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Hack : attaquer le processeur plutôt que le logiciel ?


algérien_dz

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Des chercheurs de l'université de l'Illinois ont entrepris de démontrer cette semaine qu'il était possible d'ouvrir une porte dérobée dans un ordinateur en s'attaquant directement à son microprocesseur au moyen d'un composant physique, alors que les tentatives d'intrusion dans un système informatique passent habituellement par l'exploitation ou la création de failles et de portes d'entrée au niveau logiciel. Assisterons nous bientôt à des attaques informatiques dignes des films d'action à grand spectacle, où le simple fait de greffer un petit composant sur une carte mère permet de prendre le contrôle de tout un système d'information ?

 

Samuel King, en charge de ces travaux, et son équipe partent du double constat suivant : primo, les défenses logicielles sont de plus en plus difficiles à franchir, et l'énergie à dépenser pour y parvenir rend l'intrusion nettement moins intéressante. Secundo, les grandes entreprises et administrations, principales cibles d'attaques de hackers, s'équipent de plus en plus fréquemment auprès de grands distributeurs chez qui il est relativement aisé de s'introduire pour modifier une machine en toute discrétion. Dès lors, ils envisagent la mise au point d'une attaque, simple et efficace, basée sur une modification matérielle de la machine cible, et s'attellent à la mise au point d'une puce de test, surnommée Illinois Malicious Processor, capable d'altérer le fonctionnement d'un processeur pour ouvrir une brèche dans un ordinateur.

 

Il a déjà été démontré avec succès qu'on pouvait attaquer un système au niveau matériel, mais les premières tentatives allant dans ce sens n'ont jamais permis de véritable intrusion. Tout au mieux autorisent-elles le vol de clés de chiffrement utilisées dans les protections de type AES, explique King. Pour aller plus loin, l'équipe a donc entrepris de mettre au point un dispositif capable d'accéder à des zones non protégées de la mémoire du système, puis d'y faire exécuter un micrologiciel de leur crû, capable d'influencer l'ordre de marche d'un processeur, sans altérer ni son bon fonctionnement, ni ses performances. Ce pan de code, expliquent-t-elle, est en réalité capable d'altérer certaines des portes logiques (fonctions logiques régissant le traitement des 0 et des 1 qui composent le langage binaire) utilisées par le processeur, ou de lui en adjoindre de nouvelles.

 

A l'occasion d'une conférence en sécurité informatique, la « Usenix Workshop on Large-Scale Exploits and Emergent Threats », King et son équipe ont démontré la viabilité de leur méthode sur un processeur softcore

 

Reste toutefois un obstacle de taille, accéder physiquement à la machine que l'on souhaite pirater. « C'est la porte dérobée parfaite », estime tout de même Samuel King, qui envisage maintenant d'étudier la façon dont ce type d'altération pourrait être détecté, afin de prévenir d'éventuelles attaques, bien réelles cette fois. Rassurons-nous : d'un processeur virtuel aux dernières puces multi-coeurs qui équipent aujourd'hui nos machines, la route est encore longue.

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    • Le wifi 7, de son petit nom 802.11be, a été présenté en 2018 et sa standardisation est lancée en  mai 2024. Toutefois, les contours de cette norme et les technologies associées sont tous connus depuis le premier brouillon. La principale évolution avec le Wifi 7 concerne le débit maximal théorique que la norme peut désormais gérer : 46 Gb/s, une valeur importante qui est multipliée par 4,8 par rapport au wifi 6 et 6E . Pour atteindre un tel débit, le wifi 7 joue sur la largeur des bandes de fréquences, la modulation du signal et le nombre de flux gérés. Actuellement, le wifi 6 peut gérer huit flux de données, ce qui correspond au nombre d’antennes dont sont dotés les routeurs les plus performants. Le wifi 7 voit le nombre de flux doubler pour atteindre 16 flux. Si nous devions faire une analogie, cette quantité de flux s’apparente à celle d’autoroutes disponibles pour les camions de déménagement. Ils peuvent donc déménager plus de domiciles vers plus de destinations. À l’augmentation du nombre de flux gérés s’ajoute le passage d’une modulation de fréquence en quadrature (QAM) de 1024 (10 bits de données possibles) à une modulation de 4096 (12 bits). En découle une performance de débit brute de 20 %. Reprenons notre déménagement et imaginez que l’intérieur de vos cartons est mieux rangé et peut donc contenir plus d'objets. C’est ainsi que le débit brut du wifi est multiplié par 2 x 1,2 x 2, soit x4,8. Le wifi 6 ayant un débit maximal théorique de 9,6 Gb/s, les évolutions de la norme permettent à la version 7 de passer à 46 Gb/s. Pour nos PC portables et smartphones, le débit maximal actuel en wifi 6 est de 2,4 Gb/s. La transition au wifi 7 ne portera celui-ci qu’à 5,8 Gb/s puisque les terminaux ne sont équipés “que” de deux flux. Il ne profite donc que du passage à 320 MHz (x2) et de la modulation de fréquence de 4096-QAM (x1,2), le nombre de flux étant inchangé. D'après des tests en réalité les débits maximaux atteints sont de l’ordre de 1,7 Gb/s réel en wifi 6 avec un PC portable, soit des transferts tournant autour de 210 Mo/s. On peut donc supposer que le wifi 7 sur PC portable permettra d’atteindre 4 Gb/s réels, soit un débit de 500 Mo/s. Autre grosse nouveauté du wifi 7 : le MLO (Multi-Link Operations). Il s’agit de l’agrégation de bandes de fréquences. Actuellement, quand un smartphone est connecté sur une bande de fréquences, il peut éventuellement changer de bande si la connexion (débit, latence, etc.) est mauvaise. Avec le MLO introduit par le wifi 7, au lieu de changer de bande, l’appareil pourra se connecter à plusieurs bandes simultanément (agrégation) pour contourner une éventuelle saturation. L'ensemble des nouveautés du wifi 7 est applicable aux bandes de fréquences de 2,4 GHz, 5 GHz et la toute récente bande de 6 GHz introduite par le wifi 6E. Évidemment, comme toutes les normes wifi précédentes, le wifi 7 est rétrocompatible. Un smartphone doté du wifi 7 pourra se connecter à une borne wifi équipée d'une norme inférieure et inversement, sans toutefois profiter des avancées du wifi 7. Source: lesnumeriques.com
    • Ils utilisent des répéteurs Wifi comme ça ce fait déjà  dans les cités universitaires . La différence par rapport au Wifi 6,5 et 4 réside dans le débit maximal atteignable. Sur  un canal Wifi 7 (46 Gbit/s) la latence est nulle ou presque et le débit qui peut atteindre de 5 fois plus .Le Wifi  6 et 6E permet 9,6Gbit/s en théorie. En Algérie le débit max est 3,8 fois moins que ce qu' offre le Wifi 7  d'où l'inutilité de ce dernier pour le moment .
    • Ils ne sont même pas fichus d'ajouter un bouton pour l'inscription.
    • la CNR ameliore ses services numeriques...meme si malheureusement ca arrive deja TROP tard https://www.algerie360.com/retraite-simplifiee-la-cnr-lance-un-nouveau-service-pour-tous-les-assures/
    • Pendant ce temps AT installe des réseaux locaux avec des répartiteurs Wifi 7 dont la portée n'excède pas quelques dizaines de mètres  et se vante d'avoir introduit cette technologie en Afrique . Vidéo sur l'installation de ce réseau à l'hotel aurassi 
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