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c`etait ma premiere constatation ,mais ou sont les hommelettes lolllllllllllllllllllllll sorry hacha pas tous

makfache la séparation ethnique et régionale, maint on va se séparer encore entre hommes-femmes ?

faut te dire que si un homme ne se jette pas comme ça n'importe ou c'est parce que derrière lui il a certainement une famille a nourrir et a protéger. je parle pour les hommes que j'estime homme et que je comprends, pour le reste des glandeurs chômeur,inculte célibataires, je les défend pas ! et je défend personne d'ailleurs

 

je veux simplement dire, ne cherchez plus a trouver des différences chercher a trouver des points commun pour unir ce peuple déchiré, comme le foot a su le faire, mais il faut que se soit plus solide pas occasionnel comme les match de foot et volatile comme les joueurs et les entraîneurs

 

il faut qu'on soit UNIS, égaux et accroché a quelque chose de solide pas "a l'équipe algérienne de football" , mais l'Algérie purement et simplement

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:mad:j`ai bien dit pas tous ,je parle des hommes qui parlent et crient et qui font de bon discours ou sont ils mnt?je parle des parti---- opposant pkoi ils ne disent rien pkoi ils font rien c`est ca ma vrai question,je ne fais pas de diference de sex ,femmes et hommes sont unis a jamais c`est pas ca le probleme,le probleme est comment doitons fair sortir notre bled de cette misere ,il faut un bon meuneur ,intelectuel,inteligent ,bon politicien ,e sourtout ki aime l`algerie plusque sa femme et ces enfants et sourtout plusque lui mm ,(elle est ou cette bonne personne)cherchons ensemble elle est surment la,

Modifié par lamia2008
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Afin de donner un prolongement constructif à la colère de la rue

Le RCD appelle à une marche mardi....

Après l’émeute, place à l’initiative politique. Le RCD appelle à mettre fin aux “tergiversations ou aux spéculations partisanes” afin de “sauver l’Algérie du chaos par un engagement citoyen”.

 

Suite

 

 

Le ministère de l’Intérieur dit NON à la marche que devait organiser le RCD à Alger le 18 janvier

 

 

Suite

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Afin de donner un prolongement constructif à la colère de la rue

Le RCD appelle à une marche mardi....

Après l’émeute, place à l’initiative politique. Le RCD appelle à mettre fin aux “tergiversations ou aux spéculations partisanes” afin de “sauver l’Algérie du chaos par un engagement citoyen”.

 

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Le ministère de l’Intérieur dit NON à la marche que devait organiser le RCD à Alger le 18 janvier

 

 

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Le plus bizarre dans cette affaire, c'est que Ould Abbas a lui même dit que c'est aux partis politiques de s'imprégnait de ce qui se passe et de gérer au mieux cela, le RCD à répondu présent, mais voilà l'État se retourne contre lui.

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Afin de donner un prolongement constructif à la colère de la rue

Le RCD appelle à une marche mardi....

Après l’émeute, place à l’initiative politique. Le RCD appelle à mettre fin aux “tergiversations ou aux spéculations partisanes” afin de “sauver l’Algérie du chaos par un engagement citoyen”.

 

Suite

 

 

 

Le ministère de l’Intérieur dit NON à la marche que devait organiser le RCD à Alger le 18 janvier

 

 

Suite

 

salut

 

j'aime bien cette phrase, "aprés l'emeute,place a l'initiative politique,ce qui veut dire en d'autres termes : APRES L'EMEUTE ( faite par le petit peuple que nous sommes),place au DESSERT.

a+

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Afin de donner un prolongement constructif à la colère de la rue

Le RCD appelle à une marche mardi....

Après l’émeute, place à l’initiative politique. Le RCD appelle à mettre fin aux “tergiversations ou aux spéculations partisanes” afin de “sauver l’Algérie du chaos par un engagement citoyen”.

 

Suite

 

 

Le ministère de l’Intérieur dit NON à la marche que devait organiser le RCD à Alger le 18 janvier

 

 

Suite

 

voilà une bonne initiative qui s'est déroulé comme il faut

 

http://www.facebook.com/photo.php?fbid=488227840758&set=a.488227830758.268660.565290758&ref=nf#!/event.php?eid=137765246284337

 

 

Grand Rassemblement PACIFISTE ce JEUDI 13 JANVIER a 12H30 PLACE DU PREMIER MAI, Pour demander :

- Une Liberté d'expression pour tout algérien qui se traduit par l'ouverture de l'espace médias audiovisuel !

- Le Redémarrage des associations libre et partis d'opposition sans contraintes.

- Appliquer la constitution de 1996 et abroger tous les amendements qui portent atteinte au peuple.

- Réactiver l'imagination du peuple.

...- Une Liberté de rassemblement et de manifestation!

- Le SMIG doit être revu a la hausse !

- Nous sommes contre cette bureaucratie ou nous perdons notre temps pour un document qui se retire dans les pays développer par un simple clique sur internet!

 

La liste est longue mes amis, mais je suis sur que tout algérien se reconnais dans ces revendications,.. aujourd'hui,certain s'expriment dans la violence, nous, nous nous exprimerons avec civisme, sans violence et sans casse, juste avec des mots! des mots pour défendre nos intérêts, notre Algérie! pour faire COMPRENDRE A CE POUVOIR, QU'IL A INTÉRÊT A SE BOUGER, SINON QU'IL PRENNE LA PORTE ! C'EST A LUI DE PARTIR NON PAS A NOS ENFANTS DE SE TUER EN MER!

 

AIDONS NOUS a faire de ce grand rassemblement, un rassemblement HISTORIQUE pour notre pays

 

Quand je dis "nous" c'est NOUS Peuple Algérien, nous faisons allégeance a aucun parti politique, ni associations, ni unions qui soit disant est démocrate ou is^^^^^^^.

 

C'est pour cela que nous devons "nous" ensemble, s'organiser, déjà via les moyens du bord (Facebook, Blog, Forum de discutions etc.) Et Mesdames et messieurs les journalistes soyez fort et faite partager ce cris du peuple!

 

Ensemble nous ferons ce grand rassemblement que nous voulons historique! aidez nous a organiser cet evenement en donnant vos idées, vos suggestions via cet page "évènement" sur facebook .. on a besoin de meneur, d'administrateur, de femmes et d'hommes courageux, exprimez votre courage sur notre page et ensemble, Inch'Allah, nous reconstruirons notre ALGERIE.

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un compte rendu après l'événement

a noter que l'organisateur de ce rassemblement est une organisatrice, je dis ça sans aucun but a part celui de démontrer que le courage est universel

 

Merci !

Merci a ceux qui sont venu ce midi! notre calme et notre solidarité a fait que tout se soit bien passé, nous avons su nous exprimer pacifiquement, avec beaucoup de sang froid, et surtout nous avons su partir au bon moment ^^

Notre but était bien claire, un rassemblement pour s'exprimer librement, ni plus ni moins.

 

Petite récap :

- L'évènement sur facebook a été créé il y a tout juste 4 jours

- Le seul support d'information du rassemblement est facebook

- Facebook a été censuré pendant deux soirées

- Des personnes ont infiltré la page de notre événement dans le but de semer la discorde

- L'évenement était un jour de semaine

 

Et avec tout ça nous avons eu une bonne centaine de personnes sur place !

C'est une réussite incontestable pour les défenseurs de la liberté d'expression dans un pays dont les rassemblements sont interdit!

 

Encore une fois, Merci a vous, mesdames et mesdemoiselles dont votre présence était importante, et a vous aussi messieurs, pour votre sang froid et votre solidarité!

 

Tahia El Djazair!

Djazair Houra Dimoqratiya!

 

Ps: restons en contacte via notre page évenement "GRAND RASSEMBLEMENT PACIFISTE A ALGER" pour plus d'informations sur d'éventuels événements

 

Peace ^^

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à tous ceux qui disent ça c'est des hommes, ça des omlettes, et se permettent des jugements à 2 balles, eux ils étaient présent, ont manifesté, et sont restés sur place, et vous où étiez vous donc ? pas la bas c'est sûr, et dans votre confort face à un PC bien au chaud vous vous permettez de porter des jugements sur un tel ou un tel !!!! c'est ça la mentalité du bled :)

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[video=youtube;Qm54-LY_F7Y]http://www.youtube.com/watch?v=Qm54-LY_F7Y

 

ça fait plaisir, vivement le prochain rassemblement pacifique, j'y serai inchallah et on sera plus nombreux inchallah.

 

Ps: N'oublier pas de poster un message ici lors de l'annonce de la prochaine date puisque j'ai pas de compte facebook

Ps2: Je reconnais plusieurs têtes dans cette vidéo :D

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à tous ceux qui disent ça c'est des hommes, ça des omlettes, et se permettent des jugements à 2 balles, eux ils étaient présent, ont manifesté, et sont restés sur place, et vous où étiez vous donc ? pas la bas c'est sûr, et dans votre confort face à un PC bien au chaud vous vous permettez de porter des jugements sur un tel ou un tel !!!! c'est ça la mentalité du bled :)

 

Moi à 13h30 j'étais en pleine réunion avec mon PDG, réunion du bilan de l'activité 2010, elle a duré 4h30, c'était l'enfer.

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"je vous ai compris". a dit ben ali :

le peuple tunisien a eu gain de cause "en partie"

http://www.aljazeera.net/NR/exeres/2686D495-A49C-474C-964E-A94C1F017A6D.htm?GoogleStatID=9

dans les grandes ligne :

- arrêter la censure sur internet

- la liberté des média

......

le type qui c'était devrait être érigé en héros nationale

sa c'est un peuple qui est arrivé a maturité pas comme le notre "médiocre"

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"je vous ai compris". a dit ben ali :

le peuple tunisien a eu gain de cause "en partie"

http://www.aljazeera.net/NR/exeres/2686D495-A49C-474C-964E-A94C1F017A6D.htm?GoogleStatID=9

dans les grandes ligne :

- arrêter la censure sur internet

- la liberté des média

......

le type qui c'était devrait être érigé en héros nationale

sa c'est un peuple qui est arrivé a maturité pas comme le notre "médiocre"

 

totalement HS , juste une tite précision :p , c'est Charles De Gaulle qui a dit aux algériens : "je vous ai compris".

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Lemrid est ce que tu étais avec les Pacifistes ?

la prochaine fois je serai inchallah

 

salutations.

 

voila une prochaine fois ! qu'en dites vous ?

14 janvier, 02:31Après

 

le succès du rassemblement du 13 Janvier, Nous appelons a nouveau le peuple Algérien a être solidaire pour un rassemblement pacifiste pour ce Samedi 15 Janvier a 13h, a la place de la Liberté (Avenue Hassiba Ben Bouali)

 

Pour plus d'infos le lien est toujours le meme : http://www.facebook.com/event.php?eid=137765246284337

 

Ou

 

http://www.facebook.com/event.php?eid=155003554548206

 

Soyons solidaire,

Yed wa7da matsefeqch ^^

 

Tahia El Djazaiir ^^

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Aya l'équipe calmez vous ;) khellouna men les disputes, lisez plutot ça

 

(Algérie)Tunisie : les propos "effrayants" d'Alliot-Marie suscitent la polémique

 

 

LEMONDE.FR | 13.01.11 | 18h23 • Mis à jour le 14.01.11 | 07h48

 

983211_3_f6c9_michele-alliot-marie-lors-de-la-seance-de.jpg

 

Michèle Alliot-Marie est-elle allée trop loin, mardi 12 janvier, en proposant, à l'Assemblée nationale, le savoir-faire français à la police tunisienne pour "régler les situations sécuritaires" ? Critiquée devant l'Assemblée nationale par l'opposition sur l'extrême retenue de la réaction française face à la répression en Tunisie, la ministre des affaires étrangères a répondu : "Plutôt que de lancer des anathèmes, je crois que notre devoir est de faire une analyse sereine et objective de la situation."

 

"On ne doit pas s'ériger en donneurs de leçons" face à une situation "complexe", a-t-elle expliqué.Tout en invitant les dirigeants à "mieux prendre en compte les attentes" des populations, elle a suggéré que "le savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité, permette de régler des situations sécuritaires de ce type". "C'est la raison pour laquelle nous proposons effectivement aux deux pays [l'Algérie et la Tunisie] de permettre dans le cadre de nos coopérations d'agir pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l'assurance de la sécurité."

 

 

 

Depuis le début de la révolte tunisienne, la position de Paris sur la Tunisie est plus que prudente. Après avoir observé un silence embarrassé (voir l'éditorial : Le silence de Paris sur la tragédie tunisienne) la France a condamné du bout des lèvres la répression, tout en maintenant son soutien au président Ben Ali. Plusieurs personnalités politiques, dont le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, et celui de la culture, Frédéric Mitterrand, se sont montrées plus que prudentes dans leur condamnation du régime.

LA FRANCE, "PAILLASSON DE BEN ALI" POUR COHN-BENDIT

La vidéo de Michèle Alliot-Marie proposant d'aider les forces de police tunisienne circule depuis sur le Net et les réseaux sociaux, suscitant des réactions outrées des opposants au régime de Ben Ali. Sur Facebook, des dizaines d'internautes partagent le lien vers la vidéo en écrivant ironiquement "Merci la France !".

La gauche et les associations ont réagi, avec un léger retard, aux propositions de la ministre des affaires étrangères. Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a dénoncé, jeudi, sur Public Sénat, le "silence coupable" des autorités françaises. "On ne va pas former en temps réel la police tunisienne à maintenir l'ordre. Si c'est pour envoyer des compagnies de CRS ou de gardes mobiles en Tunisie, assurer l'ordre en lieu et place de la police tunisienne et défendre le régime en place (...) je pense que ça serait une erreur politique évidemment de la part de la France." Les sénateurs PCF ont également "vivement" protesté contre les propos de Michèle Alliot-Marie, dénonçant "un nouveau type d'ingérence, l'ingérence sécuritaire".

"Voilà la parole officielle du gouvernement devant les députés (...), je trouve que c'est ignoble de dire ça à l'égard d'un peuple qui souffre", s'est insurgé Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée. "Quand on réprime à balles réelles et que la France propose son concours en matière de sécurité... cela ne passe pas auprès de nos interlocuteurs tunisiens", notait le sénateur Jean-Pierre Sueur, président du groupe d'amitié France-Tunisie au Sénat, mercredi. "La sortie de Michèle Alliot-Marie proposant au gouvernement de Ben Ali une 'aide au maintien de l'ordre' ne saurait revêtir de qualificatif suffisamment sévère", dénonce également le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan sur son blog. Et l'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit assure dans un communiqué que "madame Alliot-Marie a démontré que la France demeure le paillasson du président Ben Ali."

Le président de la Ligue des droits de l'homme, Jean-Pierre Dubois, a également jugé "effrayants" les propos de Michèle Alliot-Marie.Et les proches de Hatem Bettahar, enseignant franco-tunisien à Compiègne tué mercredi en Tunisie, ont également dénoncé les propos de Michèle Alliot-Marie, rapporte Rue89.

En Algérie, le quotidien Liberté s'insurge et souligne que Michèle Alliot-Marie "n'a apparemment pas peur de réveiller des souvenirs des peuples, historiquement victimes du 'savoir-faire' policier de la France. Ces souvenirs sont faits, en ce qui concerne l'Algérie, du 11 décembre 1960 à Alger, au quartier Belcourt, et du 17 octobre 1961 à Paris, par exemple. Avec un tel crédit, suggérer la sous-traitance du maintien de l'ordre pour le compte des régimes de ses anciennes colonies reviendrait à vouloir organiser un jubilé de ratonnades de triste mémoire."

Le Monde.fr

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وفاة أول مواطن جزائري في احداث العنف بتونس

 

 

 

لقي مواطن جزائري يدعى مرغني الطاهر مصرعه الخميس بتونس العاصمة في احداث العنف التي تعرفها تونس منذ عده ايام حسبما علم الجمعة الجمعة لدى مصدر دبلوماسي جزائري بتونس. واكد نفس المصدر ان التحقيقات جارية لمعرفة اسباب وفاة الضحية البالغ من العمر 42 سنة.

 

 

  • وقد تنقل سفير الجزائر بتونس السيد محمد بن حسين الى بيت اسرة الضحية بحي الكرم غرب العاصمة التونسية حيث قام بتقديم واجب العزاء لاسرة الفقيد كما تكفلت المصالح القنصلية الجزائرية بإجراءات الدفن.


  • و كان مصدر مأذون من وزارة الشؤون الخارجية قد أكد الخميس لـ " الشروق " ، أن أفراد الجالية الجزائرية بتونس "بخير"، وأن السفارة والقنصليات الجزائرية الثلاث "لم تسجل لحد الساعة حالات إصابة، أو تعرض للأذى وسط أبناء الجالية".
  • وأضاف المصدرأنه "تم تنصيب لجنة على مستوى وزارة الشؤون الخارجية، لمتابعة تطورات أوضاع جاليتنا بتونس"

Source

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Après les émeutes

 

Barons de l'informel : 1 société civile : 0

 

Après les émeutes et les «solutions» du gouvernement, qui sort gagnant de ce bras de fer ? L'informel, selon plusieurs experts qui pointent la puissance de ses réseaux. «El Hadj», 56 ans, l'un des plus grands barons de l'informel algérien, se dévoile et met à nu un gigantesque engrenage mafieux. El Watan Week-end l'a rencontré. Il nous livre en brut ses explosives confessions.

 

Mon âge, peu importe, je le compte en jours, non pas en années, car les jours pour moi ont une signification importante. A chaque jour son virage et pour d’autres, leurs tourments. Mon enfance ne m’évoque pas de souvenirs, à part celui de mon village. Je suis natif de Ferdjioua. Ma jeunesse, en revanche, est pleine d’aventures. A chaque jour, une rencontre. Et à chaque rencontre, une péripétie nouvelle. Peu avant les événements d’Octobre 88, je marchandais, rue de Chartres à la Basse-Casbah. Comme chaque matin, j’étalais ma marchandise, je saluais mes voisins et je hélais les clients : «Six serviettes à 1 DA !» Ce n’était pas chose facile, affronter ces regards, ces dames distinguées et ces vieux délicats. En 1989, j’ai été contacté par un officier de la Sécurité militaire qui se présenta alors comme émigré. Il me proposa une nouvelle activité, le change de devises, et de laisser tomber mon étal à la Basse-Casbah. Un business juteux puisque cela me permettait de gagner 1000 DA par jour. Une fortune inespérée pour moi qui gagnais à peine 200 DA la journée, somme insuffisante pour subvenir aux besoins de ma petite famille. La place de l’Opéra (square Port Saïd) devint mon nouveau territoire, la place financière la plus forte de toute l’Algérie, juste à côté du Palais de justice d’Alger. Le choix de la place n’était pas fortuit : c’est le carrefour entre la sortie de la gare routière, la gare des taxis et, le plus important, la sortie du quai des voyageurs du port d’Alger.

 

2 millions en urgence

 

Je me suis installé au café mitoyen de l’hôtel Terminus, pas loin de la rue de la Liberté. Drôle ! Ou étrange. Une symbolique qui fera de cette place le signe du commerce informel où tout s’échange, se négocie, où tous les coups bas sont permis aussi. L’affaire devint florissante. Mon carnet d’adresses était rempli de clients potentiels, avec qui les rencontres étaient programmées à l’avance. Mon parrain venait en fin de semaine récupérer ses dividendes. Avant de disparaître. Un ami m’a alors prévenu : «Fais attention, c’est un agent !» Je décida de reprendre seul l’affaire, en recrutant autour de moi. J’ai rendu visite à mes anciens amis du marché de la rue de Chartres et je leur ai proposé l’affaire. Un soir maussade, mon parrain refit surface et me déclara : «Il faut arrêter de vendre les devises !» Sans la moindre explication. «Mon supérieur a besoin de deux millions de francs en urgence», m’a-t-il ensuite ordonné. Je me suis tout de suite exécuté. Une semaine après, j’ai remis le sac des «Pascals» à l’agent qui me proposa de partir à Marseille dans la semaine. Visa en poche, j’embarquai sur un vol Alger-Marseille d’Air France. A mon arrivée, une personne m’approcha et me demanda de le suivre. Il m’expliqua que je devais prendre attache avec des grossistes et envoyer la marchandise en Algérie. Il prit le soin de m’indiquer la liste et les adresses de commerçants.

 

Un terrain en cadeau

 

J’ai pris la commande, quarante conteneurs de café. Mon contact me ramena un sac d’argent : «Tu payes avec ça, le compte est bon.» A mon retour à Alger, j’ai rendu visite à mes employés au square Port-Saïd et j’ai fait les calculs de mon business. La récolte était bonne : dix millions de francs français. Je n’ai plus revu mon premier contact. Un autre a pris le relais, Daoud. J’ai appris plus tard que Daoud était commandant dans l’armée. Je recevais les ordres et j’appliquais à la lettre ses instructions. En guise de remerciement, un lot de terrain à Kouba m’a été offert. Malgré tout, je n’étais pas tranquille. Mais je devais continuer, je ne pouvais plus faire marche arrière. J’ai multiplié les déplacements à Marseille, d’autres agents prenaient attache avec moi. Ce n’était en vérité que des intermédiaires de généraux que j’allais rencontrer plus tard. J’importais mes premiers conteneurs de café et de légumes secs sans déranger le business des généraux. Eux, à coup de milliards, déversaient des tonnes de sucre, de blé, de bois au port d’Alger. Je me suis aperçu qu’à Marseille je n’étais pas le seul à faire ce «travail» pour le compte des hauts gradés. Je voulais voler de mes propres ailes. Alors avec des associés, nous avons recruté des proches et nous les avons placés à des postes sensibles, dans la justice, la police, les douanes, les ministères et au sein même de l’armée. Les généraux pour lesquels nous sous-traitions n’ont affiché aucun refus et se sont mis à les installer dans leur nouveau poste.

 

Impossible de reculer

 

Ils étaient trop occupés pour se rendre compte de ce que nous complotions. Les opérations d’importation continuaient et nous nous occupions de l’écoulement des marchandises dans le marché. Pour cela, on avait mis en place un vrai circuit de distribution. Les marchés de Tadjenent, El Eulma, El Hamiz, Barika et Semar recevaient des marchandises importées du monde entier. Nous les gérions par la manière forte et personne ne pouvait nous concurrencer. Nous bénéficions des largesses du pouvoir et nous, nous nous servions comme nous voulions en lots de terrain et en appartements. Et pour couronner le tout, des permis de port d’arme nous ont été délivrés par la police, terrorisme oblige, mais aussi pour les affaires. Au square Port Saïd, nous recrutions des jeunes de nos patelins. Nous montions en grade et nos noms étaient sur toutes les lèvres. Des hommes politiques de toutes les obédiences et même des hauts responsables de l’Etat s’ajoutaient à notre cercle de connaissances. Nous déléguions leurs transactions à des personnes tiers. Pour protéger nos clients et garantir leur anonymat, nous avons établi des registres de commerce sous de faux noms, de fausses adresses, au nom de personnes décédées ou qui souffrent de troubles mentaux ! Je sais, je sais, nous avons trahi le peuple. Mais nous ne pouvions pas reculer, le coup est parti. Un jour, je rendis visite à un général qui n’est plus de ce monde aujourd’hui. Ce jour de brume, il me parla politique, d’un général pour lequel les affaires semblaient ne plus marcher, d’une bourde qu’il aurait commise, d’un président mou et gênant. Des intrigues, encore des intrigues. Je ne comprenais pas son discours, ni ses confessions ni d’ailleurs la raison qui l’a poussé à me parler de cela. J’appris plus tard, en Suisse, que Liamine Zeroual avait démissionné. Un agent de l’ambassade est venu me voir et me demanda de procéder comme prévu au versement. Une berline grise fut mise à ma disposition. J’ai été hébergé chez un ami importateur qui venait d’acquérir un hôtel à Genève. Je suis resté quatre mois dans sa maison, où confort et luxe s’entremêlaient.

 

Cevital et Khalifa

 

J’ai eu droit à un massage thaïlandais, des sensations auxquelles mon corps et mon esprit n’avaient jamais goûté. Maintien ou limogeage du président, cela ne m’évoquait plus rien. Mais devant l’insistance de mon ami, je compris l’enjeu, moi qui n’étais pas politisé. «As-tu entendu parler de Bo^^^^^ika ?» me demande le haut gradé. «Non», ai-je répondu tout de suite. «Si le vent le ramène par là, je te le présenterai», me dit-il. Cela ne s’est jamais passé. De retour à Alger, j’ai rendu visite à ma mère, très malade. Grâce à mes connaissances, elle a été hospitalisée à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja. Mes enfants avaient grandi, ils avaient quitté l’école et je leur ai confié la gestion des stocks et la vente directe aux grossistes. Ils ont pris la température et ont compris que leur père n’était qu’un grand baron du change de devises et de l’importation. De quoi leur donner fierté et orgueil. Mais au fond, j’étais toujours morose. J’ai accompli le hadj avec un général de l’armée. Depuis, je m’appelle «El Hadj». C’était à l’époque la mode, tout le monde avait pour nom «El Hadj». Se faire appeler ainsi était devenu une protection et assure l’anonymat. Dans les salons, on ne parlait que de Bo^^^^^ika, futur président. Il nous a été présenté comme le messie. «Ne craignez rien, vos affaires sont à l’abri», nous rassurait-on. Justement, on parlait beaucoup de business en haut lieu. Des groupes industriels et financiers émergeaient et prenaient de l’ampleur : Blanky, Cevital et Khalifa étaient considérés pour nous comme une menace. Ce qui s’est confirmé par la suite.

 

«amis» protecteurs

 

Certains ont commencé à parler investissement et cela nous a beaucoup dérangés ! Nous avons décidé alors d’agir et de surveiller toutes les transactions aux ports et d’identifier leurs fournisseurs à l’étranger. Entre-temps, nous avons inondé le marché de marchandises à bas prix. Pas de place pour les intrus. Nous avons fait de Dubaï notre nouvel Eldorado. En France, le jeu était devenu trop dangereux et de nouveaux acteurs arrivèrent. On parlait de gros investissements français en Algérie et nos «amis» généraux se tournaient leurs pourvoyeurs. Khalifa est ensuite devenu le copain des hauts responsables de l’Etat. Quelque chose se tramait alors que nos contacts commençaient à nous lâcher. Nous l’avons vécu comme une trahison, un drame. L’entourage du président avait fermé le jeu. Mais nous avons vite réagi. Une crise alimentaire se profilait alors à l’horizon, l’arrêt de l’importation en masse des produits de première nécessité allait provoquer une crise, surtout à la veille du Ramadhan. Nous avons relancé nos circuits et l’équation du jeu du pouvoir ne pouvait plus se faire sans notre consentement. Khalifa a été notre premier objectif. Grâce à nos contacts, nous avons réussi à prendre attache avec l’entourage du président et ses conseillers les plus proches. Khalifa, suite au lobbying d’un conseiller à la Présidence ainsi que d’un haut responsable militaire, ouvrit la ligne Alger-Dubaï.

 

Dubaï business

 

Une nouvelle aubaine, le transfert d’argent vers l’étranger allait enfin reprendre, les milliards que nous avions engrangés pouvaient enfin circuler ailleurs. Le vol inaugural avait connu un engouement particulier. Sur la liste des voyageurs, il y avait des noms, bien connus, qui sont devenus nos amis. Les réseaux ainsi tissés, le business reprenait de plus belle. Nous avons alors effectué des placements dans des banques et avons procédé à l’achat de biens immobiliers. Nous avions tous des téléphones cellulaires ATM. Nous avons consolidé les marchés sous notre houlette. L’Algérie ne manquait de rien. Nos informateurs, placés un peu partout dans l’administration, nous ont appris que de nouvelles têtes émergeaient dans le business. Il ne s’agissait en fait que des conseillers du président, des chefs et des décideurs politiques. L’essence de leur politique : «L’argent est le pouvoir». Nous avons alors participé à leur financement, le RND, le FLN et le MSP. Ces derniers étaient les plus loyaux, leur business passait par nous. Les politiques étaient là pour nous défendre. Et même si le gouvernement tentait de promulguer des lois à l’encontre de nos intérêts, ça bloquait, grâce à nos amis, qui étaient en contrepartie généreusement remerciés.

 

«Un sale jeu»

 

Mais l’entourage du Président, ambigu et barricadé, était difficile d’accès. Heureusement que nos amis militaires étaient là pour nous aider. Entre-temps, Abdelmoumen Khalifa prenait de l’ampleur et dérangeait : on le vit à la télévision en compagnie du Président. Du jamais vu ! Pendant ce temps, la Kabylie était en feu (événements de 2001), nos amis militaires étaient préoccupés par la situation et ne donnaient aucun signe. Après la Kabylie, il «fallait en finir avec la bête». L’affaire Khalifa a alors éclaté. Nous avons appris que Khalifa s’était trop éloigné des deux clans au pouvoir et avait échappé à leur contrôle. Il fallait des boucs émissaires et la justice s’en est occupée. C’était le début de la guerre des clans. Mais pour nous, les affaires reprenaient dans l’ombre. Nous tenions toujours debout, car, au pouvoir, ils ont tous compris que sans nos services le trafic et les affaires n’auraient pas lieu. Au square Port-Saïd, des nouveaux clients apparaissaient, des investisseurs étrangers pour la plupart (tunisiens, syriens, égyptiens, libanais...), tous liés à Djezzy, pour acheter des euros. De très hauts cadres de l’Etat continuaient à nous solliciter pour le transfert d’importantes sommes d’argent… Mais le jeu est devenu de plus en plus sale. Dangereux. J’ai alors décidé de me montrer plus discret et j’ai accompli un autre hadj. Je voulais être loin. Maintenant, la location de mes biens immobiliers me suffit. Mes enfants ont pris le relais, mais ils ont été rattrapés par d’autres gens, beaucoup plus féroces. Ils font à leur tour ce que leur père n’aurait jamais dû faire : le business de l’argent sale ! Le jour où vous ne verrez plus de «cambistes» au square Port-Saïd, on pourra alors dire que l’Algérie a changé !

 

Elwatan

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au lieu de manifester pour la démocratie, la liberté....tout ça, pleins de choses et qui sont difficile a atteindre

pourquoi ne pas ce criée contre des choses gênantes pour certains, comme le service national obligatoire

 

pleins de jeunes algérien soufrent de cette obligation qui les dérangent les préoccupent et gâchent 18 mois de leurs vies, d'autres pays l'ont abolie

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