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on dirai plutôt un ange avec des ailes roses
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Le jeu de l'année, Batman Arkham City
Arthur a répondu à un(e) sujet de Arthur dans Consoles de salon
oui j'ai jouer au premier, et j'ai accrocher a 100% , il ma beaucoup plut y a de quoi, le jeu est tellement réaliste et immersif, on dirai que tu joue au dark knight -
bonsoir voici le jeu de l'année, c'est le dernier batman, un jeu sans faille d’après le test de jeuxvideo.com 19/20 En un jeu, Rocksteady aura redéfini les codes du super-héros de pixels. Mature, profond, splendide et profitant d'un gameplay souple et efficace, Batman Arkham Asylum aura révélé une société et transfiguré un super-héros de légende. De fait, dire qu'on attendait Batman Arkham City tient de l'euphémisme dans le sens où les développeurs n'ont pas cédé aux sirènes commerciales en sortant prestement leur bébé. Deux ans après le premier épisode, le second opus sort sur nos écrans (de télévision) et avec lui, une nouvelle page de la vie de Bruce Wayne se tourne... Batman Arkham City Quand il n'y a plus de place en Enfer, les malfrats reviennent sur Terre. Tel aurait pu être le leitmotiv de Gotham City après la fermeture de l'asile d'Arkham. C'était sans compter sur le plan ingénieux d'Hugo Strange, psychiatre de renom, et de Quincy Sharp récemment promu maire de ladite ville. Ainsi, les deux hommes ont l'idée d'enfermer la vermine grouillante dans une partie de la cité reconvertie en prison géante et renommée pour l'occasion Arkham City. Si la solution miracle semblait avoir été trouvée, certaines voix s'élèvent contre celle-ci à commencer par celle du milliardaire Bruce Wayne. Malheureusement, usant d'appuis de toutes sortes, Strange réussit à enfermer le play-boy dans ce chaos sans nom... pour le plus grand malheur des violeurs, voleurs et autres psychopathes notoires. Son alter ego, Batman, était désormais dans la tanière des loups et avec lui l'espoir d'arrêter cette folie voyait enfin le jour. Terror is Reality ? fg D'un strict point de vue scénaristique, Arkham City use de tous les ressorts possibles pour brosser le fan dans le bon sens du poil. Apparition furtive ou non de personnages emblématiques, divers lieux cultes à découvrir au sein de la ville-prison, quantité de documents venant consolider une mythologie foisonnante... Pourtant, l'histoire en elle-même peine déjà plus à convaincre à cause d'un élément primordial : le Protocole 10. En effet, ledit Protocole reste constamment au centre de l'intrigue et la révélation finale n'en sera que plus décevante tant celle-ci verse dans un certain conventionnalisme. Si on eut aimé un synopsis beaucoup plus proche de Batman à l'image de celui du Fantôme Masqué ou du Masque Rouge, l'aventure d'Arkham City peut to^^^^ois compter sur un ensemble de rencontres toutes plus délectables les unes que les autres. En conséquence, le plaisir qu'on aura à suivre le scénario tiendra davantage aux tête-à-tête mythiques ou aux divers affrontements qu'au fil rouge liant chaque cinématique. Néanmoins, on pourra se régaler en écoutant les nombreuses conversations entre gardes tantôt riches en infos, tantôt amusantes. Cet aspect du jeu vous incitera à survoler la ville de long en large pour ne pas en perdre une miette. Ce sera aussi le moyen de découvrir des surprises en pagaille et autres quêtes annexes. Le contenu gargantuesque du jeu lui assure une durée de vie hallucinante. Sur ce point, Rocksteady ne s'est pas moqué de nous tant le contenu gargantuesque de son soft a de quoi donner le tournis. On peut ainsi compter sur une aventure demandant environ une quinzaine d'heures pour être bouclée. A ceci, on rajoutera les innombrables défis de Nigma (items à récupérer, otages à sauver) et ceux de ses petits camarades, les entraînements en vol et les missions secondaires qui vous permettront de rencontrer plusieurs personnages à l'image de Bane par exemple. En sus des Défis Combat et Prédateur répondant toujours à l'appel, on trouve également les Campagnes Nigma. Celles-ci se montrent cependant sans intérêt puisque composées de trois Défis (identiques à ceux de base) à accomplir à la suite en utilisant des malus ou bonus obligatoires. Retenez aussi que vous pourrez créer vos propres défis en choisissant le type, la map, le nombre d'ennemis, etc. Enfin, outre Batman, Catwoman aura droit à sa propre aventure. Tempérons tout de même nos ardeurs car si le gameplay de celle-ci est exquis et parfaitement adapté à la personnalité de la féline héroïne, la place de la petite chatte est limitée. En effet, en tout et pour tout, vous n'aurez droit qu'à quatre chapitres faisant le lien entre des séquences de l'intrigue principale. Nonobstant, il sera possible, une fois le jeu terminé, de switcher à sa guise entre Batman et Catwoman afin de terminer tous les défis propres aux deux héros. Et puisque nous parlons de Selina Kyle, pourquoi ne pas rester en galante compagnie ? Les phases de vol sont délectables et permettent d'aller rapidement d'un bout à l'autre de la ville. Comme on pouvait l'imaginer, les capacités de la belle seront similaires à celles de son homologue masculin. Néanmoins, vous devrez principalement compter sur vos capacités pour vous défaire des margoulins peuplant la surface de combat. Pas de panique puisque au final, si on dispose de moins de gadgets que Batman, on s'y retrouve parfaitement d'autant que la grâce féline de la belle n'a d'égale que sa férocité. Le système de combat FreeFlow prend alors une dimension majestueuse quand on passe d'un ennemi à l'autre. De plus, les finish moves supplémentaires couplés à quelques mouvements inédits auront tôt fait de faire gonfler vos combos en engrangeant de l'expérience. A ce niveau, rien de neuf puisqu'en gagnant des niveaux, vous pourrez débloquer des capacités et ainsi de suite. Utile pour contrer les nouveaux types d'ennemis, armés de boucliers notamment. Si les combats sont donc irréprochables, les phases d'infiltration ne sont pas en reste. Optez pour le niveau Hardcore et préparez-vous à souffrir lors de cette séquence d'infiltration. Vous devrez cette fois faire beaucoup plus attention à votre approche dans le sens où l'IA des ennemis a été rehaussée. En somme, s'il sera encore question d'éliminations silencieuses et de pas feutrés, vous devrez très souvent user de votre environnement pour vous sortir d'un mauvais pas. En effet, désormais, lorsqu'un malandrin se fera assommer, ses camarades de jeu vous chercheront beaucoup plus activement en inspectant les gargouilles, les grilles, en balançant des grenades, en posant des mines. De plus, à intervalles réguliers, certains gardes auront des brouilleurs de radars qui empêcheront Batman d'utiliser son mode Détection. Il faudra alors travailler à l'ancienne en éliminant l'intrus avant d'être à nouveau en pleine possession de ses moyens. Le petit plus consistera à coupler ces techniques avec vos nouveaux gadgets. Coup de givre pour glacer les gardes, charge électrique, bombe fumigène, vous n'aurez que l'embarras du choix pour varier les plaisirs. Et comme si ça ne suffisait pas, tout cet attirail vous sera très utile lors des combats contre les boss. La personnalité féline de Catwoman ressort délicieusement dans son gameplay. Alors qu'Arkham Asylum péchait clairement à ce niveau, Arkham City frappe ici un grand coup. Certes, on est loin, très loin de certains jeux versant dans la surenchère puisque les combats sont plus «posés» mais sachant que cet aspect sied bien mieux à l'univers du Dark Knight, on ne s'en plaindra pas. Ces affrontements seront aussi l'occasion de croiser la route de super-vilains connus ou moins connus tout en profitant de démarches spécifiques pour venir à bout de ces derniers. De fait, si le combat contre Solomon Grundy sera basé sur l'esquive et l'attaque à distance, celui de Freeze vous demandera de la jugeote et du doigté. Un excellent point qui contrastera d'autant plus avec les affrontements lambda misant principalement sur les réflexes. En somme, on serait tenté de dire que les développeurs britanniques ont gommé les quelques soucis du passé tout en améliorant le fond et la forme qui ne souffraient déjà pas à l'origine de véritables carences. Avec quelques combos supplémentaires, les combats deviennent plus jouissifs que jamais. Au final, ce titre est-il parfait ? Oui et non car comme on l'a vu plus haut, le scénario peut décevoir même si cet avis reste purement subjectif. On notera en outre des recherches d'indices toujours aussi anecdotiques du fait de la petitesse des endroits à scanner ainsi que des interrogatoires totalement secondaires. En fin de compte, ces éléments servent plus à faire avancer l'histoire qu'à consolider le gameplay. On pourra trouver cela un peu dommage même si nous ne doutons point que tout ceci sera repensé et mieux intégré dans une éventuelle suite. Pour l'heure, inutile de chercher la petite bête tant Batman Arkham City a à nous offrir. S'il est inévitable que le tout fera office de jurisprudence en matière d'adaptation de super-héros, c'est surtout l'amour fou d'un développeur pour son jeu qui force à nouveau le respect. Chantant du début à la fin les louanges du Chevalier Noir, le titre nous conforte dans l'idée que le jeu vidéo a définitivement rejoint le cinéma en termes de maturité. Torturé mais plus que jamais animé des meilleures intentions, Batman s'envole avec grâce vers un avenir vidéoludique radieux. Un grand merci à Bob Kane et à Rocksteady. Graphismes 18/20 Les artistes de Rocksteady ont encore une fois frappé très fort. Outre la ville d'Arkham City uniquement constituée de somptueux plans crépusculaires, le design des différents protagonistes subjugue à plus d'un titre. En s'étant lui aussi émancipé par rapport aux différentes productions DC Comics, Batman Arkham City a réussi à trouver un juste milieu entre modernité, vision personnelle et vibrant hommage à ses illustres aînés. Sidérant de beauté, tout simplement. Jouabilité 19/20 Que dire si ce n'est qu'on touche ici à la perfection. Dans l'absolu, le gameplay reste le même que celui de Batman Arkham Asylum sauf qu'on y trouve quantité de petits ajouts rendant l'expérience encore plus jouissive que par le passé. On note une IA plus agressive synonyme de phases d'infiltration plus corsées et de nouveaux mouvements pour des combats délectables. Rajoutez des phases de vol exquises ou le gameplay de Catwoman aussi peaufiné que celui de Batou et vous obtenez un cocktail parfaitement équilibré. Seule ombre au tableau, les recherches d'indices qui ne servent à rien et les phases d'interrogatoires peu nombreuses et complètement anecdotiques. Durée de vie 17/20 L'aventure principale vous retiendra une quinzaine d'heures si vous filez en ligne droite. Cependant, la durée de vie s'avère monumentale grâce à la pléthore de quêtes annexes : Le Veilleur, Deadshot, Freeze, Nigma, Calendar Man, Zsasz... on continue ? Mais ce n'est pas tout puisque vous aurez également droit à des quêtes secondaires, les Défis Prédateur et Combats, le New Game+, etc. Bref, apprêtez-vous à y passer des semaines entières pour tout voir, tout entendre, tout comprendre. Bande son 18/20 Dans la droite lignée des compositions de Hans Zimmer pour les derniers longs métrages du Dark Knight, celles de Batman Arkham City s'avèrent d'une richesse et d'une justesse inouïes en se reposant principalement sur des cuivres et des voix envoûtantes. Le doublage français n'est pas en reste et se montre à la hauteur de son homologue anglophone. On y trouve ainsi quantité de doubleurs professionnels à commencer par Philippe Peythieu (Le Pingouin de Batman Le Défi mais aussi Homer Simpson !), Pierre Hatet (la voix officielle de Christopher "Doc Brown" Lloyd) qui double à nouveau Le Joker ou bien encore Adrien Antoine (la voix française de Batman dans la série The Batman) dans le rôle de Bruce Wayne. Scénario 14/20 Bien que le scénario s'appuie sur un nombre impressionnant de personnages secondaires ou non, le résultat n'est pas aussi puissant ou sombre qu'on aurait pu l'espérer. Si on excepte le sympathique rebondissement final, l'histoire se montre diluée et pas assez liée au personnage de Batman. Néanmoins, Paul Dini sait ménager ses effets et on suit avec un intérêt plus ou moins important l'intrigue tournant autour du fameux Protocole 10. Note Générale 19/20 Difficile de trouver un véritable défaut à ce Batman Arkham City qui a balayé d'un revers de main les problèmes de son aîné. On pourra pester contre les phases de recherches d'indices aussi inutiles que par le passé ou la redondance de certains modes de jeu mais au final, cela n'a aucune incidence sur le plaisir qu'on éprouve à parcourir le jeu de Rocksteady. Une fois de plus, les développeurs anglais ont mis tout leur talent et leur amour du Dark Knight au service d'un grand jeu. Somptueux dans la forme, irréprochable dans le fond, Arkham City se positionne de lui-même comme le modèle à suivre, l'exemple qu'on se devra de citer quand on évoquera le super-héros vidéoludique. Plus que jamais d'actualité, la création de Bob Kane conserve ici son immortalité. Amen. http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00015844-batman-arkham-city-test.htm
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moi aussi , c'est juste que j'ai un core2duo tu joue avec quelle résolution?
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il ai fait par des étudiants en informatique ,non?
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je prie pour qu'archoide et clondestino ai des bars a coté de leurs maisons avec pleins d'alcooliques, comme ça ils n'auront pas a ce déplacer
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tant mieux, mais tu joue a quelle résolution et quelle est le reste de ta config? il y a une version qui pèse 12Go on lui a enlever le multi qui pèse 8Go khtik melonline
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le problème du manque des médicament me concerne aussi tout comme le problème de l'alcool, la corruption, la nudité..ext mais la le titre du sujet c'est l'alcool alors je ne mélange pas médicament et alcool
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oui un très bon jeu, quelqu'un la essayer? pour savoir si ma 9600gt pourrai le faire tourner
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pourquoi quand vous n'avez aucun argument solide ,vous vous contentez de sortir du sujet !?? je commence a mon lasser de ces discussions qui ne mènent a rien
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faut pas ce mentir le peuple algérien est a 99% musulmans et dans ces 99% disant 70 a 80% pratiquant, et puis l'alchool est interdite en islam, alors que ce que tu vas conclure??!! c'est la majorité qui l'emporte alors qui voudra que ça ville soit inondé de bars et d’alcooliques a ton avis?
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c'est la seul solution pour les faire disparaitre, il faut que les gens qui habitent prés des bars témoignent leur mécontentement, et l'état aussi doit prendre une vrai position et suivre la volonté du peuple en interdisant l'importation d'alcool tout simplement
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[réglé] Dernier flash pour xbox 360 fat
Arthur a répondu à un(e) sujet de wosiris dans Consoles de salon
yak il existe le hack pour la ps3, non? -
100% en français t'inquiète pas ,je vérifie toujours la source car avant de télécharger quelque chose mieux vaut lire les commentaires de ceux qui ont déjà télécharger
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?!! ce sont des projets a intérêts communs
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oui c'est ce que j'ai dis
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a par au début, le solo devient lassant, trop répétitif si tu veut jouer en multi, essaye left4dead 2, c'est la référence ce n'ai pas trop tot moi j'ai trouver une version portable qui ne pèse que 4GO
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je pense aussi, les gens sont beaucoup plus mure chez eux
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pourquoi une révolution en arabie saoudite? ils sont riches et leur peuple aussi
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c'est quoi le problème, avant vous critiquez le gouvernement, et quand un étranger le critique vous le défendez ?!!
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les dirigent arabe actuel ne ce souci que de leur chaise, comme si ils allaient vivre l'éternité, pourquoi est ce qu'ils ne fassent pas un seuls grand geste quitte a laisser le pouvoir, ça ne leur sera que bénéfique
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Discours d'Obama à l'ONU : les Palestiniens, entre écoeurement et désespoir Le Point.fr - Publié le 22/09/2011 à 18:32 De Cisjordanie au Liban, les Palestiniens ont dénoncé le discours de Barack Obama à l'ONU, accusé d'avoir trahi leur cause. Discours d'Obama à l'ONU : les Palestiniens, entre écoeurement et désespoir Dans son discours mercredi à la tribune de l'ONU, Barack Obama, a repoussé la demande d'adhésion pleine et entière d'un État de Palestine à l'ONU. © Adel Hana / Sipa Les Palestiniens, sans être vraiment surpris, exprimaient jeudi leur déception et leur colère après le discours "pro-Israël" du président américain Barack Obama qui a opposé une fin de non-recevoir à un État de Palestine à l'ONU. Un millier de Palestiniens ont manifesté à Ramallah, la capitale politique de la Cisjordanie occupée, pour dénoncer Barack Obama, accusé d'avoir trahi leur cause à l'ONU. Rassemblés près de la Mouqata'a, le siège de la présidence de l'Autorité palestinienne, les manifestants ont arboré des banderoles sur lesquelles était écrit : "Honte à ceux qui se prétendent démocratiques" ou "L'Amérique est la tête du serpent". Une manifestation de protestation a également eu lieu à Naplouse (nord de la Cisjordanie) et, à Gaza, environ 300 femmes ont scandé des slogans anti-Obama devant le QG de l'ONU. Dans son discours mercredi à la tribune de l'ONU, Barack Obama, déjà largement déconsidéré aux yeux des Palestiniens, a repoussé la demande d'adhésion pleine et entière d'un État de Palestine à l'ONU. "Quand Obama est entré à la Maison-Blanche, ses idées et ses aspirations nous ont donné de l'espoir. Mais il a montré hier au monde entier que l'Amérique sera toujours aux côtés d'Israël et qu'il n'est pas différent de ses prédécesseurs", a estimé Mohammed Zidane, directeur d'école à Ramallah. La centrale syndicale palestinienne a appelé à des manifestations de protestation vendredi partout dans le monde arabe devant les ambassades des États-Unis. De "sinistres paroles" (quotidien palestinien) Un responsable du ministère palestinien de l'Information Moutawakil Taha a accusé Obama de se conduire "comme un colon israélien". "Quarante-deux veto américains à l'ONU ont permis à Israël de continuer à imposer l'apartheid dans la région. Le discours d'Obama a démasqué l'Amérique qui prétend soutenir les révolutions arabes", a-t-il commenté. Les trois principaux quotidiens palestiniens de Cisjordanie ont exprimé la même amertume et désillusion, notant que le président américain n'avait fait aucune référence à la colonisation ou aux frontières de juin 1967. "Ses paroles étaient sinistres, plus sombres que du goudron, pour le peuple palestinien, parce que sa priorité est de s'assurer du vote ^^^^ et du soutien de l'AIPAC", le principal lobby pro-Israël aux États-Unis, a estimé Adel Abdoul Rahmane, dans Al-Hayat Al-Jadida. Au Liban, le débat à l'ONU ne suscite que peu d'espoir chez les réfugiés palestiniens, confinés dans des îlots de misère. "Un État palestinien, ça changera quoi pour nous ?" lance Mahmoud Nadwé, réfugié de 17 ans dans les camps de Sabra et Chatila à Beyrouth. "Une reconnaissance de l'État de Palestine, c'est très positif, mais, pour nous, le plus important, c'est le droit au retour", affirme Abou Maher, un des responsables de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) qui chapeaute le Fatah, mouvement du président palestinien Mahmoud Abbas. 4,3 millions de réfugiés Dossier le plus sensible du conflit israélo-palestinien, le droit au retour est revendiqué par les Palestiniens qui ont été poussés à l'exode après la création de l'État d'Israël en 1948. Il est garanti par la résolution 194 des Nations unies, et non par le Conseil de sécurité, sans aucune valeur coercitive pour l'État hébreu. Les réfugiés palestiniens seraient aujourd'hui au nombre de 4,3 millions, répartis entre la Jordanie, le Liban, la Syrie, la bande de Gaza et la Cisjordanie, selon l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Dans les douze camps palestiniens du Liban, le quotidien des habitants se vit dans des dédales de ruelles poussiéreuses où s'élèvent des logements anarchiques collés les uns aux autres, du chômage, et un sentiment d'être réfugié à jamais. "Je sais au fond de moi-même que je ne vivrai jamais en Palestine", lance Mahmoud Hachem, 44 ans. Pourtant, dans chacun des camps, la mobilisation en faveur de l'initiative de Mahmoud Abbas reste de mise. Sur de grandes affiches apparaissent l'immeuble de l'ONU à New York, la photo du président Abbas et celui du leader historique des Palestiniens Yasser Arafat : "Septembre : un droit, une échéance" ou encore "l'État palestinien est un droit auquel nous ne renoncerons pas", lit-on. Le rapporteur de l'ONU s'insurge Jeudi, près de 200 Palestiniens ont manifesté devant le siège de la délégation européenne à Beyrouth pour appeler l'UE à soutenir le projet d'adhésion. "Je veux retourner en Palestine, même pour vivre sous une tente. 60 ans, ça suffit !" lance Hoda al-Asmar, mère de quatre enfants. À 17 ans, Mahmoud, né à Sabra et Chatila, n'a déjà plus d'illusions. Sauf peut-être une seule. "J'aimerais quand même avoir un passeport palestinien. On ne me taxera plus d'être un réfugié." À New York, le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens, Richard Falk, a appelé, jeudi, les États membres des Nations unies à reconnaître la Palestine et a exhorté Israël à "écouter la volonté du peuple palestinien". "Le prochain débat sur l'initiative de la Palestine auprès des Nations unies fournit une occasion importante pour la communauté internationale de répondre à une profonde injustice", a-t-il déclaré dans un communiqué. "Depuis plus de 44 ans, les Palestiniens de Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, et de la bande de Gaza souffrent de l'oppression d'Israël", a-t-il dit, avant de conclure : "Près de 20 ans de négociations directes ont effectivement donné le temps à Israël de saper la solution de deux États." source: http://www.lepoint.fr/monde/discours-d-obama-a-l-onu-les-palestiniens-entre-ecoeurement-et-desespoir-22-09-2011-1376426_24.php