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Article EL WATAN 20-04-08


raf----

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Bonjour tous le monde, je suis nouveau sur le forum. Merci de accueillir parmi-vous. J’ai trouvé ceci ce matin.

Article El-Watan Edition du 20 avril 2008 > Enquête

 

Le lien : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=92326

 

En raison de la cherté de l’accès à internet en Algérie

La lente connexion au très haut débit

Si internet en Algérie a construit sa toile par petites touches successives, il reste, selon les utilisateurs, notamment les professionnels, encore très cher. Le haut débit est loin d’être une réalité dans notre pays. C’est un constat presque unanime.

Une analyse des offres de connexion ADSL en Algérie, comparativement à nos voisins du Maghreb, d’une part, et par rapport à la France, d’autre part, nous indique le retard de celles-ci en Algérie. Et cela sous deux aspects distincts. Aujourd’hui, les offres en Algérie sont généralement des débits inférieurs à 1 Mbps, alors que nos voisins marocains, par exemple, sont déjà au très haut débit avec des offres de 20 Mbps (offre Menara) et en plus pour des offres aux particuliers. Les offres professionnelles très haut débit viennent récemment étoffer les offres des ISP en Algérie, mais à des niveaux de prix sans aucune commune mesure avec nos voisins : ils sont environ 20 fois supérieurs. Le second aspect concerne les offres ADSL destinées aux particuliers qui sont globalement 2 fois supérieures. On constate que les prix pratiqués en France ou chez nos voisins du Maghreb sont sensiblement du même ordre. Le pouvoir d’achat en Algérie est pourtant inférieur à ces pays, ce qui aggrave le constat. Selon Boudjemaâ Haïchour, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, « le nombre d’internautes est passé de 10 000 en 2000 à 4 millions à fin septembre 2007, soit près de 12% de la population ». Ce chiffre semble être contesté par certains observateurs et paraît nettement exagéré. Il y aurait au grand maximum 2 500 000 internautes dont 225 000 abonnés au haut débit contre 2 millions en Tunisie et 200 millions aux USA, alors que le gouvernement prévoit d’atteindre 3 millions de personnes connectées d’ici à fin 2008. Pour diminuer les prix, il y a deux procédés : les mesures administratives ou le développement de la concurrence. La première est interdite, car le pays a opté pour l’économie de marché. Les injonctions ministérielles sont comme des pilules amères à avaler. Le secteur des télécommunications a été complètement restructuré avec des opérateurs et une autorité de régulation de la poste et des télécommunications, autorité indépendante chargée selon la loi de réguler le marché d’une manière objective et transparente. Globalement, la concurrence se fait entre les supports (fixe, ADSL, sans fil) et entre opérateurs. Cependant, pour que le jeu de la concurrence soit libre, il faut impérativement aller vers le dégroupage qui consiste à acheter et vendre la dernière partie du réseau vers les abonnés. En donnant un accès au réseau téléphonique d’Algérie Télécom, le dégroupage autorise la libre concurrence sur le marché des télécommunications. En effet, un opérateur tiers n’arriverait jamais, par lui-même, à développer un réseau équivalent à celui de l’opérateur historique. Utiliser les lignes téléphoniques d’Algérie Télécom permet donc aux opérateurs tiers de gérer leurs coûts d’exploitation et de répercuter sur les factures des clients les économies faites. A terme, le dégroupage va permettre l’apparition de nouveaux fournisseurs, une diversification des offres et surtout une baisse des tarifs des abonnements. La loi 2000-03 du 5 août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications le prévoit, mais il n’y a pas de textes ni les conditions d’application.

Absence d’une garantie minimum pour les débits

« Internet sans le haut débit n’est pas internet, surtout pour les professionnels », souligne un cadre dans une banque algérienne. Le haut débit est un levier économique important. « La large bande apparaît de plus en plus comme un véritable agent catalyseur du succès économique dans l’économie de l’information. De plus en plus, le succès économique d’une nation passe par la possibilité d’accéder à la large bande à des conditions abordables pour la population », note un rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Au niveau des pouvoirs publics, l’accès à haut débit est un outil de développement économique et de progrès social. Comme de nombreux pays l’ont également constaté, le haut débit peut également faciliter la prestation des services publics (téléenseignement, télésanté, cybergouvernance...). En Algérie, les ISP (fournisseurs d’accès) se sont plaints à plusieurs reprises d’Algérie Télécom, car selon eux, l’opérateur historique ne leur propose pas de bons prix. Ils ne peuvent pas ainsi rivaliser. Algérie Télécom est accusé de monopole. La cherté des lignes spécialisées est aussi un frein au développement de l’internet en Algérie. Djaweb possède 655 lignes spécialisées et l’Eepad en a 32 lignes spécialisées. Les clients qui peuvent investir dans ce genre de communications sont généralement les banques et les grandes entreprises publiques. Mais même celles-là se plaignent de l’absence d’une garantie minimum pour les débits. Cette situation de « quasi-monopole » n’a pas manqué d’influer négativement sur les prix, le débit et la qualité de la connexion. En effet, alors que dans les pays nantis, on propose des packs (ADSL 20 Méga/S + chaînes TV + téléphone fixe illimité) à des prix avoisinant 2500 DA/mois (25 euros en moyenne), nous en sommes encore chez nous à des connections de 256 Kb/s pour le même prix et sans bouquet TV, sans parler des problèmes de saturation et de « bug » dont se plaignent de nombreux internautes algériens. Plus de la moitié des internautes consultent à partir du lieu de travail ou pour les plus jeunes des cybercafés. Les coûts des équipements et des connexions devraient tenir compte des ressources financières. Un exemple parmi tant d’autres : le salaire minimum en France est de 1200 euros, le coût d’un PC est de 600 euros (50% du revenu) et le coût d’une connexion ADSL + tél + TV est de 30 euros/mois (2,5% du revenu mensuel). Si les mêmes pourcentages du salaire minimum (12 000 DA) étaient retenus, le coût d’un PC serait de 6000 DA alors qu’il fait actuellement 3 à 4 fois le SMIG algérien, et celui d’une connexion de 300 DA. Celui qui a fait ces comparatifs n’est autre que Youcef Mentalecheta, ancien directeur du programme intergouvernemental d’informatique de l’Unesco. Certes, depuis quelques années, les tarifs ont baissé sur le marché du haut débit en Algérie. Cependant, les débits n’ont pas beaucoup augmenté.

Le lien : http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=92326

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Certes, depuis quelques années, les tarifs ont baissé sur le marché du haut débit en Algérie. Cependant, les débits n’ont pas beaucoup augmenté.

 

Pq augmenté le debit a 20M ou plus , je crois que 2 Ptit Mega fihoum el khir et el baraka

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    • Le wifi 7, de son petit nom 802.11be, a été présenté en 2018 et sa standardisation est lancée en  mai 2024. Toutefois, les contours de cette norme et les technologies associées sont tous connus depuis le premier brouillon. La principale évolution avec le Wifi 7 concerne le débit maximal théorique que la norme peut désormais gérer : 46 Gb/s, une valeur importante qui est multipliée par 4,8 par rapport au wifi 6 et 6E . Pour atteindre un tel débit, le wifi 7 joue sur la largeur des bandes de fréquences, la modulation du signal et le nombre de flux gérés. Actuellement, le wifi 6 peut gérer huit flux de données, ce qui correspond au nombre d’antennes dont sont dotés les routeurs les plus performants. Le wifi 7 voit le nombre de flux doubler pour atteindre 16 flux. Si nous devions faire une analogie, cette quantité de flux s’apparente à celle d’autoroutes disponibles pour les camions de déménagement. Ils peuvent donc déménager plus de domiciles vers plus de destinations. À l’augmentation du nombre de flux gérés s’ajoute le passage d’une modulation de fréquence en quadrature (QAM) de 1024 (10 bits de données possibles) à une modulation de 4096 (12 bits). En découle une performance de débit brute de 20 %. Reprenons notre déménagement et imaginez que l’intérieur de vos cartons est mieux rangé et peut donc contenir plus d'objets. C’est ainsi que le débit brut du wifi est multiplié par 2 x 1,2 x 2, soit x4,8. Le wifi 6 ayant un débit maximal théorique de 9,6 Gb/s, les évolutions de la norme permettent à la version 7 de passer à 46 Gb/s. Pour nos PC portables et smartphones, le débit maximal actuel en wifi 6 est de 2,4 Gb/s. La transition au wifi 7 ne portera celui-ci qu’à 5,8 Gb/s puisque les terminaux ne sont équipés “que” de deux flux. Il ne profite donc que du passage à 320 MHz (x2) et de la modulation de fréquence de 4096-QAM (x1,2), le nombre de flux étant inchangé. D'après des tests en réalité les débits maximaux atteints sont de l’ordre de 1,7 Gb/s réel en wifi 6 avec un PC portable, soit des transferts tournant autour de 210 Mo/s. On peut donc supposer que le wifi 7 sur PC portable permettra d’atteindre 4 Gb/s réels, soit un débit de 500 Mo/s. Autre grosse nouveauté du wifi 7 : le MLO (Multi-Link Operations). Il s’agit de l’agrégation de bandes de fréquences. Actuellement, quand un smartphone est connecté sur une bande de fréquences, il peut éventuellement changer de bande si la connexion (débit, latence, etc.) est mauvaise. Avec le MLO introduit par le wifi 7, au lieu de changer de bande, l’appareil pourra se connecter à plusieurs bandes simultanément (agrégation) pour contourner une éventuelle saturation. L'ensemble des nouveautés du wifi 7 est applicable aux bandes de fréquences de 2,4 GHz, 5 GHz et la toute récente bande de 6 GHz introduite par le wifi 6E. Évidemment, comme toutes les normes wifi précédentes, le wifi 7 est rétrocompatible. Un smartphone doté du wifi 7 pourra se connecter à une borne wifi équipée d'une norme inférieure et inversement, sans toutefois profiter des avancées du wifi 7. Source: lesnumeriques.com
    • Ils utilisent des répéteurs Wifi comme ça ce fait déjà  dans les cités universitaires . La différence par rapport au Wifi 6,5 et 4 réside dans le débit maximal atteignable. Sur  un canal Wifi 7 (46 Gbit/s) la latence est nulle ou presque et le débit qui peut atteindre de 5 fois plus .Le Wifi  6 et 6E permet 9,6Gbit/s en théorie. En Algérie le débit max est 3,8 fois moins que ce qu' offre le Wifi 7  d'où l'inutilité de ce dernier pour le moment .
    • Ils ne sont même pas fichus d'ajouter un bouton pour l'inscription.
    • la CNR ameliore ses services numeriques...meme si malheureusement ca arrive deja TROP tard https://www.algerie360.com/retraite-simplifiee-la-cnr-lance-un-nouveau-service-pour-tous-les-assures/
    • Pendant ce temps AT installe des réseaux locaux avec des répartiteurs Wifi 7 dont la portée n'excède pas quelques dizaines de mètres  et se vante d'avoir introduit cette technologie en Afrique . Vidéo sur l'installation de ce réseau à l'hotel aurassi 
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