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“Il n’y a pas de risque pour l’Algérie”


Invité salimdz

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Chakib Khelil, ministre de l’énergie, à propos de l’impact de la chute des prix du pétrole

“Il n’y a pas de risque pour l’Algérie”

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Ce qui se passe aujourd’hui, relève le président de l’Opep, prépare des cours de pétrole très élevés dans deux ou trois ans

Le ministre de l’Énergie et des Mines s’est montré, dimanche passé, en marge de la visite d’inspection au champ gazier de Gassi Touil, rassurant sur l’impact de la chute des prix du pétrole sur notre pays. “Il n’y a pas de risque pour l’Algérie. Il faut que les prix se maintiennent peut-être à 60 dollars pour 3 ans à 4 ans pour que cela pose un problème”, a expliqué Chakib Khelil, estimant que “personne ne pense que cela pourrait durer 3 à 4 ans”. Le ministre a, par ailleurs, souligné que “ce qui se passe aujourd’hui prépare des prix très élevé dans deux ans ou trois ans”. Avec la crise financière, explique M. Chakib Khelil, “personne ne peut financer quoique ce soit”. Tous les pays et toutes les compagnies qui ont de grands projets ne trouvent pas de financement. “Il y a des problèmes même dans certains pays grand producteur de pétrole”, a-t-il indiqué. La question qui se pose maintenant ce n’est pas tellement si les gens veulent acheter, mais plutôt est-ce qu’ils peuvent acheter ? Du fait qu’ils n’ont plus la possibilité, par exemple, d’ouvrir des lettres de crédit auprès des banques pour pouvoir payer dans les délais de 30 ou 60 jours. Interrogé sur les prévisions de recettes pour l’année 2009, après que l’Algérie eut garanti des revenus de 80 milliards de dollars en 2008, le ministre souligne que l’année 2008 est une année exceptionnelle, du fait de l’envolée des prix du pétrole à 140 dollars le baril, due à la spéculation. “Vous êtes habitués à un prix de 140 dollars”, ironise le ministre relavant qu’entre 2000 et 2006, la moyenne des recettes engrangées par l’Algérie était de 60 milliards de dollars. “En 2009, si nous réalisons 60 milliards de dollars nous sommes dans la moyenne. Actuellement, le dollar vaut 1,25 euro. L’année passée le dollar était à 1,50 euro. Un prix de 60 dollars aujourd’hui c’est l’équivalent à 72 dollars l’année dernière”, a souligné le ministre de l’Énergie, Rappelant, au passage, que la presse avait suggéré de libeller les exportations hydrocarbures en euro. “J’avais dis si vous me garantissez que le dollar va rester à ce niveau-là, je le change. Mais personne ne peut le garantir”, a rappelé M. Khelil. Le ministre de l’Énergie est convaincu que la décision prise, vendredi dernier, par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de réduire la production de 1,5 million de baril par jour, aura un impact sur le marché et stabilisera les prix. “En réalité, la réduction est de 1,8 million de barils/jour, car 300 000 barils/jour sont déjà en train d'être retirés du marché par les pays membres”, a rappelé le ministre. “C’est énorme”, a affirmé M. Chakib Khelil. Pourtant, le baril a poursuivi sa chute après l'annonce de l’Opep. “Où le marché nous croit, les prix vont se stabiliser. Où il ne nous croit pas et à ce moment-là, il faut que nous fassions les choses pour que le marché croie que nous sommes sérieux. Peut-être que le marché ne croit pas que nous allons réellement baisser la production. C’est la seule explication”, a indiqué M. Chakib Khelil. Le prix du baril du Brent de la mer du Nord, coté à Londres, a ouvert la semaine sous la barre psychologique des 60 dollars pour la première fois depuis mars 2007. Le cours du Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre est tombé jusqu'à 59,32 dollars. Le ministre de l’Énergie est convaincu qu’il y aura un changement “Dans deux semaines, lorsque les effets de la baisse de production produiront leur effet”. “Le marché deviendra totalement différent”, prévoit le ministre, précisant que la décision a été prise dans le but de stabiliser les prix et de couvrir les revenus des pays membres. “Tous les pays étaient d’accord. Il n’y a aucune discutions, aucun conflit, ni avec l’Arabie Saoudite ni avec le Venezuela. L’affaire a été réglée en une heure. Nous avons passé plus de temps à discuter de la prochaine réunion de décembre que de régler le problème de la baisse de production et du quota de chacun. Pour la première fois, dans la décision nous avons fait ressortir la baisse de chaque pays”, a affirmé le ministre de l’Énergie. M. Chakib Khelil a annoncé que si le marché ne se stabilise pas, l’Opep va encore baisser la production. Cependant, le ministre pense que les prix vont se stabiliser, qualifiant la décision de l’Opep, de “bonne et qu’elle ne gêne pas l’économie mondiale”.

 

source : http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=102039&titre=%E2%80%9CIl%20n%E2%80%99y%20a%20pas%20de%20risque%20pour%20l%E2%80%99Alg%C3%A9rie%E2%80%9D

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les gens ont la mémoire courte, y a pas si longtemps que ça tout le monde criait au loup à cause du prix de référence du baril de pétrole dans la loi de finance qui était de 19 $, et aujourd'hui tout le monde et la pour crier au gaspillage et dire que l'Algérie vit au dessus de ses moyens.

drôle de monde dans lequel on vit.

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les gens ont la mémoire courte, y a pas si longtemps que ça tout le monde criait au loup à cause du prix de référence du baril de pétrole dans la loi de finance qui était de 19 $, et aujourd'hui tout le monde et la pour crier au gaspillage et dire que l'Algérie vit au dessus de ses moyens.

drôle de monde dans lequel on vit.

 

Non... Le problème à mon sens n'a jamais été la sous évaluation du prix du baril lors que la conception de la loi de finance, le problème est plutôt : que fais-t-on du surplus de la vente du pétrole ? Qu'est ce qui est fait de la différence entre prix réel du baril et son prix d'estimation ?

 

Il faut que la gestion de ces fortunes soit transparente, qu'on sache exactement ce qu'il advienne de cet argent et qu'il ne disparaisse pas dans une mystérieuse caisse noire qu'on ne retrouve plus comme par hasard quand on en a besoin !

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Non... Le problème à mon sens n'a jamais été la sous évaluation du prix du baril lors que la conception de la loi de finance, le problème est plutôt : que fais-t-on du surplus de la vente du pétrole ? Qu'est ce qui est fait de la différence entre prix réel du baril et son prix d'estimation ?

 

Il faut que la gestion de ces fortunes soit transparente, qu'on sache exactement ce qu'il advienne de cet argent et qu'il ne disparaisse pas dans une mystérieuse caisse noire qu'on ne retrouve plus comme par hasard quand on en a besoin !

 

Salam,

 

meslouve n'as pas dis le contraire :D

 

a+

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slt a mon avis on devrait arrêter de penser au pétrole qui est une énergie non renouvelable et penser a développer le tourisme et l'agriculture notre économie s'en porterait mieux et surtout mettre des gens gens compétents a la tete du ministere de l'energie car il y a peine deux mois mr chakib k sur France 24 prédisait un baril a 200$ pour la fin 2009

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Salem aleycoum,

 

Je pense que l'Algérie doit tout miser sur les énergies renouvelables, le pétrole se fait de plus en plus rare, dans quelques années l'occident n'aura d'autre choix que de s'orienter vers des énergies renouvelable qu'elle ne pourra pas assurer elle même, NOUS SI, 25% de la surface du Sahara suffirait pour alimenter toute l'Europe en énergie grâce au soleil et au vent, si nous investissons le paquet qu'il faut, on pourra assurer l'avenir de notre pays économiquement et militairement et être les rois de l'OR jaune qui est le soleil, personne n'osera attaquer un état dont dépend l'économie mondial et ça ne sera dans l'intérêt de personne de le faire :)

 

D'un autre coté, ça nous permettrait d'avoir un mot à dire dans ce qui se passe dehors comme est entrain de le faire la Russie pas seulement grâce à son armée, plus à ses ressources énergétiques. Le GAZ source d'électricité n'est pas plus éternelle que le pétrole.

 

J'avoue que c'est un peu utopique comme projet mais si nous restons sans bouger nous allons être comme l'Éthiopie, je ne suis pas pessimiste mais je ne pense pas que l'Algérie sera un pays industrialisé d'aussi tôt et même si nous pouvons l'être, on aura pas de quoi alimenter notre révolution industrielle donc autant rester un fournisseur énergétique ou mieux : devenir le N° 1.

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