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Son usine a été inaugurée à Tanger,Renault ne s’installera pas à Alger!


Invité salimdz

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Son usine a été inaugurée à Tanger,Renault ne s’installera pas à Alger!

 

Samedi 11 février à 8:50

 

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Une usine de montage de Renault

 

La marque au losange n’a pas l’intention de construire une usine en Algérie mais elle entretient l’illusion pour empêcher les autres marques de s’y installer et concurrencer sa nouvelle usine marocaine.

 

Ce n’est pas demain la veille que Renault fabriquera des voitures en Algérie. L’ouverture de son usine marocaine a créé une grosse polémique en France. Elle a été critiquée à droite comme à gauche dans un contexte marqué par un débat sur les délocalisations des entreprises françaises à l’étranger.

 

Politiques, syndicats ou citoyens lamda tombent à bras raccourcis sur la marque au losange. Ils lui reprochent sa politique de délocalisation qui va, selon eux, au détriment des intérêts des Français. Au pays des 4,2 millions de chômeurs (9,5% de la population active) les citoyens s’insurgent contre cette délocalisation qu’ils estiment indécente. Ils voient cette politique de délocalisation comme un couperet qui menace leurs emplois, eux qui se noient déjà dans un chômage hallucinant. Ils voient en l’usine de Tanger celle de tous les dangers… Les Français, particulièrement les syndicats, craignent que la production du site de Melloussa, exportée à 85%, ne fasse concurrence à deux modèles fabriqués dans l’Hexagone, le monospace Scenic et l’utilitaire Kangoo. «On considère que c’est l’usine de tous les dangers», commente Fabien Gache, délégué syndical central CGT chez Renault. Le journal l’Humanité démontre, chiffres à l’appui, ces dangers. Il rappelle dans ce sens que «depuis 2008, le nombre de salariés est passé de 6000 à 2000 à l’usine de Sandouville (Seine-Maritime) et de 5800 à 3000 à Douai (Nord)», alors même que «Renault s’était engagée à maintenir l’emploi en France lorsqu’elle avait reçu trois milliards d’euros de prêts de l’Etat en 2009 pour amortir les effets de la crise». On voit donc la controverse qu’a provoquée l’usine de Tanger! De ce fait, on imagine mal le constructeur français enfler cette polémique en annonçant, comme il l», a promis, la construction d’une autre usine en Algérie.

 

Melloussa a donc montré au grand jour la mauvaise foi du constructeur automobile français. D’ailleurs, cette mauvaise foi se fait ressentir dans la conférence de presse qu’a animée ce jeudi à Tanger le P-DG de Renault, Carlos Ghosn, à l’inauguration de l’usine marocaine. Alors que le gouvernement algérien annonçait, il y a quelques jours, qu’il était «sur le point de signer» un protocole d’accord avec le groupe français Renault relatif à la construction d’une usine de montage automobile en Algérie, Carlos Ghosn affirme le contraire. Le P-DG de Renault explique que l’entreprise qu’il dirige est toujours intéressée par son projet algérien, mais qu’aucun calendrier ne se précise. «Je ne fais pas de secret que nous sommes en discussions avec les autorités algériennes sur un projet d’usine en Algérie. Les discussions sont en cours (…) mais pour l’instant, c’est un projet, il n’y a pas de décision, pas d’aboutissement», a-t-il lancé à la face des autorités algériennes.

 

La marque au losange défie donc les autorités algériennes en désavouant encore une fois le ministre de l’Industrie, Mohamed Benmeradi. Les propos du P-DG de Renault viennent une nouvelle fois démentir «ses» prévisions optimistes. Un nouveau «revers» pour Benmeradi. La preuve de cette mauvaise foi ressot dans une autre déclaration de M.Ghosn: «Renault est la première marque en Algérie, il n’est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine. Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault», a-t-il ajouté en allusion sans doute au projet concurrent présenté par Volkswagen. Renault n’a pas l’intention de construire une usine en Algérie, mais elle entretient l’illusion pour empêcher les autres marques de s’installer en Algérie et concurrencer sa nouvelle usine marocaine.

 

Si Volkswagen par exemple s’installait en Algérie, elle concurrencerait largement l’usine marocaine de Renault, sachant que le Smig algérien qui est à peu près de 190 euros, alors que le Smig marocain équivaut à 240 euros, les coûts seront indubitablement moindres en Algérie.

 

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Implantation d’une usine de véhicules en Algérie

 

Le scepticisme du PDG de Renault

 

le 11.02.12 | 01h00

 

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Inauguration jeudi de l’usine Renault de Tanger en présence...

 

Carlos Ghosn a indiqué jeudi que l’implantation d’une usine en Algérie n’est pour l’heure qu’un projet. Le site de production fixé à Bellara, à proximité du port de Djendjen, ne semble pas du goût des responsables de Renault.

Le projet de création d’une unité de construction automobile est encore loin d’être aussi abouti qu’on voudrait le faire croire. Jeudi, les déclarations du patron du groupe Renault, à Tanger-Med (Maroc), contrastaient lourdement avec l’optimisme béat des autorités algériennes, notamment du ministre de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, lequel a déclaré récemment qu’on était très «proches» d’un accord.Carlos Ghosn est beaucoup plus mesuré dans ses propos. Il a, à cet effet, indiqué jeudi que l’implantation d’une unité en Algérie n’est pour l’heure qu’«un projet». Selon ses propos repris par l’agence Reuters, Renault est actuellement «en discussion avec les autorités algériennes sur un projet d’usine en Algérie. Les discussions sont en cours (...) mais pour l’instant, c’est un projet, il n’y a pas de décision, pas d’aboutissement». Les intentions du groupe concernant son projet algérien seraient même beaucoup moins ambitieuses que ce qui est souhaité par Alger.

 

Contrairement au site Tanger Med-Melloussa qui prévoit la production annuelle de 350 000 véhicules de la gamme Entry, destinée au marché européen, l’unité algérienne n’est en fait qu’une usine de montage pour le marché local et non tourné à l’exportation. Exit donc les rêves de création d’une filière à fort taux d’intégration pour cette unité qui devra produire 75 000 véhicules par an avant de porter sa production à 150 000 véhicules à moyen terme. D’ailleurs l’intérêt de la marque au losange pour l’Algérie ne semble pour l’heure motivée que par la taille du marché.

 

Les déclarations de Carlos Ghosn à Tanger reflètent parfaitement cet état de fait. S’il a indiqué que son groupe restait «intéressé» par une usine en Algérie, il a précisé que «Renault est la première marque en Algérie, il n’est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine. Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault». Une allusion certaines aux velléités de Volkswagen qui, tel qu’annoncé par le ministre Benmeradi, entend faire de l’Algérie une porte d’entrée vers l’Afrique.

 

Les motivations de Renault sont également intimement liées par une volonté de se prémunir contre les taxes actuelles et futures sur l’importation de véhicules neufs et de bénéficier de la réintroduction du crédit à la consommation au bénéfice exclusif de la production nationale.Cependant, les contraintes imposées au constructeur refroidissent quelque peu l’intérêt des Français.

 

Un site qui manque d’attrait

 

Le site de production fixé à Bellara à proximité du port de Djendjen, par les négociateurs algériens ne semble pas du tout du goût de Renault. Ainsi, quelques jours après qu’une délégation ait pu visiter le site en question, un dirigeant de Renault n’a pas hésité à déclarer au quotidien économique français les Echos que la région était peu habitée et dépourvue de tissu industriel. «On ne va pas aller dans le micro-port, complètement paumé, mieux vaut être dans la région d’Alger, plus proche du marché local», a-t-il d’ailleurs asséné.

 

Il y a aussi les conditions de répartition de capital de la société à créer et qui sera détenue à hauteur de 16% par la SNVI, 35% par le FNI et 49% par Renault qui font jaser les constructeurs français. Enfin, le projet risque de pâtir de la polémique grandissante actuellement en France autour des délocalisations. La désindustrialisation en Europe occidentale et son rapport aux délocalisations s’invite comme l’un des thèmes majeurs de la présidentielle en France. Et l’inauguration, jeudi au Maroc de la nouvelle usine Renault n’a fait qu’aviver la polémique à droite mais surtout à gauche, où l’on accuse le constructeur français de faire du dumping social en «exploitant la main-d’œuvre maghrébine à bas prix» et d’organiser la concurrence avec les produits fabriqués en France.

 

Il n’est pas donc acquis que le prochain occupant de l’Elysée cautionne la stratégie du groupe détenu à 15% par l’Etat.

 

Entre-temps, il faut bien le reconnaître, nos voisins ont su tirer parti d’une situation dans laquelle Renault cherchait un nouveau site de production proche des côtes européennes pour le leur offrir.

 

D’ailleurs en plus des véhicules de la gamme Entry, le site de Tanger-Med aura pour vocation de fabriquer des «collections» de pièces détachées pour fournir d’autres usines Renault dans le monde en composants à partir du nouveau port.

 

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Benmeradi estime que les déclarations du PDG de Renault sont positives

 

le 12.02.12 | 17h05

 

Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'Investissement, M. Mohamed Benmeradi a qualifié, dimanche à Alger, de "positives" les déclarations du PDG de Renault sur l'implantation d'une usine de ce constructeur en Algérie.

"Le PDG de Renault a dit que si l'Algérie est intéressée par une usine, Renault est la plus intéressée et c'est positif. Les discussions continuent", a déclaré M. Benmeradi à la presse en marge d'une rencontre économique algéro-serbe.

 

Le ministre répondait à une question d'un journaliste sur les déclarations jeudi passé de Carlos Ghosn, PDG de Renault qui font état d'un non aboutissement des négociations entre l'Algérie et le groupe Français.

 

M. Ghosn avait lors d'une conférence de presse, qui a suivi l'inauguration de son usine à Tanger au Maroc, déclaré que "les discussions sont en cours, nous sommes extrêmement intéressés mais pour l'instant il n'y a pas d'aboutissement".

 

"Renault est la première marque en Algérie (...) si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault", avait-il assuré lors de l'inauguration de l'usine de Tanger.

 

Début février, M. Benmeradi avait déclaré que son département était "sur le point de signer un accord" avec le groupe français.

 

"Nous sommes déjà à la phase de la signature d'un protocole d'accord avec Renault. C'est pour vous dire que nous sommes très près de la concrétisation du projet", avait -il indiqué à l'APS.

 

Le constructeur français avait identifié cinq sous-traitants algériens pour les intégrer dans le projet de cette usine qui devrait produire dans une première phase 75.000 véhicules particuliers par an.

 

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looooooooool le pdg dit qu'il veut pas s'installer et ce ministre entend une autre version waallah c'est des histoire à couper le soufle, oubien on comprend pas le même français :

«On ne va pas aller dans le micro-port, complètement paumé, mieux vaut être dans la région d’Alger, plus proche du marché local», a-t-il d’ailleurs asséné.

 

 

 

une tel déclaration dans un pays qui se respecte, permet de tourner la page, et d'aller vers un autre concurrent plus motivé

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Projet d’usine

 

Renault en Algérie Benmeradi : «Les discussions sont toujours en cours»

 

le 13.02.12 | 01h00

 

Les discussions entre les autorités algériennes et le constructeur automobile français Renault sont toujours en cours.

C’est par cette petite phrase que le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissements, Mohamed Benmeradi, a préféré répondre, hier, à l’interpellation des journalistes sur ce dossier. En marge d’une rencontre d’affaires algéro-serbe tenue à Alger, M. Benmeradi a refusé, en premier lieu, de réagir aux propos, jugés plutôt sceptiques, tenus la semaine dernière par le PDG du groupe Renault concernant le projet d’implantation d’une usine de montage de véhicules en Algérie, jugeant qu’on «en a déjà trop parlé» dans les médias.

 

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Projet d’usine

 

Renault en Algérie Benmeradi : «Les discussions sont toujours en cours»

 

le 13.02.12 | 01h00

 

Les discussions entre les autorités algériennes et le constructeur automobile français Renault sont toujours en cours.

C’est par cette petite phrase que le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissements, Mohamed Benmeradi, a préféré répondre, hier, à l’interpellation des journalistes sur ce dossier. En marge d’une rencontre d’affaires algéro-serbe tenue à Alger, M. Benmeradi a refusé, en premier lieu, de réagir aux propos, jugés plutôt sceptiques, tenus la semaine dernière par le PDG du groupe Renault concernant le projet d’implantation d’une usine de montage de véhicules en Algérie, jugeant qu’on «en a déjà trop parlé» dans les médias.

 

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un peu de respect

HBM

vive la coopération algéro-allemande ,les français prennent le marché algérien pour acquis , faut les boycotté !

Modifié par HBM
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Alors que le P-DG de Renault freine le projet de construction de l’usine de véhicules: Benmeradi «craque» la vitesse

 

Mardi 14 février à 23:02

 

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Les récentes déclarations du PDG de Renault, affirmant que le projet de construction d’une usine de la même marque est loin d’être finalisé, semblent contredire superbement les propos optimistes de notre ministre de l’Industrie.

 

Qui croire dans ce méli-mélo? Qui dit vrai dans cette histoire ? Pourtant, Raffarin, le monsieur Algérie de l’Elysée, s’est montré très prudent lui aussi, cachant sans doute au partenaire algérien les dessous de ce dossier d’investissement.

 

Des incertitudes planent maintenant sur ces négociations, alors que notre Benmeradi est la seule personne à croire qu’un protocole d’accord sera signé prochainement.

 

Ces contradictions sont graves, d’autant que le premier responsable de la marque, directement concerné par un lourd projet d’investissement, ne peut ignorer l’état d’avancement des négociations, ni des détails des tractations sur la faisabilité technique et financière du projet, ni les contraintes de toutes sortes.

 

Impossible que l’Etat français, qui ne détient que 15% des actions de la firme, fasse cavalier seul et oblige Renault à construire une usine dans un pays, ou à délocaliser sans mettre en péril l’équilibre financier de l’entreprise, ou sa stratégie commerciale, dont le plan de développement est ajusté sur au moins quinze ans.

 

Impossible également que Renault ne soit pas au courant de la volonté de Sarkozy de placer quatre ou cinq multinationales hexagonales en Algérie dans plusieurs secteurs, comme il l’a fait au Maroc, en Tunisie, et, plus récemment, en Libye de l’après Kaddafi. Cependant, des observateurs estiment que les déclarations du PDG de Renault sont plutôt inscrites dans le débat actuel franco-français.

 

Un débat étroitement lié aux prochaines présidentielles, dans lequel une bonne partie du patronat français se montre hostile à la politique actuelle du président Sarkozy, préférant celle de son rival socialiste Hollande. La bataille des programmes entre les deux hommes semble diviser toutes les classes et catégories sociales de la France, n’épargnant ni les couches moyennes défavorisées, ni même les castes bourgeoises et les influents hommes d’affaires.

 

C’est, sans doute, cette situation qui explique les défis du PDG à l’endroit du gouvernement de Paris. Est-ce à dire que le patron de Renault est favorable à Hollande, voulant retarder la signature de l’accord juste pour après les présidentielles ? Il est vrai que le socialiste est en tête des sondages et pourrait bien être le futur chef de l’Etat français.

 

Peut-être aussi que notre Benmeradi ne suit pas suffisamment la politique intérieure française pour expliquer objectivement des propos incompréhensibles ?

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