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Un salaire de 140 000 DA pour le fils du PDG de Sonatrach


sparrow210

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[h=2]Si au début de l’affaire, le représentant de Saipem était inculpé et son passeport confisqué, depuis quelques mois, c’est uniquement la société en tant que personne morale qui reste poursuivie et ses comptes (sauf un ) sont bloqués.

[/h]Dans le dossier actuellement en instruction, Saipem Contracting Algérie est poursuivie en tant que personne morale pour «corruption et blanchiment d’argent à travers d’indus avantages» donnés à Réda Meziane, fils de Mohamed Meziane, l’ancien PDG de Sonatrach. Vers le mois d’août 2007, Réda Meziane avait signé un contrat de consulting pour un salaire de 140 000 DA, pour une durée d’une année renouvelable. Selon le dossier judiciaire, il a également reçu la somme de 4 millions de dinars de la part du patron de Saipem Algérie, pour acheter une voiture à son épouse.

Lors de l’enquête préliminaire et devant le juge d’instruction, Réda Meziane avait parlé de ses relations étroites avec le patron de la société italienne, qu’il a eu à connaître grâce à une certaine Amel Zerhouni, épouse du fils de l’ancien ministre de l’Education, Mohamed El Mili, celui-là même qui avait été poursuivi dans le cadre du scandale du détournement de plus de 30 millions de dollars, du Fonds algéro-koweïtien d’investissement (FAKI). Les relations entre Réda Meziane et le patron de Saipem vont se renforcer au point où ce dernier assistera à son mariage, organisé avec faste, dans un grand hôtel en Tunisie, et auquel ont assisté de nombreuses personnalités algériennes et étrangères.

C’est durant cette période, entre 2007 et 2009, que Saipem décrochera le contrat de réalisation du lot 3 du gazoduc GK3, pour un montant de 580 millions d’euros. Pour bon nombre de connaisseurs, l’entreprise italienne a obtenu ce marché grâce aux bons offices de Chakib Khelil, ex-ministre de l’Energie, à travers des instructions écrites. Si au début de l’affaire, le représentant de Saipem était inculpé et son passeport confisqué, depuis quelques mois, c’est uniquement la société en tant que personne morale qui reste poursuivie et ses comptes (sauf un) sont bloqués.

Pour l’instant, rien n’indique que la chambre d’accusation près la cour d’Alger, qui devra statuer incessamment sur le dossier, suive le juge dans le non-lieu qu’il a accordé au patron de Saipem Algérie. D’autant que s’il y a corruption, tel que retenu contre Réda Meziane, il y a inévitablement un corrupteur. Pour ce qui est de Mohamed Meziane, c’est le trafic d’influence et le délit d’initié qui lui sont reprochés dans le dossier, étant donné qu’il savait que son fils était conseiller à Saipem, cette même société qui avait soumissionné pour l’obtention de marchés. L’ancien PDG s’est défendu en affirmant avoir informé son ministre, Chakib Khelil, et ce dernier n’a rien dit.

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