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Les fournisseurs d’accès dénoncent le «mensonge»


flashsat

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  • Administrateurs

On peux en effet dire que c'est une première avec nos médias !

 

Espérons que cet article fera un effet boule de neige et que tous les autre journaux feront de même pour faire enfin bouger le net en Algérie !

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Invité salimdz
C'est dans un article du Quotidien d'Oran d'aujourd'hui :

 

Un autre article sur l'internet en Algérie dans le même journal :

 

voila l'article il est mieux lisible que la photo

 

Technologies de l'Information et de la Communication Les fournisseurs d'accès dénoncent le «mensonge»

par Z. Mehdaoui

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Les professionnels des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère, en dénonçant hier, à l'occasion d'une conférence de presse, une situation peu reluisante du secteur.

 

Les chiffres présentés par notamment le ministre des TIC, Boudjemaa Haïchour, en ce qui concerne le nombre de foyers connectés au haut débit, sont faux, a déclaré hier, au Centre international de la presse M. Boukaaba Mabrouk, porte-parole de TOUIZA TELECOM, un groupement créé pour la promotion de l'Internet en Algérie.

 

Les « chiffres contradictoires » présentés tantôt par le ministre, tantôt par les responsables d'Algérie Telecom ne sont pas à même de réconforter sur une gestion qualifiée de « mauvaise » par M. Boukaaba. Ce dernier, qui a dénoncé un « manque de transparence » au sein d'Algérie Telecom, a déclaré que le raccordement à Internet de 6 millions de familles d'ici l'année 2010, tel que prévu dans le programme présidentiel, ne sera jamais atteint à cause du « manque de vision » et de « l'absence de stratégie » des responsables en charge d'un secteur qui devrait, dit-il, être le véritable vecteur structurant de l'économie nationale.

 

« Il faut arrêter de mentir et de faire dans l'effet d'annonce », s'est insurgé pour sa part le président de l'Association algérienne des fournisseurs d'accès à Internet (AAFCI) M. Saad, qui rappellera notamment les déclarations des autorités qui avaient annoncé la vente de 700.000 PC dans le cadre de l'opération OUSRATIC alors que seulement 200.000 ont été vendus, affirme-t-il.

 

L'autre « contradiction », relevée par le responsable de l'AAFCI, est le nombre d'abonnés à l'ADSL qui serait de 120.000, selon une première déclaration du ministre, puis de 410.000, d'après toujours ce dernier, avant d'être revu à la baisse par un responsable d'Algérie Telecom à 200.000.

 

Ces contradictions, note M. Saad, nuisent énormément à la réputation du pays devant les étrangers qui suivent de très près le développement du secteur en Algérie.

 

« Il y a une véritable stratégie de démolition des ISP depuis 2004 », ajoute le président de l'AAFCI en indiquant que sur une centaine d'entreprises spécialisées dans l'accès à Internet (ISP) qui ont obtenu des licences, quelques-unes seulement subsistent encore tant bien que mal.

 

« Le problème des coûts », « les prix qui sont décidés d'une manière unilatérale » et « le comportement discriminatoire d'Algérie Télécom entre 2004 jusqu'à fin 2007 » sont autant de problèmes soulevés par le conférencier qui soulignera par ailleurs, que les prix pratiqués par l'opérateur historique sont « très hostiles au développement de l'ADSL en Algérie ».

 

Comment alors remédier à la situation ? D'après M. Boukaaba, qui ne voulait pas selon toute vraisemblance tout dire dans l'immédiat, il faut une étude approfondie pour détecter tous les dysfonctionnements.

 

En tous les cas, TOUIZA TELECOM, dont la naissance a été officiellement annoncée hier par un notaire, se propose de « mettre en commun son savoir-faire et ses moyens humains et matériels en vue de la création d'un pôle d'excellence technique et économique, en mesure d'entreprendre par ses membres des actions conséquentes dans le domaine du déploiement de l'Internet et de ses applications en Algérie ».

 

Composé pour l'heure de 11 ISP, le groupement TOUIZA a mis sur pied un plan d'action qui comporte plusieurs volets à savoir, notamment « la participation active à l'introduction massive de l'ADSL de la fibre optique et du haut débit en général », « la promotion de la création de contenu et d'application Internet », « la valorisation des métiers liés à l'informatique et à l'Internet », « le développement du commerce électronique sous ses diverses formes » ainsi que « la contribution à l'effort national de modernisation multisectoriel par l'utilisation des TIC ».

 

Le groupement, qui est appelé à s'élargir dans l'avenir, se dit disposé à joindre ses efforts à ceux des autorités, afin de reprendre sa place au secteur dans notre pays qui était leader dans le monde arabe dans les années 1970, et était même en concurrence avec les pays européens, notamment l'Espagne durant cette période.

source : http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5100418

 

Internet en Algérie Révolution au pays du bidon d'huile à 1.000 dinars

par Ali Babès

 

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Le marché de l'Internet et celui des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) est en plein essor en Algérie. Jamais auparavant «la toile» n'a suscité autant d'intérêt des pouvoirs publics, alors que le pays était leader dans les années 70-80 dans les nouvelles technologies. Comparativement au Maroc et à la Tunisie, les universités algériennes étaient déjà, dans les années 80, raccordées aux réseaux américains et européens. Le secteur connaîtra un brusque déclin à la fin des années 80 et jusque vers la fin des années 90. C'était la politique de l'époque. L'Internet reprendra ses droits vers la fin du siècle dernier, mais avec un fossé énorme face à nos voisins, mais surtout aux Européens et Américains.

 

A titre d'illustration, l'Internet Haut débit, ou l'ADSL n'a fait son entrée en Algérie qu'au cours de ces trois dernières années, alors qu'au Maroc, la TV par ADSL a été introduite en 2006 avec la coupe du Monde au profit des internautes marocains. En Algérie, le réseau «Anis» devrait être prolongé par la TV par ADSL mais, le retard dans ce projet ne peut être que constaté, une fois de plus. L'introduction de l'ADSL en Algérie a, cependant, eu des effets positifs sur la demande et la configuration d'un nouveau marché des TIC. Le terme ADSL signifie Asymmetric Digital Subscriber Line, alors que dans les pays francophones ce terme est parfois remplacé par LNPA qui signifie Ligne Numérique à Paire Asymétrique. Ce système permet de faire coexister sur une même ligne un canal descendant (downstream) de haut débit, un canal montant (upstream) moyen débit ainsi qu'un canal de téléphonie (appelé POTS en télécommunication qui signifie : Plain Old Telephone Service). La généralisation de l'ADSL2 en Algérie à partir de l'été 2007 - en fait le service «Anis» de Djaweb - va redonner plus de tonus à l'Internet qui va encore renforcer sa présence dans les foyers algériens. Bien sûr, l'ADSL va introduire de nouvelles fonctionnalités et surtout, de nouveaux produits qui vont changer la configuration des télécommunications domestiques. Outre l'aspect didactique, scientifique ou tout simplement culturel de l'Internet, il y a également, et cela a pesé sur le choix des ménages, la voix sur IP (VOIP), qui permet aux Algériens de se parler d'un bout à l'autre de leur ville ou de la planète, sans débourser un «rond», tout en ayant le confort de se regarder via une Webcam.

 

A n'en pas douter, les efforts techniques et les énormes investissements mis en oeuvre par Algérie Télécom ont indéniablement apporté un plus à la généralisation des TIC et plus particulièrement l'adoption de l'Internet par les ménages algériens. C'est, en soi, une petite révolution dans un pays où le bidon de 5 litres d'huile végétale coûte dorénavant le prix d'un abonnement à l'Internet avec un débit de 128 MégaBytes. Selon M. Boudjemaa Haïchour, ministre de la Poste et des TIC, l'Algérie a consacré plus de 24 milliards de DA, dans le cadre du Plan de soutien à la relance économique, au développement du secteur des télécommunications. Plus de 16 milliards de DA ont été dégagés pour le développement des infrastructures et 50 milliards de DA pour couvrir l'ensemble des activités du secteur», a précisé dans une de ses sorties sur le terrain le ministre.

 

En Algérie, le nombre d'abonnés au réseau téléphonique mobile dépasse les 7 millions et celui des internautes est estimé à 1,5 million. Selon le Dr Haïchour, il y a 11.148 établissements scolaires connectés à Internet. En outre, près de 4.045 cybercafés, sur l'ensemble du territoire national, dont 1 700 sont connectés, selon M. Nouar Harzallah P-DG de l'Eepad, à l'Adsl ou l'Internet à haut débit. Selon l'Union internationale des Télécommunications (UIT), il y a près de 11,2 millions d'utilisateurs de l'Internet dans les pays arabes, soit un taux de pénétration de 3,7 %. Cette communauté d'internautes est desservie, selon les spécialistes de l'UIT, par plus de 36 opérateurs de réseaux de communication de données et près de 300 fournisseurs de services internet.

 

Comparativement aux pays européens, l'Internet dans les pays arabes en général, et en Algérie en particulier, reste encore «balbutiant» dans la mesure où il se limite actuellement à la consultation et, sporadiquement, à des téléconférences scientifiques. Les nouveaux produits de l'Internet, comme le commerce électronique, l'assistance et le téléenseignement, par exemple, restent encore inexplorés, alors que la TV par ADSL reste, comme c'est le cas en Algérie, encore inconnue.

 

Un fait doit être reconnu : même si le Web a fait sa révolution en Algérie, il lui reste encore à remporter des batailles décisives, comme sa généralisation à travers des prix d'abonnement plus attractifs et à la portée de toutes les bourses, et non un produit plus ou moins élitiste comme c'est le cas actuellement. Car le Très haut débit, qui permet des téléchargements importants, particulièrement les ouvrages ou les gros fichiers, reste encore inaccessible pour les familles modestes qui ont fait le choix d'introduire la Toile dans leurs foyers. Un sacrifice financier important par ces temps de hausses vertigineuses, car sur les 6 millions d'ordinateurs promis dans le cadre de l'opération Ousratic, seulement 200.000 ont été financés par les banques. L'opération marque le pas, au moment où les NTIC «cassent» pratiquement tous les tabous en Algérie. Le nouveau groupement de Providers (fournisseurs d'accès Internet, FAI) est-il en mesure de faire avancer encore plus la révolution du Worldwideweb?

source : http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5100417
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