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Les conséquences de la fermeture de Sport+


chenoui70

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Rideau. Très tôt samedi dernier, une chaine emblématique du bouquet Canalsat a cessé sa diffusion du fait de la perte d’un nombre trop important de droits par le groupe Canal, attaqué désormais de toutes parts. Reste que la maison n’est pas totalement vide et que Canal+ doit choisir quoi garder pour ses autres offres existantes. Tour d’horizon.

Les derniers droits du foot reclassés en interne

Avec la perte de la série A et de la Bundesliga, c’est le cœur de la grille de la chaine qui fut affecté. Néanmoins, il reste encore quelques droits de ce sport qui devraient trouver leur place sur Canal+ Sport et Foot+. Ce sera le cas pour les éliminatoires de l’euro 2016 puis ceux européens du mondial 2018 ou encore le championnat du brésil conservé sur Foot+. Néanmoins, Canal se fait prendre le foot africain avec les éliminatoires de la prochaine CAN ainsi que la prochaine édition qui semble promise à beIN SPORTS.

Interrogations sur le Basket

Tous les principaux contrats du basket français et de la FIBA (eurobasket et mondiaux) arrivent à échéance ou sont renégociés cette année. C’est donc un moment important pour ce sport qui, actuellement bien identifié au groupe Canal, pourrait partir ailleurs. Mais la séparation serait difficile avec la Pro A que Canal a couvé et mis en valeur depuis le début. Canal+Sport n’aurait pas la place pour accueillir une seconde affiche par journée, celle de Sport+. Le dossier est actuellement en cours de négociations, il est donc difficile d’y apposer un pronostic. Quand aux compétitions internationales, Canal+ peut se permettre en terme de programmation de s’offrir des évènements réguliers et porteurs d’audience accompagnés de visibilité sur une période creuse (juin) et en septembre. En aura-t-elle l’envie et le chéquier ? La question est toute autre et dépendra forcément de l’issue de la Pro A.

Vers une fuite des « petits » droits

Les championnats féminins de basket et de handball ainsi que l’équipe de France de handball à domicile vont difficilement garder leur place sur Canal. Les restes de handball devraient être aspirés par l’appétit vorace de beIN et le basket féminin n’aura plus aucune place sur Canal+Sport. Ce championnat pourrait faire le bonheur d’un diffuseur moins ambitieux comme MCS ou pourquoi pas L’Équipe 21 qui diffuse fréquemment du basket en clair. Les quelques courses cyclistes restantes devraient disparaitre de l’offre canal de part leur manque de visibilité. Autre exemple plus anecdotique, des compétitions de pétanque sont désormais diffusées par beIN SPORTS.

Le golf sur… Golf +

Pas de surprise de ce côté-ci puisque une chaine est prévue pour le Golf et ce sport n’attire aucune autre convoitise.

Les sports mécaniques conservés

La Formule E ou l’Indycar sont des droits sur lesquels canal semble miser beaucoup pour compléter l’offre de Formule1 sur Canal+Sport. L’essentiel des compétitions devrait migrer à la rentrée sur les grilles du bouquet premium afin d’offrir une présence régulière de ce sport en dehors de la F1.

Le Hockey pour une année de plus

La NHL a l’avantage d’être actuellement diffusée en différé, ce qui permettra au groupe de programmer facilement des matchs sur Canal+Sport durant la dernière année du contrat en cours. Quant aux championnats du monde, le groupe a signé pour deux années de plus selon L’Equipe, ce qui devrait transférer la compétition sur le bouquet premium.

Le tennis de plus en plus rare

Le cas du tennis est atypique depuis la perte de Wimbledon, des ATP 1000 (sauf Monte Carlo et Paris Berçy diffusés sur Canal+Sport au moins jusqu’à l’an prochain) et des ATP500 au profit du rival qatari. Le groupe dispose de la Coupe Davis jusqu’à la fin de l’année civile. Jusqu’à présent diffusée sur Sport+, elle prendra, dès la prochaine journée, une place sur Canal+ Sport avant de basculer chez pour les prochaines saisons sur beIN SPORTS. Enfin, il reste quelques ATP250 qui eux, pourraient être laissés par le groupe, à l’image de l’Open Sud de France, organisé par l’ex-filiale Canal+Event, mais lâché par Canal+ qui ne le diffuse plus depuis cette année.

Des commentateurs sans sport à commenter

Conséquence de ces changements, canal allège sa masse salariale. De fait, sont concernés les journalistes mais également commentateurs qui pourraient en profiter pour aller voir la concurrence. Une seconde vague de migration, après celle de 2012, n’est pas à exclure tant sport+ regorge de commentateurs et présentateurs de qualité tels que David Cozette, monsieur basket de la maison ou Frédéric Brindelle spécialisé dans le handball, qui pourraient se retrouver à attendre longuement les prochains jeux olympiques pour commenter à nouveau.

 

 

Source :mediasportif du 30/06/2015

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    • Un traité international de protection pour l'IA est en train d'être négocié. une cinquantaine de pays dont l’UE, les États-Unis et le Canada étudient un texte les " Droits de l'homme et la démocratie" sur l'IA. Il vise à garantir que les développeurs d’outils d’intelligence artificielle comme OpenAI ou Mistral respectent un minimum de droits fondamentaux et d’éthique. Il s’agit du tout premier traité international sur l’IA, élaboré par le Conseil de l’Europe (à distinguer du « Conseil », la représentation des 27 pays de l’Union européenne), une institution internationale qui comprend 46 membres et dont l’objectif est de protéger les droits humains. Si un accord a été trouvé au sein de son « comité sur l’intelligence artificielle », il doit encore être avalisé par son « comité des ministres », une étape qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai. À la différence de la récente résolution des Nations Unies qui appelle à réguler l’intelligence artificielle, ce texte sera à terme contraignant. Mais il devra suivre un long processus pour devenir applicable : il devra être ratifié par chaque État signataire, puis être transposé dans chaque droit national. Il pourrait s’appliquer, une fois toutes ces étapes franchies, à l’Union européenne, mais aussi aux États-Unis, à l’Australie, au Canada, au Japon, au Mexique, au Costa Rica, à l’Argentine… Et à tous les pays qui le souhaitent. Son objectif « vise à aligner le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle avec les principes du Conseil de l’Europe », souligne sa Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, dans un communiqué. Pour ses rédacteurs, l’intelligence artificielle, qui englobe autant les IA génératives comme ChatGPT que les IA prédictives – l’IA qui est utilisée pour faire des recommandations sur les réseaux sociaux – ne doit pas porter atteinte aux droits de l’Homme, à la démocratie et à l’État de droit. Le traité vise à combler un vide. Jusqu’à présent, les règles sont majoritairement définies par les entreprises qui développent ces IA – comme OpenAI, Google, Mistral. Et le respect des droits humains est loin d’être dans leurs priorités. « L’idée, c’est de ne pas attendre que leurs systèmes soient mis sur le marché (et accessibles au grand public, ndlr), c’est de mettre en place des règles démocratiques au plus vite et en amont », explique Katharina Zügel, Policy Manager au sein du Forum sur l’Information et la Démocratie, que 01net.com a interrogée. On trouve parmi les principes à respecter : les droits de l’homme, la démocratie, la dignité humaine, la transparence, l’égalité et la non-discrimination, le respect des règles en matière de données personnelles et de vie privée, ainsi que l’idée d’innovation sûre. Les systèmes d’intelligence artificielle ne doivent par exemple pas être utilisés pour « saper l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité des institutions et processus démocratiques, y compris le principe de séparation des pouvoirs, le respect de l’indépendance judiciaire et l’accès à la justice ».  
    • Alors qu' il n'y a  pas de vdsl pour tous pour augmenter le débit à plus de 20 Méga, certains villages peu habités ont la fibre, situés au pied du Djurdjura sont fibrés depuis plus d'une année .
    • Bonjour, C'est quand même un OS qui date de 2016.. il est temps de passer à autre chose
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