Aller au contenu
Règlement du forum ×
IPTV et arnaques ×

Grass fait scandale en accusant Israël de menacer la paix mondiale


Arthur

Messages recommandés

Le Prix Nobel de littérature allemand Günter Grass, 84 ans, a déclenché un énorme scandale lundi en publiant, sous forme de poème, un plaidoyer pour l'Iran où il accuse Israël et son arme atomique de menacer la paix mondiale. Il s'est attiré de violentes accusations d'antisémitisme avec ce poème en prose intitulé "Ce qui doit être dit", paru dans le grand quotidien de Munich Süddeutsche Zeitung. Il y dénonce un "prétendu droit à attaquer le premier", faisant allusion à l'éventualité de frappes préventives israéliennes contre Téhéran, soupçonné de développer du nucléaire militaire malgré ses dénégations. Le Nobel de littérature 1999 affirme que ce projet pourrait mener à "l'éradication du peuple iranien".

 

Grass, qui jouit d'une grande autorité en Allemagne, évoque "cet autre pays, qui dispose depuis des années d'un arsenal nucléaire croissant - même s'il est maintenu secret", qui bénéficie de livraisons de sous-marins nucléaires qui pourraient rendre les Allemands, "déjà suffisamment accablés", complices d'un "crime prévisible". L'Allemagne et Israël ont conclu en 2005 un contrat de vente de sous-marins conventionnels de type Dolphin, dont un sixième exemplaire doit être livré prochainement. Ces sous-marins peuvent être équipés d'armes nucléaires.

 

Grass dénonce un "silence généralisé" sur cette question, qu'il qualifie de "mensonge pesant" parce que "le verdict d'antisémitisme tombera automatiquement" sur qui le rompra. "Pourquoi ne dis-je que maintenant (...) que la puissance atomique d'Israël menace la paix mondiale déjà fragile ?" s'interroge Grass. "Parce qu'il faut dire ce qui pourrait être trop tard demain."

 

Israël a vivement réagi. "Ce qui doit être dit, c'est qu'il est de tradition européenne de blâmer les ^^^^s avant la Pâques juive", a lancé le numéro deux de l'ambassade d'Israël à Berlin, Emmanuel Nahshon, dans un communiqué, reprenant le titre du texte de Grass. Le représentant israélien a regretté que l'État hébreu soit "le seul pays au monde remis en cause publiquement dans son droit d'exister", et a assuré que les Israéliens "voulaient vivre en paix avec leurs voisins de la région". "Günter Grass retourne la situation en prenant la défense d'un régime brutal", a également regretté Deidre Berger, directrice de l'American Jewish Committee à Berlin.

 

Henryk Broder, éditorialiste et polémiste ^^^^ renommé en Allemagne, a jugé dans le quotidien conservateur Die Welt que "Grass (avait) toujours eu un problème avec les ^^^^s, mais il ne l'avait jamais aussi clairement exprimé que dans ce poème". Pour Broder, Grass est "l'archétype de l'érudit antisémite", de l'Allemand qui est "poursuivi par la honte et le remords". "Jamais dans l'histoire de la République fédérale, un intellectuel renommé ne s'en est pris avec autant de clichés à Israël", a renchéri l'hebdomadaire Der Spiegel dans son édition en ligne.

 

Sans nommer Grass, le ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle a publié un communiqué expliquant que "minorer les dangers du programme nucléaire iranien reviendrait à nier la gravité de la situation". Le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert s'est refusé à commenter, au nom de la "liberté de création". Sur Internet, les réactions étaient enflammées entre défenseurs et détracteurs de Grass, les premiers invitant à réfléchir et discuter des propos de l'écrivain qualifié d'"antisémite" par les seconds. En 2006, Günter Grass, connu pour ses positions de gauche, avait admis avoir fait partie des Waffen SS dans sa jeunesse, lui qui renvoyait souvent l'Allemagne à son passé nazi et dont un des livres les plus connus, Le Tambour, est résolument contre la guerre.

 

source

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • Messages

    • un agrement et de la paperasse encore et encore....pour passer au numerique...biensur
    • Paiement en espèces : la Banque d’Algérie serre encore la vis. https://www.tsa-algerie.com/paiement-en-especes-la-banque-dalgerie-serre-encore-la-vis/ " L’Algérie accélère la mise en œuvre de sa stratégie numérique, visant notamment à réduire l’utilisation des espèces dans les transactions commerciales quotidiennes et à favoriser l’utilisation des modes de paiement électronique.   Dans le cadre de la modernisation du système bancaire et financier, les Algériens pourront bientôt recourir facilement aux paiements électroniques dans leurs usages quotidiens.     Après la promulgation du règlement fixant les conditions de création et d’agrément des prestataires de services de paiement (PSP), publié au Journal officiel N° 28, la Banque d’Algérie (BA) revient avec une instruction fixant les conditions d’exercice de ces nouveaux acteurs. Les PSP, un moyen efficace pour réduire le cash et favoriser le paiement électronique L’instruction n° 03-25 du 27 mai 2025, publiée par le régulateur, comprend en effet l’ensemble des conditions requises pour exercer l’activité de prestataires de services de paiement, qui vont jouer un rôle stratégique dans l’inclusion financière et la digitalisation des services bancaires. Le document a pour objet « de déterminer les éléments d’informations ainsi que les documents constitutifs du dossier joint à l’appui de la demande d’autorisation de constitution ou d’agrément des prestataires de services de paiement (PSP) », peut-on lire dans l’instruction. Pour obtenir l’agrément, le PSP doit notamment présenter « l’indication des services de paiement envisagés et leur éventuel impact sur la réduction de l’utilisation des espèces et le renforcement de l’inclusion financière ». L’objectif est donc clair. Il intervient dans le cadre de l’ambition de l’Algérie de réduire l’utilisation du cash dans les transactions financières quotidiennes des citoyens et des entreprises et de favoriser le recours aux moyens de paiement électroniques. Pour la concrétisation de cet objectif, les prestataires de services de paiement sont considérés comme un moyen efficace. L’instruction de la Banque d’Algérie est bien plus qu’un simple cadre réglementaire.   Il s’agit plutôt d’une initiative majeure visant à encadrer l’activité de ces prestataires, tout en renforçant la sécurité et la transparence des transactions financières. Le règlement encadrant les PSP devra aussi instaurer plus de confiance parmi les utilisateurs des services de paiement électronique. L’Algérie accélère les procédures pour sortir de la liste grise du GAFI À ce propos, selon le document publié par la Banque d’Algérie, les PSP doivent, par exemple, définir leurs obligations « relatives à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération des armes de destruction massive ». L’Algérie multiplie ainsi les mesures lui permettant de quitter « la liste grise » du Gafi, dans laquelle elle a été classée en octobre dernier. La création des prestataires de services de paiement est en réalité l’une des multiples mesures annoncées ou mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et de la dualité de change dans le pays. Les deux premiers secteurs ciblés par l’ensemble de ces mesures sont ceux de l’immobilier et de l’automobile, véritables réceptacles de l’argent issu des activités illégales et informelles. La Loi de finances pour 2025 interdit l’utilisation du paiement en espèces et impose le chèque ou le virement pour quatre types de transactions, dont justement l’immobilier et l’automobile. Le transfert de fonds depuis l’étranger, pour l’acquisition d’un bien immobilier par exemple, doit obligatoirement passer par le circuit bancaire, un autre coup dur pour le marché parallèle de la devise, dont le taux de change élevé est l’une des raisons du classement de l’Algérie dans la liste grise du GAFI."    
    • salam les amis voila c'est fait !! j'ai réussi à mettre le huawei optixstar en mode répéteur wifi , en gardant le meme ssid wifi et j'ai placé ce répéteur prés de la tv relié avec elle en rj45 , du coup je reçois sur ma tv (test débit de netflix) entre 75-85 Mbs , bien meilleurs que ce que je recevais avant en wifi (18-20 Mbs) j'avais juste une appréhension concernant la licence à vie de mon lecteur iptv smart one , j'avais peur qu'en changeant l'adresse mac (wifi vs filaire) l'appli ne marcherait pas .. bah .. à part le 1er lancement qui a été long , aprés ça marche normalement, et ma licence toujours active ! ..  juste une dernière question dans mon modem ont fiberhome , j'ai coché cette option "enable" .. elle était "disable" .. je la laisse tel quel ?  
    • Mwe.... Le problème c'est que c'est payant comme app.. Même si l'abonnement n'est pas cher... il faut payer en plus pour chaque virement...Ce qui est encore une fois ridicule... Dans un pays où les gens ne savent même pas utiliser une cib... Et ne veulent pas de paiement en ligne.   Dire que dans l'UE tous les virement entre les pays sont...GRATOS et les applis aussi et ce, depuis plus de 15 ans ! Par ailleurs... A quoi bon garder un abonnement ebanking chez eux et en même temps ils vendent à un abonnement wimpay... en parallele Ridicule encore une fois . Toute façon pas intéressant.... Et ça arrive bien trop tard... L'Algérie aurait dû opter pour le NFC pas le QR code  !!!!!!! 
×
×
  • Créer...