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[GeekWeek] Les TIC, c’est le monde d’aujourd’hui !


Hicham

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GeekWeek: Les TIC, c’est le monde d’aujourd’hui !

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L’heure est aux festivités du 50e anniversaire de l’indépendance et chaque secteur a été instruit par les plus hauts dirigeants de l’Etat pour organiser une exposition retraçant les exploits. Cette semaine, c’est au tour du ministère de la Poste et des TIC de planter le décor d’un salon mettant en exergue les réalisations de 1962 à 2012. Le lieu choisi a été Riadh El Feth, lieu hautement symbolique après celui de Sidi Fredj, là où les Français ont débarqué en 1830, à l’ouest de la capitale. Et pour paraître branché, le ministère a eu une idée révolutionnaire : envoyer une invitation aux Algériens à travers leur téléphone portable leur souhaitant la bienvenue ! 50 ans après notre indépendance, on peut au moins faire çà…Il s’agit comme d’habitude de montrer les grandes mutations de la Poste, du CCP, des télécommunications, de l’Internet et des TIC en Algérie. Mais cette invitation est-elle une opportunité pour faire le bilan de ce secteur sans apologie, ni dénigrement ? Peut-on faire de la recherche objective, de l’interprétation et de la critique, loin de toute considération politicienne ? Il y a certes des «exploits» mais il y a aussi des insuffisances, des carences, des dysfonctionnements, voire des ratages. 50 ans après l’indépendance, le 1 méga demeure le plus haut débit que peut espérer l’abonné et le 2 méga pour les entreprises les plus chanceuses.

 

Le problème des liquidités refait périodiquement surface et pénalise les usagers qui sont pris en otages. Est-il utile de rappeler que la 3G est fonctionnelle au Maroc depuis au moins 5 ans et qu’en Tunisie, elle est opérationnelle depuis 2011. Nous sommes l’un des rares pays a commercialiser des terminaux compatibles avec cette technologie alors qu’elle n’est pas déployée dans notre pays

 

Mobilis a fait même plus fort : l’opérateur vient de former plusieurs de ses cadres sur la 3G, du fait qu’il dispose de tous les atouts pour lancer cette opération ! Le défi, c’est de mettre notre pays en situation de tirer le meilleur parti des multiples nouveaux services et usages que le très haut débit et l’internet mobile rendront possibles. Il est majeur. Internet, c’est donc bien davantage qu’un gadget, c’est une force de transformation qui traverse toute notre société.C’est important que nos décideurs comprennent, ils le pressentent, mais qu’ils comprennent vraiment l’impact majeur d’Internet. La fracture numérique n’est pas qu’une question d’équipement et d’infrastructure, c’est aussi une question de formation. La fracture numérique, c’est ce que vit le travailleur qui se rend compte que son entreprise lui demande de changer de métier, parce que le progrès des technologies lui impose de devenir ouvert à cette nouvelle technologie et qu’on ne saurait travailler avec quelqu’un qui ne comprend pas que ce n’est pas le monde de demain, c’est le monde d’aujourd’hui.

 

Algérie Télécom en connaît quelque chose, elle qui est passé du réseau téléphonique commuté (RTC) au réseau numérique à intégration de services (RNIS). Hier, il était juste question de mise en relation des lignes de deux abonnés par le truchement d’un central téléphonique. Aujourd’hui, il s’agit de transiter sur un même support (câble, fibre optique…) des informations d’origine diverses : voix, données, images animées.

 

Algérie Poste regroupe dans une même structure trois métiers fondamentalement différents : le courrier (activité en baisse), le colis express (pour les sociétés) et les services financiers (CCP). Le passage du facteur avec sa sacoche des années 70 n’est plus attendu. Nous avons changé d’époque et de siècle. Il faut juste mettre en application les TIC dans divers domaines pour prouver qu’on est réellement tourné vers l’avenir.

 

Nous terminons avec une déclaration de Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur de Californie et fondateur de l’ONG R20, qui a effectué une courte visite en Algérie. Quand on lui a demandé comment faire pour améliorer l’état de l’environnement, il a répondu : « Il ne s’agit pas de réinventer la roue. Les technologies existent et elles sont disponibles, nous devons faciliter l’apport et l’utilisation de ces technologies afin d’atteindre les objectifs». Au secteur des TIC de s’en inspirer. C’est une question de volonté et de stratégie.


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