11 h 25. Le site internet de la présidence de la République est inaccessible. Les Anonymous ont promis de s’attaquer à des sites des institutions algériennes en soutien aux manifestants.
11 h 20. Entre 7000 et 10 000 manifestants à la Place du 1er Mai, selon nos estimations. Ali Benhadj arrêté par la police à la Place du 1er Mai. L’ex-numéro 2 du FIS dissous a rejoint les manifestants avant d’être interpellé par les policiers.
11 h 05. Plusieurs centaines manifestants tentent de sortir de la Place du 1er Mai pour marcher. Sans succès. La police les repousse. Les « pro-Bo^^^^^ika » poursuivent leur rassemblement et multiplient les provocations à l’égard des manifestants.
10 h 50. Consultez des photos de la manifestation du 12 février sur la page Facebook de TSA. Notre site étant difficile d’accès à cause du nombre de connexions, vous pouvez également suivre en direct les événements sur la même page.
10 h 40. Mustapaha Bouchachi à TSA : « ce n’est que le début. Nous poursuivrons notre action jusqu’à l’atteinte de nos objectifs », à savoir un changement pacifique du régime. Commentant l’impressionnant dispositif de sécurité, M. Bouchachi, rencontré à la Place du 1er Mai, estime que « le régime continue de réprimer le peuple et refuse que les gens expriment pacifiquement leurs opinions ». La CNDC tiendra une réunion urgente ce samedi soir pour décider des actions à mener dans l’avenir.
10h30. Les « pro-Bo^^^^^ika », de plus en plus nombreux, multiplient les provocations verbales à l’égard des manifestants du CNCD. La police est passive. Elle multiplie en revanche les arrestations parmi les manifestants. De nombreuses femmes sont arrêtées.
10h25. La foule commence à grossir. De nombreux curieuxsont également présents à la Place du 1er Mai. La police continue d’empêcher tout mouvement. Des manifestants sont arrêtés puis relâchés. Plusieurs militants du CNCD, mouvement qui a appelé à la marche, sont interpellés.
10 h 20. Une trentaine de personnes organisent un rassemblement pro-Bo^^^^^ika à proximité du rassemblement de marcheurs au 1er Mai. Ils scandent des slogans favorables au président de la République.
10 h 15. Plusieurs personnes interpellées, dont des députés du RCD, ont été relâchées. Mais les arrestations se poursuivent. La police a interpellé plus d’une dizaine de femmes notamment. Amazigh Kateb vient de rejoindre les manifestants. Ali Yahia Abdenour, après avoir été victime d’un léger malaise, est de nouveau parmi les manifestants.
10 heures, Place du 1er Mai. A une heure du début de la marche, plus d’une centaine de manifestants sont rassemblés. La police, fortement déployée sur les lieux, empêche tout mouvement. Ceux qui résistent sont arrêtés. Selon Said Sadi, six députés du RCD et au moins 20 avocats ont été arrêtés. La députée du RCD Lila Hadj Arab, arrêtée puis relâchée, a indiqué avoir été maltraitée par les policiers.
9 h 40. Plusieurs personnes, dont 4 députés du RCD, ont été arrêtées. Ali Yahia Abdenour a été victime d’un malaise. Said Sadi déclare devant les manifestants : « on ne partira pas d’ici. Bo^^^^^ika doit descendre pour parler au peuple ». La police encercle les manifestants de plus en plus nombreux à la Place du 1er Mai. Au centre‑ville d’Alger, les magasins sont fermés et un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé.
9 h 25. Said Sadi vient de rejoindre les manifestants à la Place du 1er Mai. La foule est de plus en plus nombreuse. La police tente d’interpeller Ali Yahia Abdenourde la LADDH. Ce dernier, dans une déclaration à une chaîne étrangère, a appelé les policiers à rejoindre les manifestants. Les autres militants sont malmenés par la police. Les journalistes sont également empêchés d’effectuer correctement leur travail.
9 h 05. Place du 1er Mai à Alger. Quelques dizaines de manifestants sont rassemblés à la Place du 1er Mai d’où doit démarrer la marche. Parmi eux, figurent notamment Mustapaha Bouchachi, président de la LADDH, ainsi que des militants du RCD. Ils scandent des slogans hostiles au pouvoir : « Echaab yourid Taghier inidham (le peuple veut changer le sytème) » et « Bo^^^^^ik barra ! » (Bo^^^^^ika dehors !).
Les policiers, fortement présents, sont nerveux. Ils tentent de disperser les manifestants, sans y parvenir. Ils se montrent plus agressifs que lors de la marche du RCD le 22 janvier dernier. Le dispositif de sécurité est impressionnant autour de la Place du 1er Mai. Un hélicoptère survole l’endroit depuis le début de la matinée.
Source : tsa algerie
