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Algérie Télécom : Urgente nécessité de restructurer les services


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Algérie Télécom, le fournisseur d’accès à Internet, lance une nouvelle offre d’ADSL, par voie hertzienne (WiMax), baptisée Mawdjat, a annoncé dernièrement son P-dg, Moussa Benhamadi.

 

« Cette énième offre va encore saupoudrer les efforts d’Algérie Télécom qui n’arrive pas à offrir un service minimum adéquat pour les précédentes formules, celles de Fawri, Easy, Anis... », relève-t-on des déclarations des clients oranais. En effet, l’engouement des Oranais pour l’Internet a été sans limite, et ce, dès le lancement de la première formule, et le taux de pénétration de l’Internet dans les foyers oranais est resté en nette progression durant plus de quatre années.

Or, depuis avril 2008, date à laquelle la Direction d’Algérie Télécom a baissé de moitié ses tarifs d’accès à Internet, le taux de pénétration a atteint des pics extraordinaires, pour ensuite brusquement fléchir dès septembre. Les raisons de cette baisse substantielle sont inhérentes, selon nos interlocuteurs, à la mauvaise qualité des services, car restant en deçà des normes souhaitées. La plupart des abonnés ont même crié à l’arnaque et beaucoup ont résilié leur contrat. Selon le propre aveu du Pdg d’Algérie Télécom, « le réseau est déjà saturé et le re-dimensionnement des plates-formes pour arriver à satisfaire le nombre croissant de nos clients est notre cheval de bataille pour 2009 ».

En fait, c’est un grand chantier que doit indubitablement enclencher Algérie Télécom, dans les plus brefs délais, pour pallier l’hémorragie de la fuite des clients. Sur un autre registre, on apprendra auprès d’interlocuteurs de l’autre fournisseur privé, EPAAD, le concurrent direct d’Algérie Télécom, que « l’expansion d’EPAAD vers des localités est freinée exprès, semble-t-il, ... pour ne pas perdre le marché ». « C’est de la concurrence déloyale ! », clament-ils. Ces problèmes ne sont pas uniquement techniques, comme s’efforcent de le faire croire les responsables d’Algérie Télécom, mais ils sont surtout d’ordre bureaucratique. « Le système de gestion actuel du fournisseur national semble avoir atteint ses limites. Les réformes devront se focaliser sur l’allégement du système bureaucratique hérité des années prodigues », noteront les Oranais.

Ceci dit, l’Agence commerciale d’Algérie Télécom du boulevard Maâta Mohamed El-Habib est le théâtre quotidien de joutes verbales entre les abonnés en furie et les agents confinés dans un système purement bureaucratique. Dès les premières heures de la matinée, les agences commerciales de wilaya sont en effet prises d’assaut par des centaines d’abonnés venus réclamer parfois pour des pannes absurdes. Ainsi, ce jeune homme n’a pas de connexion depuis dix jours alors qu’il a payé un abonnement de 6 mois. « Je n’ai pas de connexion depuis 10 jours.

Les agents d’Algérie Télécom m’ont affirmé que la panne était technique dans mon installation domestique, mais tous les techniciens que j’ai grassement payés pour réparer cette panne n’ont rien trouvé d’anormal. Le plus saugrenu de l’histoire est qu’après moult péripéties, un agent m’a fait savoir que mon abonnement a été carrément résilié pour non payement alors que j’ai la facture. On m’a assuré que le problème sera réglé, mais j’ai perdu le mois de bonus », déplore-t-il. Un quadragénaire déclare, quant à lui, avoir payé la somme de plus de 1800 Da pour un débit d’un Méga alors qu’il reçoit un débit inférieur. Une dame ne sait à quel saint se vouer : « Je ne peux accéder à Internet depuis plusieurs jours. J’ai appelé le service technique mais ça n’a rien donné. C’est la troisième fois que je viens réclamer pour la panne mais rien n’a été fait jusqu’à présent », affirme-t-elle. Ces problèmes fréquents de connexion sont souvent signalés, en plus des retards de la mise en réseau pour les nouveaux abonnés, l’absence des services techniques, la chute de débit, la saturation du réseau, etc.

Dans tous les cas de figure, il ne faut pas que l’opérateur traditionnel public perde ses privilèges de premier fournisseur d’accès à Internet, après la perte injustifiée du marché de la téléphonie mobile, sinon « le glas sonnera un jour pour ce mastodonte national », avoueront plusieurs responsables.

Benachour M.

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