Aller au contenu
Règlement du forum ×
IPTV et arnaques ×

Réda Hamiani, président du FCE “Il faut une révolution informatique”


Hicham

Messages recommandés

Réda Hamiani, président du FCE

 

“Il faut une révolution informatique”

 

7_200_150.jpg

 

“Les chefs d’entreprise passent plus de temps à courir d’une administration à une autre pour régler leurs problèmes administratifs”, dénonce le patron des patrons.

Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a tenu, mercredi soir à l’hôtel El-Aurassi, à Alger, son assemblée générale. Ses membres ont examiné le bilan de l’année 2012 et évoqué les perspectives de 2013. Réda Hamiani, président du FCE, rencontré à l’issue de l’assemblée générale, nous a indiqué que “la nouvelle équipe gouvernementale avait donné l’impression d’avoir plus de marge de manœuvre dans les prises de décisions. Qu’elle était plus à l’écoute des acteurs de la société économique. Et qu’on pouvait, compte tenu que le gouvernement est lui aussi pour le dialogue et la concertation, définir ensemble, de façon assez consensuelle, une nouvelle politique économique, surtout orientée vers la relance du secteur de la production”. “On ne peut plus supporter de rester passif dans le statut d’exportateur de pétrole et gaz”, a lancé M. Hamiani, alors qu’en parallèle l’Algérie importe tous ses besoins. “C’est un constat partagé par l’ensemble des ministres”, a-t-il affirmé, soulignant l’urgence d’aller vers une production locale de substitution à l’importation. “On a compris que le gouvernement veut aller dans ce sens et qu’il est prêt à mettre le prix en termes de facilités, de financement, de zones industrielles, de simplifications de procédures…”, a relevé le président du FCE, précisant que son organisation attend du concret, en matière d’exécution de “ces bonnes intentions”, sur le terrain. Car, pour les chefs d’entreprise, c’est ce qui compte.

 

Selon M. Hamiani, le pari que les autorités algériennes font sur le plan économique est de relancer en même temps l’entreprise publique et l’entreprise privée. Une vision que le patron des patrons ne partage pas totalement. “Nous avons des réserves”, a-t-il indiqué. “L’entreprise publique demande et bénéficie de beaucoup d’argent, mais sans contrepartie en termes d’engagement, de redressement économique et de relance, de stratégie industrielle. Avec le monde tel qu’il est organisé et la concurrence que nous vivons, il est faux de croire que l’argent peut régler ces questions. L’argent est une condition nécessaire mais pas suffisante.

 

À côté, il y a le marketing, le marché, la qualité de la gestion. Ce qu’on craint, c’est qu’encore une fois un autre assainissement va être pratiqué sans exiger, en contrepartie des objectifs de performance, un changement dans le mode d’organisation, des critères d’efficacité…”, a expliqué Hamiani. Car, pour lui, le problème du secteur public ne réside pas seulement dans l’obsolescence des équipements. Pour Hamiani, l’entreprise publique, “a besoin de plus de liberté d’action, moins de tutelle, moins d’emprise des ministères et plus de management”.

De son point de vue, le premier rôle dans une entreprise doit revenir au directeur commercial, et non au directeur de production. Interrogé sur les dernières mesures de facilitations bancaires prises par le Premier ministre, tout en les saluant, le président du FCE précise que l’important “n’est pas dans le traitement administratif”. “C’est dans le mode d’organisation de la distribution des crédits que la critique doit être formulée”, souligne M. Hamiani, indiquant que la culture de la garantie pénalise, “énormément”, les demandeurs de crédit. “Il faut qu’il y ait des services spécialisés au niveau de la banque pour analyser le projet et le secteur en termes de rentabilité”, a-t-il suggéré.

Le deuxième handicap, avec les banques, réside dans le délai de traitement des dossiers de crédit. “Entre son examen à l’agence locale, puis sa transmission à la direction régionale, pour atterrir en fin de parcours au niveau du comité de crédit à la direction générale de la banque, le dossier met une année”, regrette-t-il.

 

Du coup, le président du FCE plaide pour une réelle “décentralisation de la décision bancaire”, et imposer à la banque une date limite. M. Hamiani se fait également l’avocat des banquiers, en insistant sur la nécessité de dépénaliser l’acte de gestion. “C’est une épée de Damoclès au-dessus de leur tête qui stérilise toute prise de risque et toute initiative”, a-t-il estimé. Mais pour le président du FCE, “la grande révolution qui doit nous concerner dans tous les domaines, c’est celle de l’informatique”. “Les chefs d’entreprise passent plus de temps à courir d’une administration à une autre pour régler leurs problèmes administratifs”, dénonce-t-il.

À Signaler que Omar Ramdane, patron de Modern Ceramics, a souhaité se retirer de la présidence du conseil d’orientation stratégique (COS), tout en restant membre. Il a été remplacé par Brahim Benabdessalem, directeur général de MDI-Business School. Omar Ramdane reste membre du COS et président d’honneur du FCE.


Source

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • Messages

    • merci cest sympa , suis la pour ca pas que pour vendre , c est ça le sav , on lâche pas temps que ça ne fonctionne pas , et si au final l'offre prise ne correspond pas j en ai bq d autre à proposer .. y en a pour tout les goûts toutes les bourses   
    • Bon voilà, ça fonctionne Un grand merci à MichelDZ, le pauvre, 2h hier à essayer de faire fonctionner ca sur mon pc. Aller savoir pourquoi, mais rien ne fonctionnait, pas moyen de faire une machine virtuelle, et les logiciels habituels ne voulait rien afficher, allez comprendre pourquoi, des fois il ne faut pas grand-chose pour que ca parte en cacahouète.  Il n'a pas lâché l'affaire, j'avais abandonné avant lui ^^ mais il a réussi à me le faire fonctionner.  Il m’a même relancé ce matin, savoir si ca allait toujours bien.  👍 Étant ma 1er iptv, je manque de point de comparaison, pour ce qui est du bouquet, je ne pourrais pas dire si c'est mieux ou moins bien que d'autres, mais je suis ravi, ceux qui se plaignent sont difficiles, à ce prix, c'est fou toutes ces chaines, et cette collection de films et séries. Mais pourquoi je ne suis pas venu avant, au lieu de me faire ch** avec le streaming. Enfin voilà, SAV au top, et offre complète, un vendeur que je recommande et garde précieusement dans mes contacts. 🥰
    • Alors que nous peinons à déployer du 100 % fibre optique et à sortir du débit de base  mesquin de 10Mbps, ailleurs le monde scientifique travaille déjà depuis plusieurs années au réseau Internet de demain. Vous avez sûrement au moins entendu parler de la théorie physique sur laquelle il se base : la mécanique quantique. Pour résumer, il s'agit de l'étude des comportements des particules à l'échelle des atomes et plus petit. Pour la première fois, des chercheurs ont créé un système qui relie ces deux composants clés et utilise des fibres optiques classiques pour transmettre les données quantiques. L'exploit a été réalisé par des chercheurs de l'Imperial College de Londres, de l'Université de Southampton et des universités de Stuttgart et de Wurzburg en Allemagne, et les résultats ont été publiés dans Science Advances . Le co-premier auteur , le Dr Sarah Thomas , du Département de physique de l'Imperial College de Londres, a déclaré : « L'interfaçage de deux appareils clés ensemble est une étape cruciale dans la mise en réseau quantique, et nous sommes vraiment ravis d'être la première équipe à avoir pu pour le démontrer. » Le co-premier auteur Lukas Wagner, de l’Université de Stuttgart, a ajouté : « Permettre aux emplacements longue distance, et même aux ordinateurs quantiques, de se connecter est une tâche essentielle pour les futurs réseaux quantiques. » Communication longue distance Dans les télécommunications classiques – comme Internet ou les lignes téléphoniques – les informations peuvent être perdues sur de grandes distances. Pour lutter contre cela, ces systèmes utilisent des « répéteurs » à des points réguliers, qui lisent et réamplifient le signal, garantissant ainsi qu'il arrive intact à sa destination. Toutefois, les répéteurs classiques ne peuvent pas être utilisés avec des informations quantiques, car toute tentative de lecture et de copie de ces informations les détruirait. Il s'agit d'un avantage dans un sens, dans la mesure où les connexions quantiques ne peuvent être « exploitées » sans détruire les informations et alerter les utilisateurs. Mais c’est un défi à relever pour les réseaux quantiques longue distance. Mais des chercheurs ont trouvé la solution. Une façon de surmonter ce problème consiste à partager des informations quantiques sous la forme de particules de lumière intriquées, ou photons. Les photons intriqués partagent des propriétés de telle manière que vous ne pouvez pas comprendre les unes sans les autres. Pour partager l'intrication sur de longues distances à travers un réseau quantique, vous avez besoin de deux appareils : un pour créer les photons intriqués et un pour les stocker et permettre leur récupération ultérieure. Il existe plusieurs dispositifs utilisés pour créer des informations quantiques sous forme de photons intriqués et pour les stocker, mais la génération de ces photons à la demande et la disponibilité d'une mémoire quantique compatible dans laquelle les stocker ont longtemps échappé aux chercheurs. Les photons ont certaines longueurs d'onde (qui, dans la lumière visible, créent des couleurs différentes), mais les dispositifs permettant de les créer et de les stocker sont souvent réglés pour fonctionner avec des longueurs d'onde différentes, ce qui les empêche de s'interfacer. Pour créer une interface entre les appareils, l’équipe a créé un système dans lequel les deux appareils utilisaient la même longueur d’onde. Un « point quantique » produisait des photons (non intriqués), qui étaient ensuite transmis à un système de mémoire quantique qui stockait les photons dans un nuage d'atomes de rubidium. Un laser a activé et désactivé la mémoire, permettant aux photons d'être stockés et libérés à la demande. Non seulement la longueur d'onde de ces deux appareils correspondait, mais elle était également à la même longueur d'onde que celle des réseaux de télécommunications utilisés aujourd'hui, ce qui permettait de la transmettre avec des câbles à fibre optique classiques, familiers aux connexions Internet quotidiennes. L’équipe va maintenant chercher à améliorer le système, notamment en s’assurant que tous les photons sont produits à la même longueur d’onde, en améliorant la durée de stockage des photons et en réduisant la taille de l’ensemble du système. Cependant, en tant que preuve de concept, il s'agit d'un pas en avant important, déclare le co-auteur Dr Patrick Ledingham de l'Université de Southampton : « Les membres de la communauté quantique tentent activement d'établir ce lien depuis un certain temps. Cela inclut nous, qui avons déjà tenté cette expérience à deux reprises avec différents dispositifs de mémoire et de points quantiques, remontant à plus de cinq ans, ce qui montre à quel point c'est difficile à réaliser. "Cette fois, la percée a été de réunir des experts pour développer et exécuter chaque partie de l'expérience avec un équipement spécialisé et de travailler ensemble pour synchroniser les appareils."  
×
×
  • Créer...