details : google data center

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    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
    • Alors qu' il n'y a  pas de vdsl pour tous pour augmenter le débit à plus de 20 Méga, certains villages peu habités ont la fibre, situés au pied du Djurdjura sont fibrés depuis plus d'une année .
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