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Un serveur qui carbure aux... pommes de terre


algérien_dz

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Plongez deux électrodes dans une pomme de terre et vous obtiendrez de l’électricité. Combien? Assez pour alimenter un serveur web simplifié. Un pari original tenu et gagné par des bricoleurs anglais.

Grande-Bretagne

24/05/2000 - Des bricoleurs britanniques viennent de mettre en service le premier serveur web qui tire son énergie… de pommes de terre! Une douzaine de tubercules reliées en série fournissent l’énergie nécessaire pour alimenter un ordinateur simplifié, peu gourmand en électricité. Il présente au public un petit site web de deux pages, expliquant brièvement la technologie utilisée. Il s’agit du plus récent exploit en matière de serveurs minimalistes, fort populaire dans certains milieux informatiques.

.spud_m.jpg

 

Pour forcer les pommes de terre à produire de l’électricité, on y introduit des électrodes de zinc et de cuivre. La chair du légume, légèrement salée et acide, agit comme un électrolyte (un peu comme l’acide d’une batterie) et suffit pour provoquer une réaction électrolytique. Chaque tubercule produit environ 15 milliampères de courant, à une tension de 0,8 volt. Le rendement diminue après 15 heures et il faut des pommes de terre neuves tous les jours.

L’ordinateur lui-même a été assemblé à partir de divers composants récupérés ici et là. Le processeur est un 386 d’Intel à faible consommation d’énergie. Il n’y a pas de disque dur ou de lecteurs de disquettes, qui exigent trop d’énergie. Le site est plutôt stocké sur une puce de mémoire morte d’un capacité de 2 Mo. Une autre puce similaire contient le système d’opération de la machine, une version simplifiée à l’extrême de la version 1 de Linux.

Se servir de pommes de terres pour alimenter un ordinateur en électricité n’est pas une solution à la crise de l’énergie, ni aux problèmes environnementaux. Les pommes de terre usées contiennent une quantité de zinc et de cuivre sans doute suffisante pour les rendre impropres à la consommation. Leur enfouissement à grande échelle poserait également des problèmes de contamination du sol. A noter, pour conclure, que l’idée de ce serveur, nommé Temple ov thee Lemur, est né dans un pub lors d’une soirée bien arrosée!

 

le site web du projet:

 

http://d116.com/spud/index.html

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  • Messages

    • J'ai essayé tous les tutos de Youtube, mais en vain. Le modem reste inccessible
    • Les gars, est-ce qu'il y a moyen d'accéder à l'interface du modem V-sol lorsqu'il est en mode bridge? 
    • Le wifi 7, de son petit nom 802.11be, a été présenté en 2018 et sa standardisation est lancée en  mai 2024. Toutefois, les contours de cette norme et les technologies associées sont tous connus depuis le premier brouillon. La principale évolution avec le Wifi 7 concerne le débit maximal théorique que la norme peut désormais gérer : 46 Gb/s, une valeur importante qui est multipliée par 4,8 par rapport au wifi 6 et 6E . Pour atteindre un tel débit, le wifi 7 joue sur la largeur des bandes de fréquences, la modulation du signal et le nombre de flux gérés. Actuellement, le wifi 6 peut gérer huit flux de données, ce qui correspond au nombre d’antennes dont sont dotés les routeurs les plus performants. Le wifi 7 voit le nombre de flux doubler pour atteindre 16 flux. Si nous devions faire une analogie, cette quantité de flux s’apparente à celle d’autoroutes disponibles pour les camions de déménagement. Ils peuvent donc déménager plus de domiciles vers plus de destinations. À l’augmentation du nombre de flux gérés s’ajoute le passage d’une modulation de fréquence en quadrature (QAM) de 1024 (10 bits de données possibles) à une modulation de 4096 (12 bits). En découle une performance de débit brute de 20 %. Reprenons notre déménagement et imaginez que l’intérieur de vos cartons est mieux rangé et peut donc contenir plus d'objets. C’est ainsi que le débit brut du wifi est multiplié par 2 x 1,2 x 2, soit x4,8. Le wifi 6 ayant un débit maximal théorique de 9,6 Gb/s, les évolutions de la norme permettent à la version 7 de passer à 46 Gb/s. Pour nos PC portables et smartphones, le débit maximal actuel en wifi 6 est de 2,4 Gb/s. La transition au wifi 7 ne portera celui-ci qu’à 5,8 Gb/s puisque les terminaux ne sont équipés “que” de deux flux. Il ne profite donc que du passage à 320 MHz (x2) et de la modulation de fréquence de 4096-QAM (x1,2), le nombre de flux étant inchangé. D'après des tests en réalité les débits maximaux atteints sont de l’ordre de 1,7 Gb/s réel en wifi 6 avec un PC portable, soit des transferts tournant autour de 210 Mo/s. On peut donc supposer que le wifi 7 sur PC portable permettra d’atteindre 4 Gb/s réels, soit un débit de 500 Mo/s. Autre grosse nouveauté du wifi 7 : le MLO (Multi-Link Operations). Il s’agit de l’agrégation de bandes de fréquences. Actuellement, quand un smartphone est connecté sur une bande de fréquences, il peut éventuellement changer de bande si la connexion (débit, latence, etc.) est mauvaise. Avec le MLO introduit par le wifi 7, au lieu de changer de bande, l’appareil pourra se connecter à plusieurs bandes simultanément (agrégation) pour contourner une éventuelle saturation. L'ensemble des nouveautés du wifi 7 est applicable aux bandes de fréquences de 2,4 GHz, 5 GHz et la toute récente bande de 6 GHz introduite par le wifi 6E. Évidemment, comme toutes les normes wifi précédentes, le wifi 7 est rétrocompatible. Un smartphone doté du wifi 7 pourra se connecter à une borne wifi équipée d'une norme inférieure et inversement, sans toutefois profiter des avancées du wifi 7. Source: lesnumeriques.com
    • Ils utilisent des répéteurs Wifi comme ça ce fait déjà  dans les cités universitaires . La différence par rapport au Wifi 6,5 et 4 réside dans le débit maximal atteignable. Sur  un canal Wifi 7 (46 Gbit/s) la latence est nulle ou presque et le débit qui peut atteindre de 5 fois plus .Le Wifi  6 et 6E permet 9,6Gbit/s en théorie. En Algérie le débit max est 3,8 fois moins que ce qu' offre le Wifi 7  d'où l'inutilité de ce dernier pour le moment .
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